Pour commencer le Junker 635 alias Heinkel 635 alias Dornier 335Z, bref tout le monde a trempé dans ce projet.
Je suis parti d´une illustration du site
http://www.luft46.com
En particulier pour le schéma de camouflage.
J´ai ensuite dégotté sur le net, une mine sur le Do 335 et ses dérivés
http://xplanes.free.fr/do335/do335-1.htm en Frrrancois en plus !!!!
A la mi-1944, Junkers récupère chez Heinkel le programme d'avion de reconnaissance à longue portée Dornier 335-Z (Z pour Zwilling, ou jumelé). En raison de son expérience des appareils à fuselage jumelé (He-111 Z) Heinkel devait assister Dornier pour construire un tel avion.
Après avoir rencontré des ingénieurs de Dornier et de Heinkel, le professeur Heinrich Hertel constate que le premier prototype du Dornier 335 Z ne sera pas prêt avant fin 1945. Il décide alors de travailler sur le projet 1075.01-21/W 00304, qui comportait beaucoup moins de modification, et prévoit que le premier prototype sera prêt en février 1945.
Après quelques modifications (nouvelles roues principales, fuselages rallongés et un plan central de corde et de longueur supérieure), le RLM autorise la désignation Ju-635 pour l'appareil. Un ordre d'achat pour quatre prototypes et six avions de pré série est alors notifié au constructeur.
Le Ju 635 devait utiliser deux fuselages de Dornier 335 modifiés, jumelés par une section de voilure centrale de corde constante. Les panneaux externes d'aile étaient légèrement en flèche, et deux réser-voirs de 1200 litres pourraient être portés sous les ailes pour augmenter l'autonomie de l'appareil.
Quatre moteurs Daimler Benz 603E-1 devait fournir la puissance, un dans chaque nez de fuselage et les deux autres dans chaque parties arrières des fuselages entrainant les hélices par l'intermédiaire d'un long arbre. Le carburant était stocké dans dix réservoirs internes d'aile, et quatre dans chaque fuselages.
Dans le fuselage gauche, deux appareils photo Rb 50/30 était installé (ou un appareil photo et un réservoir de 250 litres de carburant) et le comparti-ment droit emportait des bombes de marquage de cible de 60 kilogrammes.
Un équipage de trois personnes était prévu, avec la possibilité d'en accueillir quatre par la suite. Le pilote et l'opérateur de radio étaient installés dans le fuselage gauche et un deuxième pilote dans le fuselage droit. Le quatrième membre d'équipage (navigateur) devait être également dans le fuselage droit.
Le train d'atterrissage devait se composer de deux roues avant (une sous chaque nez de fuselage), deux roues principales qui étaient équipées de garde boue pour protéger les prises arrière de radiateur, et une cinquième roue largable située sous le plan central, et équipé d'un parachute pour la récupération. Les roues principales devaient être des roues de Ju 352 modifiées. Deux fusée d'appoint Walter devait faci-liter le décollage. Un radar devait être utilisé, et aucun armement n'était prévu pour favoriser l'autonomie et la vitesse.
Vers la fin 44, le gouvernement Allemand a approché les Japonais au sujet de certains avion, entres autres le Ju 635. Bien que très impressionnés par les capacités du Ju 635 les japonais n'ont pas donné suite au projet. Début 1945, le modèle de soufflerie avait été testé et des maquettes d'habitacle avaient été construites.
Mais en février 1945, en raison de la détérioration de la situation militaire, tous les travaux sur le Ju 635 seront arrêtés.
Alors en maquette, pour ceux que ca interresse, Sharkit a sorti récemment un kit complet en résine au 1/72 avec toutes les caractéristiques spécifiques (fuselages rallongé, cockpit agrandi).
J´avais, en ce qui me concerne, trouvé sur Ebay un obscur kit de conversion, comprenant dans le paquet : le kit lui même (troncon central et ailes en résine) + 2 kit de Dornier 335 de Revell et ô joie, ô stupeur le fuselage complet en résine pour faire un Do P254 (Do335 a propulsion mixte, avec réacteur a l´arriere).
Le tout pour 15 roros, je dis bravo!!!!
Donc je confirme le modèle fait est plus un Do335 Z qu´un Ju 635 et le collage des ailes et refaire intégralement le dessous de chaques fuselage ne fut pas QUE de la tarte! (les ailes revell sont d´un seul te-nant incluant le fuselage inférieur!).
Je voulais un camouflage trés sombre, résultat la délimitation des deux couleurs ne se voit presque plus (enfin, elle se voit mieux en réalité qu´en photo).
J´ai testé un jus blanc pour faire ressortir les lignes de structures.
Le même, moteurs allumés.....résultats les moteurs arrières refusent de tourner
Et évidemment quand les moteurs arriéres fonctionnent, c´est ceux avant qui plantent
Et une tit vu du dessus pour la route
Contrairement a Messerschmitt ou Blohm und Voss, Dornier ne se lâcha pas sur le nombre de prototypes improbables avant la fin de la guerre, peut être focalisé sur un appareil déjà passablement révolutionnaire pour l´époque, a savoir son Do-335. Les solutions retenues pour les quelques projets Dornier restent relativement classique, sans trace de réacteur, d´aile en flèches ou d´aile volante. Ils semblent plus réalistes aussi.
Leur nombre est limité...j´ai dénombré :
l´hydravion Do-192 et sa version militaire Do-214

l´hydravion Do-216

le chasseur bombardier Do-247

le bimoteur Do-252

et l´évolution biréacteur du Do-335, le Do-P256

J´y rajouterai personnellement la version haute altitude du Do-335 ainsi que sa version a propulsion mixte.

