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Hermes fut l'un des projets les plus motivants de l'Europe spatiale des années 80.
Ce dernier ne manqua pas d'enthousiamer les équipes impliquées (12 pays) de l'ESA, du CNES, d'Hermespace et des industriels (environ 120 engagés dans le développement).

A fil du temps, sa mémoire s'estompe et il serait bon de faire une relecture plus complète de ce programme qui a mobilisé des dizaines d'ingénieurs et techniciens durant près d'une décennie.

Tu as ce livre excellent sur Hermes :
https://www.editions-jpo.com/fr/accueil ... 11395.html

Pour avoir vécu la petite aventure IXV (commencée avec le pré-X du CNES « avalé » par l’ESA et servi à TAS-I), j’ai constaté que l’expérience acquise sur Hermes et ensuite l’ARD n’a pas été perdue et continue d’être très utilisé.
La suite d’IXV s’appelle SpaceRider et à définitivement été préemptee par l’Italie dans une approche fusionnée avec Vega-E.
L’Italie est le pays leader en modules spatiaux (structure froides) et à tout appris pour devenir également leader sur les structures chaudes grâce à IXV puis SpaceRider.
Pendant ce temps, en France, on parle.

Bonjour Jérôme,

J'espère avant tout que tu te prépares bien pour le premier vol d'Ariane 6.

En ce qui concerne Hermès, malgré que j'ai réalisé de sérieux vides greniers, il me reste assez d'ingrédients pour cerner le sujet.

Il se trouve que dans les années 80, j'assurai (en partie) le maquettage des fascicules du CNES Evry dédiés aux journées Ariane (Arianespace était dans la boucle), une époque où Ariane 5 était intimement lié à Hermès.

En 1990/91, alors que cela sentait déjà le "roussi" pour la poursuite du projet Hermès (les personnes impliquées n'y croyaient plus), on avait encore réalisé un ultime dossier où la mini-navette figurait sur la couverture.

Bien entendu, les acquis technologiques d'Hermès, notamment au niveau des structures ont été conservés et repris suivant les besoins.

A noter par ailleurs la longévité de Soyouz dans le domaine du vol habité, ce dernier étant qualifié dans ce genre d'exercice depuis 1961 !
En effet dans sa version initiale, il permit à Y. Gagarine de rejoindre le premier le cosmos.

Ci-dessous, petits compléments d'Hermès