![]() |
EE Lightning F6 |
![]() |
Echelle : |
1/48 |
Marque : | Airfix | |
Longueur : | 350 mm | |
Envergure : | 220 mm | |
Nombre de pièces : | 153 | |
Référence : | 09178 | |
Type : | plastique injecté | |
Lignes de structures : | en creux |
En ouvrant la boite relativement imposante, on découvre
l'étrange bête qu'est le Ligthning. La forme du fuselage, imposé
par les deux réacteurs superposés est caractéristique de
ce drôle d'avion. Drôle certes... mais aussi efficace. Pour tout
les détails, je vous conseille d'aller voir l'historique sur le site
de Seb, Cyanolite et Kéro.
Sinon, revenons à nos bouts de plastique. Il y en a pas mal, mais en
regardant, certains ne serviront pas car il faudra choisir les pièces
à utiliser en fonction de la version. Le niveau de détail, gravé,
est très bon ! Par curiosité, et surtout pour avoir eu des échos
alarmistes sur l'assemblage délicat, je décide sans attendre de
séparer des grappes les 2 demis fuselages et de les assembler à
blanc... Bon, bizarre... C'est pourtant dans ce sens là.... Ben peut-être
pas finalement.... Si, pourtant, ils sont bien dans le bon sens tout les deux
.. Ben alors, pourquoi ça touche que de temps en temps ?!!!
Bon, le ton est donné. La bête est belle, très belle...
mais va falloir la mériter ! Non, riez pas.... ce n'est certes, rien
de comparable avec du Short Run Hi-Tech, ou Classic Airframes... mais bon, par
rapport à mon expérience de maquettiste, habitué à
"regarder" les boîtes Tamiya ou Hasegawa se monter d'elles même
juste en secouant la boîte, l'assemblage du Lightning Airfix sera pour
moi une épreuve ! Un petit pas pour l'humanité, mais un grand
pas pour moi.
On va commencer sur les bons conseils de Seb par remplacer le cockpit d'origine, un peu pauvre en détail, par celui réalisé par Néoméga. Au fait, au passage, il faut choisir la version. Ce sera la F6. Donc, là, rien de particulier. On sépare délicatement les pièces de leur socle en résine à l'aide d'une petite scie, on ponce, on peint, on assemble. Là, rien de difficile. En ce qui concerne la notice Neomega, elle existe... et c'est tout ! Elle est tout simplement inutile, si ce n'est pour contrôler le nombre de pièces. En parallèle, on prépare l'entrée d'air, qu'il faudra bien lester au passage, et les tuyères. En effet, à la fermeture du fuselage, il faudra mettre tout ça dedans. Après des essais à blanc d'assemblage de l'entrée d'air et des tuyères, on voit que ça rentre dedans sans gros problème (il faut faire abstraction des défauts du fuselage, qui même sans rien dedans ne jointe pas correctement). Ensuite, on teste le cockpit en résine, une fois, deux fois, trois fois, avec des poncages féroces pour essayer de le faire rentrer. Allez, une quatrième fois pour voir ? Bon, on range tout sans écouter son instinct qui dit "Mais, si, vas y au marteau, ça va rentrer, tu verras !".
Quelques semaines plus tard, on craque de nouveau sur le look
excentrique du Lightning en passant devant la boite. Bon, allez, on y retourne.
On ponce, on gratte, on ponce, on gratte, on jure (il faut, ça détend
!), on gratte encore et miracle (enfin, on dira objectivement que c'est plutôt
grâce à la patience), ça rentre ! Avant d'assembler, n'oubliez
pas de percer tout ce qu'il faut ! Par précaution, je colle sur un demi
fuselage, l'entrée d'air et les tuyères, assemble le fuselage
(à blanc) et laisse sécher.Ensuite, on ouvre et on fait de même
avec le cockpit (à la cyano cette fois-ci), on assemble à blanc,
et on laisse sécher. Ensuite, on ferme définitivement. Je préfère
faire par étapes plutôt que de tout coller d'un coup, ça
fait un peut trop de choses à gérer, et 2 mains ne seraient pas
suffisantes. Allez, voilà déjà une première étape
de terminée, enfin, presque, car il va falloir poncer, mastiquer, poncer...
Ensuite, les ailes ? Non, faisons un truc simple, reposant. Genre, pourquoi
pas assembler les bidons qui seront sur les ailes ? Reposant j'ai dit... Jugez
par vous même...
