J'ai poncé et re-poncé,
puis commencé à graver le fuselage, les couches de remplissages divers se comportent assez bien car étant approximativement de même dureté que le plastique. J'ai attaqué le gouvernail, d'abord un empilage de carte plastique collé sous pression puis découpe, ponçage, ajustage... Le bas est élargi pour suivre la courbe du fuselage, c'est fait en cyano + talc :
Puis préparation du stabilo, j'ai fait un master, d'abord en faisant un empilage de carte plastique découpée aux dimensions.
J'ai innové en passant les bords de la carte centrale au feurtre noir.
Un forumiste ( je ne sais plus qui désolé, mais il se reconnaitra !) met de la carte plastique noire au centre de ses empilages, cela donne un guide au ponçage, c'est une super idée !!
N'ayant pas de carte noire, je me suis dit que le feutre noir se verrai quand meme sur les deux surfaces, et en effet, c'est un bon repère pour le ponçage, on voit apparaitre deux traits noirs entourant un zone blanche, si le ponçage est symétrique ces traits sont centrés sur le bord de fuite ( ou d'attaque) !!!
Ces traits noirs s'apercoivent sur la photo suivante, sur les bords du master qui est sur le point d'être reproduit en moulage "de cochon" en utilisant le plastique "blue stuff" de chez Green Stuff (!):
Comment fait-on ? On trempe le plastique bleu dans de l'eau chaude (sortie de bouilloire) pendant 3mn :
puis on malaxe et presse contre la pièce à reproduire, sans oublier de créer des pions de positionnement pour un moule en deux parties. Un peu de vaseline pour empêcher l'adhérence de la deuxième partie du moule... Le blue stuff est assez souple pour démouler le master sans casse, mais celui-ci est simple.
La profondeur est séparée du plan fixe sur le master, mais le blue stuff fait ici une ligne en creux ressemblant à celle d'une pièce injectée car il ne rentre pas au fond de la séparation des pièces.
Pas de résine cette fois, j'ai fait ce que je faisais pour mes premiers moulages, araldite lente, mélange des deux composants dans une coupelle plastique, j' ajoute du talc pour colorer un peu et donner de la consistance.
Je tartine les deux demi moules, en passant dans les creux et reliefs avec un cure dents émoussé et je ferme, d'ou l'importance des pions de positionnement ! Ca bave, mais pas grave...
Je démoule, c'est pas mal vu la méthode rustique
! Les taches claires sont des débris restés dans la coupelle et qui sont inclus dans le moulage, j'avais eu la flemme d'en prendre une propre ! :
Je recommence pour le 2eme exemplaire :
Avec un peu de nettoyage, les pièces sont encore mieux :
Bilan, il y a quand même quelques micro trous, mais pas plus que ce qu'on trouve dans la majorité des kits résine... et moins que dans certains !!!
L'état de surface demande un ponçage leger et la suppression du flash, classique pour les kits résine anciens.
L' araldite chargée est longue à durcir, car c'est de la lente, 12 heures en principe. Les pièces sont manipulable avant mais sont molles pendant une journée en gros.
J'ai pu percer les trous de positionnement une fois durci, et faire un petit montage a sec, c' est très mal positionné et il manque encore les mâts qui supportent ce grand stabilo ( oui, il est très grand, mais son envergure est indiquée dans les docs d'époque, et la photo au mobile le déforme de plus !!!):
En résumé, le blue stuff est un peu souple, se ramollit a chaud, et est réutilisable... C'est de l'oyumaru en fait.
On trouve d'autre fournisseurs d'oyumaru, la qualité est à vérifier.
On peut reproduire ainsi des formes simples, on trouve cependant sur le net des moulages assez complexes faits avec ces produits.
L' araldite est très simple à mettre en oeuvre, c'est a essayer avec des formules rapides...
Je continue avec les moulages plus précis pour mes accessoires... si j'y arrive ...
Denis
