SPANGDAHLEM A.B. en 1987 au 1/48 ... (à partir de la page 8)

[wildweasel]

Salut Oliv,

Un exercice se prépare sur Spang ... Atlantic Fire !

Ça va desserrer grave ...

[ICEMAN 67]

Salut Phil,

je prépare la force de projection (Euh rien que 8 jets, ça vous va Monsieur?) le temps de préparer le brief et feu
Je vais faire préparer un Tornado GR1 pour faire de la désignation sur SpangMarsan ....

Olivvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvv

[wildweasel]

Salut oliv,

Bon l'exercice est fixé mais pas la date ... on a le temps ...

A bientôt des nouveautés ...

[wildweasel]

La vigie est enfin en construction ... Pas facile du tout !!!

Mais bon à force de découper du carton j'ai fini par comprendre les formes ... Pas facile sans plan ni notion d'architecture ...

[wildweasel]

To be continued ...

[HOULES]

Les belettes retrouvent le nid

[vroux68]

Extra !!!!

[wildweasel]

Merci mais il y a encore du travail ...

[wildweasel]

Bonjour à tous,

Petite mise à jour ...

A suivre ...

[wildweasel]

Les belettes retrouvent le nid

Bonsoir Julien Oui elles rentrent ...



A bientôt ...

[wildweasel]

Bonjour à tous,

Spangdahlem en 1987 oui mais vers le 20 avril ... Alors la végétation est en fleur ...

Merci à Monsieur X? qui m'a donné les poudres à l'expo de Pessac ... Super !

Jugez par vous même



Les murs pare éclats ont pris place sur les alvéoles du fond ...



A suivre ...

[fombec6]

Tout cela est impressionnant!

[dams301]

Plus ça va, plus ça a de la gueule

[Patrick]

Super projet que je suis sans commenter depuis longtemps.
Tout est très finement réalisé et avec ce mur peint, ca prend vraiment une autre dimension!
Allez, juste histoire de dire : le roadster BMW Z3 qui est devant le mat n'existait pas en 1987 (premiers exemplaires sont sortis en 1995). Mais c'est pas bien grave...
P.

[wildweasel]

Bonsoir Patrick

Merci pour les compliments...

Pour les voitures je sais que ce n'est pas bon ... mais j'ai pris les voitures que j'ai trouvé dans la chambre de mon fils ... père indigne que je suis ...

Une partie de La collection 007 ... alors forcément pour l'échelle c'est raté et pour les dates il y a des coquilles ...

Le but est toujours de reproduire la vie ... alors voitures civiles obligatoires ...

A bientôt

[wildweasel]

Tout cela est impressionnant!

Merci Sergio...

[wildweasel]

Plus ça va, plus ça a de la gueule

Oui et ça va continuer ...

[wildweasel]

Bonjour à Tous,

un peu de repos après cette période estival pour certain et de labeur pour d'autres ...

donc des photos supplémentaires ...

A bientôt

[vroux68]

On a hâte !

[jbb4]

Bonjour Wildweasel,

Toujours aussi impressionnant.
Il faut que je vienne voir ça l'année prochaine.
En attendant, excellentes fêtes de fin d'année.

jbb4

[wildweasel]

UN REPAIRE DE WILD WEASEL POUR MAQUETTISTE NOSTALGIQUE ! ! !


Préambule

Avant de commencer le récit de cette aventure, il me parait judicieux de préciser certains points. Tout d’abord, cette réalisation un peu folle n’a été possible que grâce à la complicité d’un autre maquettiste. Elle a permis de tout échafauder tout en partageant notre savoir. Afin d’être à la fois précis et concis on pourrait résumer cette aventure par deux mots : nostalgie et challenge ! En effet, reproduire ce qui n’existe plus mais que l’on a connu, provoque de la nostalgie ! En ce qui me concerne, c’est la passion démesurée pour un avion et sa mission, le F-4G Phantom II qui motive cette déraison. Cet avion a un je ne sais quoi, qui provoque chez moi une sensation étrange. Un mélange d’émotion et d’admiration ! Nous sommes en 1987, et quelque chose me dit que vu la cadence à laquelle les vieux avions sont retirés dans l’USAF il ne va pas tarder à être limogé et cela m’attriste … On parle de son retrait autant que de son successeur(s) … Un évènement majeur qui va combler cette passion s’est produit la semaine de mes trente ans et fut pour moi extraordinaire …







Capt S. Hubin ... Départ pour une mission SEAD ...

