F-84 G Thunderjet

 

Informations :

Echelle :

1/48
Marque : Tamiya
Longueur : 241 mm
Envergure : 263 mm
Nombre de pièces : 94 dont 10 transparentes
Référence : 61060
Type : plastique injecté
Lignes de structures : en creux
Remarque : Pilote et échelle fournis - Lest en métal

Montage :

Du Tamiya, restant du Tamiya, pas de gros soucis à prévoir� sauf que� Un webmaster que je ne citerais pas (celui de 100LL et Kéro), a pensé à mon anniversaire et a eu la brillante idée de m'offrir le set en résine d'Aires permettant de remplacer le cockpit et les puits de train de la bête. Autant les nouveaux puits de trains sont beaux, autant c'est franchement galère à mettre en place. D'un assemblage à la Tamiya, j'suis passer à un assemblage à la Heller (du vrai Heller, hein, celui pour lequel il faut plusieurs kilos de mastique !).
Enfin, sérieusement, ce kit à l'origine facile était un peu plus délicat à cause du fini alu, qui ne pardonne pas le moindre défaut de surface, mais vu les travaux a effectuer pour intégrer correctement le kit aires, alors là, c'était pas gagné ! Mais bon, ou on est maquettiste passionné, ou on ne l'ai pas. Donc, malgré mes craintes, j'éprouve aussi un certain plaisir à avoir des petits travaux supplémentaires au simple montage " bête et méchant " habituel.
Allons-y, on commence par le cockpit Aires, très beau. On peint le tout etc� et on teste à sec l'intégration dans le fuselage. Ha ha, on ris moins� Il faut impérativement désépaissir les parois latérales pour que le cockpit s'adapte correctement .Alors, cutter, lime, et autres accessoires grattant le plastique sont les bienvenus. Rien de compliquer au final, faut juste faire attention de rien casser.

Cette première étape terminée, faut aussi voir comment se présente le puit de train avant. Bon, mal. Là, y'a du boulot. La pièce d'origine a beau ressembler beaucoup à celle proposée par Aires, au niveau assemblage, ça ressemble plus à grand chose� Allez, cutter, lime et tout et tout, il faut adapter. On s'attaquera finalement à la résine. Plusieurs essais à blanc pour bien voir ce qui gêne, et hop, ça finit par rentrer sans problème.
Bon, tant qu'on est dans la résine, attaquons les puits des trains principaux�Allez, on enlève les anciens puits moulés par Tamiya dans l'extrados de l'aile. Maintenant, on peut présenter la pièce en résine et là, surprise ! Il manque juste 3 mm pour que les bords de ailes joignent, bon, en forçant un peu, 2,5 mm� allez, faut désépaissir l'extrados de l'intérieur. On gratte encore, encore� allez, encore quoi ! Bon, ça devrait suffire, on voit presque à travers maintenant.. Ha, non, ça suffit pas ! Bon, reste juste à attaquer la résine. On ponce, on ponce. Bon encore un peu et ça fini par rentrer. Ben maintenant, y'a plus qu'à faire l'autre aile !
Allez, le plus dur est fait.
Maintenant, on assemble le fuselage, sans oublié de lester. La résine c'est lourd, mais on sait jamais. J'ai utilisé le lest fournis par Tamiya , qui se met en place dans un berceau sous la baignoire, système très bien pensé. Tamiya propose aussi une autre alternative pour maintenir l'avion dans la bonne position : une pièce transparente à fixer sous le croupion de l'appareil ! Ca fonctionne, certes, mais franchement, pas très esthétique. Bizarre, surtout étant donné l'autre solution proposée. Enfin, une fois notre fuselage monté, on lui ajoute les ailes, puis les bidons en bout d'ailes (pas obligatoire, Tamiya proposant 2 options, mais ça fait partie du look de l'appareil ! ). Ensuite, il faut penser au fini métal. Donc, mastic, papier de verre et pâte à polir pour éliminer tous les défauts. Une fois ce travail achevé, on peut s'attaquer à la peinture�
Là, que d'aventure. J'utilise habituellement les Metalizer à polir de Model master, qui ont le défaut d'être fragiles à la manipulation mais par contre, elles sont très simples d'utilisation. Pas besoins de sous-couche spécifique pour protéger le plastique ou de poudre à passer� On peint, on attend 10 minutes et on poli avec un chiffon doux.
Connaissant donc ce défaut, j'ai commencé par la bande Olive Drab (H52), que j'ai ensuite masqué (pour ne pas avoir à masquer la peinture la plus fragile). Ensuite, l'aluminium Metalizer. Je n'ai jamais eu de problème avec cette peinture, sauf que là, j'ai attaqué un nouveau pot. Désastre ! L'aspect me semblait un peu douteux, et au polissage, malheur, non seulement ça ne brille pas, mais en plus, ça laisse de grosses traces. J'ai retenté une couche supplémentaire, pareil. Ayant des doutes sur le pot, j'ai attaqué un autre pot neuf, idem. Alors, j'ai décapé l'avion à l'essence F, dégraissé à l'alcool, et on recommence, pareil. Sur les conseils de Sébastien, j'ai passé une sous-couche acrylique. On recommence l'alu, idem ! A ne plus rien y comprendre. J'ai fini par re-décaper tout et passer de nouveau l'aluminium, mais sans polir. Le résultat n'est pas éclatant, mais ça passe. En conclusion, je pense que le problème provient des pots, achetés tous deux en même temps dans un magasin qui liquidait son stock, donc des pots probablement ancien et stockés à la lumière, car je n'ai jamais eu de mauvaises expériences avec cette peinture avant cela. On passe ensuite une couche de vernis spécial Metalizer et on laisse sécher.
Etant donné le résultant pas très brillant (dans tous les sens du terme !), il faudra faire une machine patinée ! Si on regarde bien les photos, hormis les appareils flambant neufs, l'aluminium afranchement tendance à ternir très vite. Bon, la bonne excuse me direz-vous, mais c'est surtout que ça me rassure quand à l'authenticité de l'appareil si je continue avec l'option patinée et alu terne !

