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F4D-1 Skyray |
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Echelle : |
1/48 |
Marque : | Tamiya | |
Longueur : | 284 mm | |
Largeur : | 213 mm | |
Nombre de pièces : | 118 dont 3 transparentes | |
Référence : | 61055 | |
Type : | plastique injecté | |
Lignes de structures : | en creux | |
Remarque : | Pilote fourni |
Entré en service au sein de l'US Navy en Avril 1956, le F4D-1 Skyray fit son premier vol an Janvier 1951. C'est en 1947 que le projet fut lancé, suite à la demande d'un intercepteur embarqué à aile delta pour l'US Navy. La mise au point fut laborieuse, mais l'US Navy obtint finalement un avion manoeuvrable et doté de grandes qualité ascensionnelles ; de plus, le "Ford" est une excellente plate forme de tir : il est un des premiers appareils utilisant le missile air-air Sidewinder AIM-9B. Le 491ème et dernier exemplaire sortie des chaînes de fabrication en Décembre 1958. Le Ford fut retiré du service opérationnel en 1964. Quelques exemplaires volèrent jusqu'en 1969 pour le compte du centre d'essais de la Marine.
Les pièces sont, comme à l'habitude chez Tamiya,
de très bonne qualité : moulage quasi irréprochable, niveau
de détail élevé. L'avion est globalement décomposable
en 2 parties : l'avant (avec habitacle) et l'aile delta.
L'habitacle possède un niveau de détails plutôt élevé.
Manque la manette des gaz, et le siège est perfectible. Le brêlage
n'est pas représenté, ni même fourni en décal. Les
instruments de la planche de bord sont finement moulés en relief. Les
cadrans sont eux aussi moulé et on y appliquera une décal fournie
dans le kit. La verrière bien et on a la possibilité de la laissée
ouverte. Bizarre par contre car Tamiya a oublié de fournir de vérin
permettant cette option ! En regardant de plus près, on se rend compte
qu'une même décal va de l'arête dorsale jusqu'au dessus de
la partie mobile de la verrière... Tamiya n'a peut-être finalement
jamais eu l'intention de laisser la verrière ouverte ? L'aile delta possède
de nombreux détails. Les becs de bord d'attaque peuvent être sortis,
et les gros volets triangulaires peuvent être montés comme bon
nous semble car ils sont mobiles.
La tuyère ainsi que les entrées d'air sont bien représentés.
Pour ce qui est de trains d'atterrissage, il sont très bien rendus. On
aura juste à rajouter la tuyauterie, tout comme pour les puits de trains.
On commence par le poste de pilotage. Ayant fait l'acquisition
du cockpit en résine de Cutting Edge, on oubli celui de Tamiya. On intègre
celui-ci (sans grosses difficultés) dans les 2 demi fuselage avant. J'ai
pris la peine de lester l'appareil de 8 g, mais la résine étant
déjà lourde, ceci était franchement inutile. Par contre,
dans la maquette standard, Tamiya ne précise rien... dans le doute, mieux
vaut lui mettre un peu de plomb plutôt que de voir le Skyray pointer vers
le ciel...
Une fois la partie avant réalisé, on attaque la partie arrière.
On pourra représenter l'appareil avec les ailes repliées. Je choisis
de le représenter normalement. Suivez bien les instructions de la notice,
et tout se passe comme il faut. Pour refermer la partie arrière, c'est
un peu plus délicat. Le plus embêtant vient des volets triangulaires
situés de part et d'autres du réacteur. Ca coince un peu... Mais
bon, rien d'insurmontable, ça reste quand même du Tamiya ! On peut
s'occuper aussi des ailes et de la dérive. Une fois tout ces sous éléments
prêts, on peut les assembler les uns aux autres.
Les éléments de la tuyères se montent sans problème, avec un léger jus noir, on fait ressortir le relief des éléments. L'ensemble peut rejoindre la maquette une fois celle-ci achevée.