Bon, là, pour m'en sortir, je colle juste l'extrémité
du bidon (sur 2 cm à peut près), et je laisse sécher, même
si de l'autre coté c'est loin de jointer. Ensuite, une fois bien sec,
je colle l'autre extrémité que je fais jointer en force, tenu
par de l'adhésif. On laisse sécher, et finalement on s'en sort
pas si mal !
Bon, passé l'épreuve des bidons, attaquons les ailes. Il ne faut
pas oublier de percer les trous pour les bidons avant des assembler. Donc, les
ailes s'assemble sans trop de mal. Une fois assembler, il faut les fixer au
fuselage... Aïe... Fixer, ca va aller, le seule soucis, c'est la grosse
rainure entre le fuselage et l'intrados... Bon, ben ce sera pour une autre fois....
Alors... ce raccord aile fuselage est des plus disgracieux.
Là, pas de miracle, à votre seau de mastic.. pardon, j'voulais
dire tube (plusieurs alors !), et on mastique, et ponce... une fois, deux fois...
enfin, autant de fois qu'il faudra. Allez, en voilà une de terminée
? Passons à l'autre !
Ayé, les ailes sont fixées et jointent à peu près
au fuselage. A peu près, j'avoue... ce n'est pas parfait, mais là,
difficile de faire mieux. Passons donc à la dérive : là,
grande surprise ! Elle se met en place sans le moindre problème ! Le
mastic est inutile ! Inutile de relire, vous ne rêvez pas ! On gardera
les gouvernes de profondeur pour la fin. On s'attaque à la verrière,
pas de gros problème si ce n'est qu'il faut avant mettre la planche de
bord.. et là encore, il va falloir bien travailler la résine pour
que tout cohabite dans de bonnes conditions.
Voilà ! Tout le principal y est pour pouvoir attaquer la peinture. Pour tout les petits appendices fragiles, je préfère les coller en dernier, sinon la maquette va être difficilement manipulable. Alors, c'est parti ! Je commence par la teinte la plus claire, soit le H332 de Gunze (correspondant au 166 Humbrol). Ensuite, on passe au H334 de Gunze (pour du 167 Humbrol) pour terminer avec le H335 Gunze (correspondant au 165 Humbrol). Il aura fallut utiliser un peu de bande cache Tamiya pour le masquage, mais là, par rapport au montage, la peinture est une vrai ballade ! Ensuite, il faudra faire la bande aluminium à l'avant de l'appareil en Chrome Silver de Modelmaster (au lieu du 191 Humbrol), le nez sera en vert intérieur Anglais (Modelmaster). On n'oubliera pas le haut de la dérive en noir et les puits de trains. Voilà ! Un coup de vernis brillant, et on peut poser les décals. Là, la pose est un peu délicate, les décals n'adhèrent pas très bien et sont un peu épaisses. Les produits Aeroset et Aerosol seront là d'un grand secours.
Les décals posés, on attaque la patine : un jus
noir sera passé dans la gravure. Pour réaliser ce jus, rien de
plus simple : de la peinture noire (enamel car le vernis est acrylique) que
l'on dilue avec 90 % d'essence F. Ensuite, au pinceau, on applique par capilarité
dans les lignes de structures.
Ensuite, on vernis matt la maquette et par endroit, j'utilise de la poudre de
pastel noir pour prononcer plus la patine. L'intérêt du vernis
matt est d'accrocher mieux le pastel... avec du satin c'ets plus difficile,
et du brillant, n'y pensez même pas ! On n'oubliera pas de traiter de
la même façon (vernis brillant / décals / jus / vernis matt
/ pastel) les bidons et gouvernes de profondeur. Le tout recevra une nouvelle
couche de vernis matt pour bien fixer le pastel, et hop ! V'là un Lightning
qui a beaucoup volé !
Il faut ensuite coller tous les appendices, en n'oubliant pas des peindres... On s'occupera aussi des trains d'atterrissage, en Chrome Silver de ModelMaster, puis un vernis brillant, puis un petit jus noir permettront des patiner et de ne pas contraster avec l'aspect vieilli de l'appareil.
On ajoute ensuite toutes les pièces restantes, mises en peinture selon la notice. Là, plus aucune difficulté !
Voilà un appareil franchement original, imposant et pour ce qui est des détails correctement traité par Airfix. Finalement, le gros des problèmes vient simplement du montage qui, même s'il n'est pas insurmontable, n'est franchement pas facile. Enfin, les décals ne sont vraiment pas à la hauteur et je conseille fortement de faire l'acquisition d'une autre planche !