Au sommaire de ce numéro 238 d’Avions :
- Courrier des lecteurs
- La RAF en France : Les Lysander au combat (septembre 1939 – juin 1940). Par Jean-Louis Roba
- 22 juin 1941 : le raid le plus dévastateur des Zerstörer ! Par Mikhaïl Timine
- Le bombardier torpilleur Aichi B7A Ryusei, l’ultime « étoile filante » (2ème partie). Par Bernard Baëza
- Mission sans retour, le premier bombardier Friedrichshafen capturé par les Français. Par Christophe Cony
- Bernard Barbier, un officier exemplaire. Par Jean-Jacques Leclercq
- Actualité : SAAB JAS39 Gripen, un griffon suédois. Par Stéphane Nicolaou.
Je commente peu le contenu du magazine simplement car la qualité a toujours été au rendez vous sur de très nombreux aspects : iconographie, mise en page, diversité des sujets, traitement des sujets. Et c’est d’ailleurs l’occasion de le rappeler.
Pourtant, ce numéro m’interpelle particulièrement, non pas par certains sujets traités qui m’intéressent particulièrement, mais par son édito.
J’en ai pris connaissance sur le forum avant de recevoir le magazine et ai même cru à une mauvaise blague. Cet édito a fait et pas fini de faire couler d’octet sur le net…
La deuxième ligne de l’édito résume partiellement ce qui me dérange : « cette revue est bien sûr consacrée à l’histoire de l’aviation mais je ne peux me taire et faire comme si tout allait bien dans notre monde actuel. »
Après, c’est une leçon de traitement de la crise sanitaire du Covid 19 par nos dirigeants, mais aussi une leçon sur les traitements médicaux, puis sur le vaccin, et sur les médias détenus par quelques milliardaires, et je cite « qu’à la prochaine élection présidentielle on puisse se débarrasser de la clique qui nous gouverne« …
Au delà d’être d’accord ou non avec les « idées » avancées et ce déballage / mélange d’éléments, dont je trouve certains discutables, c’est non seulement me semble-t-il en contradiction totale avec une démarche rationnelle et objective de recherche de faits, d’argumentation, d’informations et d’un contexte, mais aussi, qu’est-ce que cela vient faire là ? Il y a des affirmations qui méritent plus de nuances ou même d’être vérifiées…
Cet édito reflète tout le contraire de ce que représente ce magazine et du travail des auteurs.
Nous sommes inondés de lecture / visionnage du matin au soir sur cette crise, de débats interminables, d’informations parfois contradictoires, dans certains cas de désinformation pure et simple… Impossible d’y échapper. Et l’accès à l’information (au sens large du terme) ne manque pas pour se faire sa propre opinion, creuser…
Dans un monde où les différences divisent au lieu de permettre de compléter, je suis surpris qu’Avions divise sur un total « hors-sujet » et avec des éléments qu’on retrouve trop dans des publications niveau Facebook sans sources sérieuses au lieu de nous rassembler autour de notre passion commune en nous laissant, le temps de la lecture, « oublier » un peu le reste.
« Avions » vaut tellement mieux ! Et ne se résume en aucun cas à cet édito. Bonne lecture et vivement le prochain numéro.

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