La paternité de la version Zwilling grandement mo-difiée du Do-335 peut être indifféremment accordée a Dornier pour les cellules ou a Heinkel puis Junkers (sous le patronyme de Ju-635) pour le développement et la mock-up...bref tout le monde y a trempé!! Sharkit nous permet de le monter au 1/72 ème (l´un des prochains montages)

Le Do-247 d´Unicraft traine dans mon stock depuis un temps certain....il va falloir lui faire un sort.( a moins que ce soit lui qui ai ma peau)
Ce projet a existé dans au moins six versions qui différaient simplement par le type de motorisation. Les détails sur ces appareils sont indisponibles. Ce nouveau design avec son moteur propulsif et les ailes en flèche, utilisait une aérodynamique innovante pour l'époque, et annonçait des performances comparables à celles du Do-335, plus grand et plus lourd, mais bimoteur.
Plus que tout, le pilote aurait apprécié une visibilité bien meilleure et l'installation de l'armement dans le nez n'aurait pas posé de problèmes.
Dans la mesure du possible, le P.247 devait employer un éventail de composants pris directement sur le Do-335 de production, telle que le train d'at-terrissage et les empennages, afin de réduire au mi-nimum le développement et le temps de mise en production.
Igor a sous traité son modèle a Hasegaya (voir Tamigawa).
Des pièces parfaites, une gravure tout en finesse, des petites pièces détaillées, une couleur se rapprochant d´un kit en injecté....c´est parfait!!!!
...
...
...
...
Bon, bon OK, ca c´est après deux mois de travail préparatoire, mais comment veux tu que j´attrape le chaland avec des photos des pièces a l´origine.
Comme quoi aprés dégraissage, décarottage, refor-mage, rebouchage, regravurage, reponcage généralisé, percage des entrées d´air et pulvérisation d´un appret, on a un kit tout a fait potable.
Unicraft c´est achtement bien, montez z-en !!!!
Bref on affine, on regratte, on reconstitue, on plombe, on repeint...tout ca pour arriver a quelque chose un poil plus présentable.
On met l´avion en double croix, ailes et empennages (et là ca porte vraiment bien son nom)
Sintofer /Gemey a chaque jonction pour lisser les joints.
On masque la verrière et un petit pschitt vert pour la couleur intérieure des montants et voilà, l´avion est prêt pour la peinture...
...
...
Ah j´oubliai le test de solidité propre a chaque Uni-craft...pour cela, c´est relativement facile a effectuer, il s´agit, par une habile manipulation (par exemple lors du transport de 50 cm vers la hotte a peinture), de faire voltiger gracieusement l´appareil avant de le projeter avec moulte force contre le sol en béton.
Une exclamation du genre "crotte, zut, damned", mais en vérité nettement plus proche de "*******, ******** et re********", permet de valider définitivement le dit test.
Bref c´est réparable mais ca porte saur les nerfs.
Journée RLM Vulgaris et pschittage en série.
Pour commencer un ti pschitt d´appret, détecteur de pétouille, donc reponcage, reenduit, reponcage, re appret.....etc...etc jusqu´à en arriver là....c´est a dire sans doute ceux que ce qui font du Mach 2 obtienne au bout d´une journée.
J´adore l´étape de l´apprêt, je me sors de ma période poussièreuse!!!
Un ti coup d´Alclad alu pour faire propre et pour solidifier le tout.
Préombrage comme un goret dans la foulée (appret et Alclad sèchent vite). C´est pas bô, c´est pas droit, mais c´est pas le but !
RLM Vulgaris égal du ben classique dans les teintes.
On commence par du RML 82 hellgrün super dilué.
On ne voit que le préombrage mais les couches suivantes vont y remédier.
Ensuite tâchounettes méga diluées de RLM 71 Braun Violett.
Sans pause et dans le frais le RLM 76 Hellblau et pulvérisé sous le bidon puis en remontant sur les flancs et sur les bords d´attaque.
En trois quart d´heure le tout est torché, le plus long est encore d´attendre que le tout séche pour une couche de Klir salvatrice.
J´entame l´écaillage, un petit grattage léger hein, pas non plus tout ruiner en virant le dernier masque pour une Balkankreuz, ca serait dommage hein !!! Hein ????
Et m**** !!!!!
Notons tout de même que le camouflage est parfaitement préservé....sur le morceau d´Oramask !!!!!
Alors repschitt du camo, remasquage, déballage trés précausionneux, et grattage tel qu´il avait été prévu à l´origine.
Bientôt les jus, le vernis, les trains, l´hélice et la destruction du modèle dans une chute/incendie/dissolution dans du Gibolin (au choix)..... il vient d´éviter de justesse le pot de cyano a moitié répandu sur l´établi (ca fume et ca chauffe, étrange) donc son destin est tracé.
Et un Unicraft de plus qui n´en est terminé, c´est tout de même le meilleur moment avec ce fabriquant.
Le camouflage bien classique qui soulage de temps en temps. L´étude de l´avion date de fin 1943 donc je préfère ne pas trop m´éloigner des camouflages fin de guerre.
Je ne regrette pas d´avoir refait les pipes d´échappement, celles du père Igor sont juste immondes (ah n´a pas graveleux)
J´ai peut être eu la main un poil lourde sur l´écaillage mais vu que la gravure a quasi disparue lors du combat contre la pâte a crêpe, cela permet d´animer un peu.
Les trains on t été un peu galère a positionner et ont été racourci/rapprocher un bon nombre de fois.
Il faudra que je me mette a faire mes feux de position en plastique transparant, dans de la résine ca me fait encore un peu peur!!!! (et il faut que je trouve les brosses a dent adéquates, les grappes d´injecté j´ai pas !)
L´un des rares appareils allemand avec une hélice quadripale d´ailleurs (et bien lourdos a coller/positionner)