Anthony Fokker créa son entreprise juste après la première guerre mondiale, et fut bientôt renommé avec le Fokker F.VII Trimotor, rendu célèbre par les raids du « Southern Cross ».
L’usine fit détruite pendant la seconde guerre mondiale, puis reconstruite en 1951 près de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol. Le turbopropulseur Fokker F.27 Friendship fut lancé en 1955.
Ayant identifié le besoin pour un jet court-courrier, Fokker commença le développement du Fokker F.28 Fellowship en 1960. Le F.289 fit son premier vol le 9 Mai 1967, propulsé par deux réacteurs placés sur le fuselage arrière, à l’instar de Caravelle, du DC-9, du BAC-111 et du Tu-134 contemporains.
Plusieurs versions furent disponibles, le F-28-1000 pour 55 à 65 passagers, le F.28-2000 pour 79 passagers, les F.28-3000 et 4000, sur la base des fuselages des F.28-1000 et 2000 mais avec une aile plus grande, et sur le F.28-4000, deus issues de secours supplémentaires permettant de porter 85 passagers.
Fokker arrêta la production du F.28 en 1987, après avoir livré 241 avions en service dans le monde entier. Toutefois, le F.28 fut développé pour devenir les Fokker 70 et Fokker 100 allongés et modernisés, dont les premiers vols eurent lieu respectivement en 1986 et 1993, et qui furent construits à 331 exemplaires.
(Source: documentation fournie par F-RSIN)

Le modèle F-RSIN référence FRP4087 est un « short-run » d’une qualité comparable aux productions de Mach 2, nécessitant beaucoup de travail. Une planche de décals de très bonne qualité fournit de nombreuses immatriculations pour des appareils aux couleurs d’Air France.

Les hublots et les vitres de cockpit sont également fournis en décals. Pour ma part, j’ai préféré découper la zone des glaces de cockpit, crée des montants en profilé Evergreen carré de 0,5 mm (les montants réels mesurent environ 70 mm), réalisé un semblant d’aménagement cockpit (seuls les sièges sont visibles au final), et laissé en l’état, l’air étant bien plus transparent que le Micro Krystal Clear que j’avais utilisé sur les SE 210 Caravelle de la même marque.

Les décals les plus compliqués à poser sont ceux de la dérive qui est moulée avec les antennes (hors d’échelle), entrainant la nécessité de découper localement les décals et de faire des retouches de peinture au pinceau fin. J’aurais dû enlever ces antennes, et en reposer de plus fines après la pose des décals.

Bien cordialement.
Canard 72.