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Etendard IV PRéalisé par Spook |
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Echelle : |
1/48 |
Marque : | Heller | |
Longueur : | 303 mm | |
Envergure : | 200 mm | |
Nombre de pièces : | 83 | |
Référence : | 80412 | |
Type : | plastique injecté | |
Lignes de structures : | en creux |
Après avoir trouver la monographie SupAir sur les Etendard et Super
Etendard dans une brocante, je me suis enfin décidé à
attaquer le montage de ce kit. La gravure est fine et le plastique est agréable
à travailler. Par contre le cockpit est un peu spartiate ; par contre
les trains et leurs logements sont jolis. Le kit ne permet de faire qu'un
IVP des années 60 -70 car il n'y a pas les détecteurs d'alerte
radar sur la dérive (cf dérive de Super Etendard). Les pylônes
extérieurs d'ailes ne sont pas fournis non plus.
Pour la doc, à part la monographie citée précédemment,
j'ai utilisé les photoscopes disponibles sur le site de Fanch et sur
le site FFSMC ainsi que l'article de montage présent sur le site de
l'AMV 83. L'article de Fanch sur le super Etendard paru dans WM m'a aussi
inspiré.
Côté accessoire, j'ai utilise un siège Mk4 Hi Tech et
une planche Extra Tech destiné au SUE. Cette planche fournit de superbes
aérofreins et des pièces utiles pour le cockpit.
On attaque par le cockpit, en utilisant les consoles latérales
et les parois verticales Extra Tech. Tout est peint en gris très foncé,
les boutons sont peint en blanc, puis l'ensemble est brossé à
sec en gris clair. Le tableau de bord est réalisé à partir
de la pièce Extra tech et de photodécoupe de récupération
en s'inspirant des photos du Sup Air. On ajoute les sangles et les poignées
d'éjection sur le siège dont l'armature est peinte en noir.
Les différents coussins sont vert et kaki avec les sangles en bleue
ou beige. On en profite aussi pour refaire la poignée des gaz avec
un demi disque et du plastique étiré.
Le fuselage est séparé en deux : dessus / dessous + deux pièces
pour reproduire le dessous de l'avant du fuselage. Le nez est en deux parties
avec les ouvertures pour mettre les hublots protégeant les caméras.
Ayant eu la flemme de représenter les caméras, la fin interne
des hublots est peinte en noir brillant. L'ensemble est ensuite assembler
sans oublier d'emprisonner l'aile et la tuyère (fort jolie au passage)
dans le fuselage. Vu le nombre de pièces à aligner, sortez le
mastic, il y en a besoin quasiment à chaque joint. Vient ensuite la
mise en place des entrée d'air et des pièges à couche
limite : là encore mastiquage et ponçage (très acrobatique
d'ailleurs
). Il faut aussi refaire l'extrémité de la perche
de ravitaillement qui ne ressemble à rien. Personnellement, j'ai gréffé
l'extrémité d'une perche de A-4 Hasegawa.
Puis collage des ailes et des volets : là ça
va, les ajustements sont un peu meilleurs. Viennent ensuite la dérive
et les profondeurs. Il faut supprimer le pitot de dérive et le remplacer
par un tube de seringue. Pour copier Fanch et son SUE, j'ai braqué
les gouvernes de profondeur. Hors la plaque supportant la gouverne est moulée
intégralement avec la dérive. J'ai pris son contour avec du
calque et refait la pièce dans de la carte plastique puis j'ai poncé
ma dérive. J'ai désolidarisé les profondeurs et insérer
le cône (du parachute ?) dans la dérive. Puis j'ai collé
la dérive sur le fuselage, attention à l'équerrage mais
le joint est bon. Il faut ensuite reprendre la gravure des ailes qui sont
celles d'un SUE en rebouchant certaines trappes et en gravant les antennes
du détecteur d'alerte radar. Le plan Sup Air est utile pour cette opération.
Après assemblages des aérofreins, masquage et mise en place
de la verrière, on passe à la peinture. Tous les logements de
trains sont alu mat (metalizer + vernis), les dessous est blanc et l'extrados
est gris bleu foncé (extra dark sea grey). On repasse l'intérieur
des panneaux avec la teinte éclaircie, puis un voile de la teinte originale
fond l'ensemble. On passe une couche de vernis brillant, on pose les décals
(mélange de carpéna et de ceux de la boite) puis un jus gris
foncé dans le gravure termine la patine.
Les finitions consistent à poser les bidons et la
nacelle reco sous le ventre ainsi que les trains et les parties repliables
des ailes. Heller a eu la bonne idée de fournir les feux de position
en plastique transparent. Il faut cependant refaire celui placé sur
le haut du fuselage. On colle ensuite les antennes (que j'aurais du refaire
en carte plastique pour plus de finesse, tant pis !) et le pitot.
Et voilà ! C'est fini. Je me suis bien amusé à monter
ce kit qui n'est pas franchement difficile mais qui nécessite du soin
au montage. De plus, on peut trouver cette maquette pas trop chère
sur Ebay ou dans les expos, la planche extra tech est elle aussi tout à
fait abordable. Bref, pour un somme raisonnable, on peut monter un avion sympa
et que l'on ne voit pas monté tous les jours tout en encourageant notre
fabricant national.