Luft46 BMW Schnellbomber projekt II VS Product Grosse caisse

[Son altesse]

Oui je travaille entre autre sur le futur Open Rotor, donc autant montrer que l’idée n est pas toute neuve en fait!

[Son altesse]

Bon il fait trës beau, trop pour maquetter mais il va bien falloir que je prépare une reprise maquetteuse qui va bien finir par arriver.

Alors je resors le projet Schnellbomber II de chez BMW.

Quoique c est tout d abord. BMW est avant tout un motoriste et avait sur les tables à dessin deux projets de moteurs. Un réacteur, portant la dénomination BMW 018 et un turbopropulseur, grosse nouveauté pour l époque, se voyant attribuer le doux nom de BMW 028.

Le BMW 028 (projet n° 3320) était un projet de moteur à hélice à turbine (PTL-Triebwerk) du fabricant BMW Flugmotorenbau GmbH de 1941/42. Il fallait un moteur très économique (surtout à charge partielle) pour une utilisation dans des avions à longue portée et à vitesse de croisière élevée. Lors de l'utilisation de moteurs PTL, des économies de carburant de 10 à 20 % étaient attendues, même en vol à grande vitesse.

La BMW 028 était censée atteindre une puissance de 3 456 kW (4 700 ch), ce qui, avec la poussée résiduelle, aurait donné lieu à une puissance de 4 830 kW (6 570 ch) au décollage. À une vitesse de 640 km/h et à une altitude de 6 100 m, il devait fournir une puissance équivalente á de 5 840 kW (7 940 ch). Deux hélices coaxiales contrarotatives étaient prévues.

C est en tout cas ce que les interrogatoires de la fin de la guerre en ont retenues.



Un Heinkel He 177 aurait été utilisé pour les essais en vol. Le Messerschmitt Me 264 aurait été considéré comme un avion opérationnel.

En raison de changements de priorités au sein de la direction de la Luftwaffe, le projet PTL a été transformé en un projet de moteur à réaction à turbine (BMW 018) en 1942. Pas un seul prototype ne fut construit.

BMW en profita pour proposer deux projets de bombardiers rapides basés sur ces deux motorisations.

Son premier projet était un compromis entre vitesse et autonomie. La puissance était fournie par deux réacteurs BMW 018 (3 450 kp de poussée) montés sous le bord de fuite de l'aile et par deux turbopropulseurs BMW 028 (3 100 chevaux) situés au-dessus du bord d'attaque de l'aile. Il était prévu que tous les moteurs soient utilisés au décollage et lorsque des pointes de vitesse étaient nécessaires, sinon la croisière ne se ferait qu'avec les turbopropulseurs BMW 028. L'aile montée au milieu du fuselage comportait une petite section de flèche vers l'avant, les panneaux extérieurs de l'aile étant en flèche vers l'arrière. Une caractéristique intéressante était le train d'atterrissage (voir dessin ci-dessous), qui se composait de trois roues en tandem sous le fuselage. Un jeu de roues était situé sous le cockpit et les deux autres étaient rapprochés près du milieu du fuselage. De plus, il y avait un train d'atterrissage sur le côté extérieur de chaque nacelle moteur. L'équipage de trois hommes était assis dans un cockpit pressurisé à l'extrémité du nez de l'avion. L'armement défensif devait être constitué de deux tourelles télécommandées (avec deux canons chacune), une en haut et une en bas, pointées depuis le cockpit par un périscope. Une charge de bombes de 15 000 kg pouvait être emportée.



Ce n est pas encore celui qui nous interresse (quoique il a une bonne gueule)

[Son altesse]

Celui entamé est donc le deuxième projet, encore plus cocasse

Jugez plutôt.



Avec cette conception, BMW utilisait une aile à 45 degrés en flèche vers l'avant, avec une puissance de propulsion fournie par deux turbopropulseurs BMW 028. Les moteurs étaient montés sur des bras qui soutenaient les turbopropulseurs au-dessus du fuselage. Cela devait empêcher toute turbulence des hélices sur les surfaces de contrôle, ce qui pourrait nuire à la maniabilité. La disposition du montage des moteurs signifiait également que le train d'atterrissage, qui était de type tricycle, pouvait être maintenu court. L'équipage de deux hommes était assis dans un cockpit pressurisé situé dans le nez du fuselage. L'armement défensif se composait de deux canons fixes tirant vers l'arrière.



Un modèle de cette chose existe par Anigrand au 1:144



Je tenterai de monter le très obscure et rare modèle russe au 1:72 eme dans sa grosse boite en bois et son box art de touououte beauté.



De très grosses pièces a décarotter, des ailes mi résine mi thermoformée, pas mal de petites pièces et un mode d emploi des plus rustique, mais ca va le faire.





Allez c est parti !!!

[Stéphane GUERRERO]

Ah, que voilà une rentrée savoureuse! Bravo pour ce choix encore plus exotique que d'habitude!!! Ça n'a pas l'être d'être mal! Courage en tout cas!

[moi]

La boite à elle seule doit valoir la moitié du prix de la maquette!

Sacré échafaudage ce projet!