Une fois les éléments tous assemblés les uns aux autres, on peut attaquer les travaux de peinture, avant de rajouter tous les petits éléments situés sous l'avion (crochet de catapultage, crosse d'appontage...).J'ai choisit la décoration pour un appareil, le numéro 17 de la VFAW-3, avec sa jolie décoration de bleu avec étoiles jaunes. Le dessous sera peint en blanc brillant, tandis que le dessus sera intégralement peint en gris mouette brillant (FS16440). La mise ne peinture ne pose pas de problème, si ce n'est pour obtenir un brillant satisfaisant, mais là, pas de panique, il suffira de vernir l'appareil (de toute façon obligatoire pour la pose des décals). Le camouflage ne pose aucun problème. Attention tout de mêmes, Tamiya à commis une erreur. L'image de la boîte présente le dessus gris mouette brillant avec les partie mobiles blanches, tandis que la notice elle indique tout le dessus gris mouette brillant ?! Après vérification, l'auteur du dessin a lui raison (et non la notice), il faudra donc peindre les éléments mobiles en blanc brillant.
Une fois le gros oeuvre en peinture, il faudra passer à
la pose des décals... Certaines sont grandes, très grandes...
Et sur des surfaces pas vraiment plates... Heureusement, les produits assouplisseurs
sont là (heu, AeroSol et Aeroset, Soupline n'est pas là d'un grand
secours), et il falloir en user, même en abuser d'ailleurs. J'ai commencer
par la décal que j'estimais la plus complète. Comme ça,
si c'était un échec cuisant, pas trop de travail pour changer
d'appareil : la dérive. Comme pour le Corsair de Tamiya, les décals
sont franchement épaisses, mais elles se posent relativement bien. Il
ne faut pas rechigner sur l'assouplissant. Après une bonne dose juste
après la décal, j'en ai remis une après environ 4 heures.
Le résultat n'est pas parfait, quelques plis subsistent, peu visible
(je vous défis de les trouver sur mes photos, bon, je sais, la qualité
aide pas, même dans ma vitrine, à une vingtaine de centimètres,
ba circuler, y'a pas de défaut à voir ! ). Une fois la dérive
décorée, j'attaque l'arête dorsale et enfin, toutes les
autres, tant que j'arrive à manipuler la maquette sans mettre les doigts
sur des décals en cours de séchage. Comme pour la peinture, erreur
encore de Tamiya. La décal simulant la bande antireflet devant la verrière
préconiser par Tamiya est noire. Mais une photo du 17 montre elle que
celle-ce était grise (la décal est aussi fournie par Tamiya) et
non noire.
Ensuite, c'est un peu fade, ce blanc et se gris... allez, un peu de jus noir
dans les lignes de structures et hop le tour est jouer, on se retrouve avec
un appareil un peu plus réaliste, pas tout droit sorti d'usine. Attention,
les appareils avec ce type de camouflages étaient en général
peu sales (qualité de la peinture et soin plus réguliers ??),
donc ayez la main légère.
Enfin, on passe aux trains d'atterrissage, pas mal de pièces mais ils
se mettent en place sans aucun difficulté et avec une très bonne
précision pour la position. Une fois ceux-ci bien sécher (là,
faut pas hésiter à attendre pour le mettre sur ses pattes, question
d'éviter de se lever un matin et de retrouver votre avion en train de
faire le grand écart, et là biensûr, c'est sec, plus rien
à faire... rigoler pas, ça m'est déjà arriver...),
vous pouvez attaquez les crochets de catapultage, canons, crosse d'appontage
avec la roulette de queue, puis les bidons, lance roquettes et Sidewinder. Pour
la bidon, noter au passage, que là non plus, la pose des décals
n'est pas simple... alors, patience et produits assouplisseurs de rigueur.
Voilà finalement une belle maquette, d'un avion aux formes un peu exotiques, haut en couleurs (ça donne très bonne mine à une vitrine au teins ternes), et d'une bonne conception : beau travail Mr Tamiya ! En plus, pas mal d'accessoires existes (photodécoupe, résine pour le cockpit ou le système de repliage des ailes, planches de décals...) pour pousser plus loin encore, alors, cette maquette étant déjà une très bonne base, peut-être certains en feront-ils une bête de concours ??