Ensuite, il a fallu peindre les puits de trains. Pas évident de trouver une teinte se rapprochant des photos�.. J'ai finalement opté pour le Chromate de Model Master (1584). Ceci terminé, on peut commencer la pose des décals. J'ai choisi la décoration du 58th FBS "Four Queens" FS-454 . Les décals se posent sans aucune problème, même les plus grandes. Elles sont finalement peu nombreuses et cette opération est relativement rapide. Ensuite, un petit jus de brun / gris foncé et un coup de vernis satin. On peut passer aux éléments restants.
Parmis ceux-ci, il y a les trains d'atterrissage. Les principaux, aucun problème. Pour le train avant, Aires fournis de nouveaux éléments pour remplacer une partie de la jambe d'origine. Même si la manipulation n'a rien de complexe, il faut être très prudent, au risque de détériorerla jambe. Une maquette, c'est pas lourd, mais quand même, faudrait pas que le train casse sous le poids. Toujours pour la partie avant, les trappes sont censées se fixer sur des ergots, qui ont disparus car la pièce en résine n'en comporte pas. C'est très gênant, et cela complique particulièrement la mise en place des trappes. Finalement; elle seront collées directement en place avec de la colle cyano.
Sinon, pour le reste, rien de spécial, tous s'assemble parfaitement, en suivant la notice. On prendra soin de prélever sur la pièce Tamiya A9 le petit tube manquant sur la pièce en résine dans l'entrée d'air.

Un très beau modèle, bien détaillé, facile à monter et avec une décoration haute en couleur. Indispensable dans une vitrine !

Peintures utilisées :

Model master :
Aluminium Metalizer pour l'ensemble
1584 pour les puits de trains
Gunze :
H52 pour la bande vert olive
H58 pour le cockpit

Documentation :

Réplic N°83
Site web : http://www.f84thunderjet.com