Trois F-4G de Spang viennent sur la base de Mont de Marsan dans le cadre d’un exercice. Durant cette semaine, le mercredi 23 octobre 1987, j’ai effectué un vol en Mirage F1B (place arrière) en formation avec un F-4G ... (photo) Le vol était un vol d'XP, et au retour nous devions rejoindre le F-4G sur Captieux et rentrer pour une arrivée au break … Il faisait sa mission SEAD sur le champ de tir et nous l'avons rassemblé sur ses dernières passes. Pour moi ce vol a été inoubliable ! Survoler des SAM exotiques en formation avec cet avion de légende en sachant qu'à son bord il y avait un EWO de légende ! Tout ça ne m’a pas laissé indifférent …



Lt Col Dennis B Haney
Photo prise pendant sa remise de décoration en 2013 ... oui un aviateur célèbre dans l'histoire de l'USAF
Lt. Gen. Jan-Marc Jouas, 7th Air Force commander awards the Silver Star to Lt. Col. Dennis Haney, for gallantry in action during the Vietnam War, Fort Myer, Va., Nov. 1, 2013. Then, Capt. Haney operated as an electronic warfare officer on an F-4C Wild Weasel providing close air support for the B-52 Stratofortress during Linebacker II, Dec. 18, 1972. In the same ceremony, Jouas presented the Silver Star to Mrs. Jane Tidwell, wife of Capt. Robert Tidwell, who was the pilot for Haney's F-4C during that mission. The Silver Star was established by an Act of Congress on July 9, 1918 and is the third highest honor military decoration for valor that can be awarded. The medal is awarded for gallantry in action against an enemy of the United States.



Capt S. Hubin vole aujourd'hui en tant que CdB dans une compagnie aérienne ...

Ma passion pour cet avion et sa mission était à son comble et força l’admiration des équipages de Spang … Nous avons gardé le contact et entretenons toujours une correspondance. Alors la fin du F-4G fut abordée et ce fut pour moi le point noir de cette semaine … Je ne pouvais le concevoir, l’imaginer ! Encore aujourd’hui et pourtant ! Je voulais, d’une certaine manière, qu’il perdure dans son environnement … Cette semaine fut sans aucun doute le début d’une longue gestation qui donna naissance à cette maquette.



Cette photo est idéale pour caler l'angle des verrières ouvertes sur nos maquettes de F-4 ...

Pour le challenge, et cela nous ramènera aux maquettes, nous rêvions de fabriquer un grand diorama, comme beaucoup de maquettistes, quelque chose de hors norme dans l’esprit d’un réseau ferroviaire, mais au 1/48ième. Notre « train électrique » sera une base aérienne, puisqu’elle permet de présenter une multitude d’avions. Le F-4G vit à Spangdahlem donc ce sera cette base qui sera visée dans ce projet.
Par rapport à la version initiale de cet article que certain qualifièrent de « Roman », j’ai expurgé certains détails qui n’apportaient rien dans la compréhension de la réalisation de ce projet. Pour arriver au bout d’une réalisation comme celle là, il faut avoir en tête que la différence entre un rêve et un projet, c'est l'investissement qu'on y met …

1ière PARTIE

1.1 Le choix et les raisons :

Il va sans dire que la base de Spangdahlem incarne parfaitement la mission Wild Weasel en Europe. Située au Nord de Trêves en Allemagne, elle abrite en 1987 le 52nd TFW et ses trois escadrons, le 23rd, le 81st et le 480th TFS. L’avantage de cette base, hors mis le fait que ce lieu est indissociable du F-4G en Europe, réside sur son aménagement tout en longueur de ses infrastructures aéronautiques. D’autres parts elle possède deux types de hangarettes, 1ière et 2ième générations, ce qui augmente la diversité et la rend ainsi plus attractive. Enfin, mais là c’est juste pour le fun, elle fut construite par la France pendant nos années OTAN d’après-guerre. On pourra y installer les avions du Wing mais aussi les avions de passages et l’Europe, donc l’OTAN, en possède beaucoup, de types différents avec des camouflages très variés et spécifique à chaque pays.
Pour ce qui est du choix de l’année, elle correspond au retrait des F-4E volant de concert avec les F-4G et à l’arrivée du F-16C pour les remplacer. D’un point de vue maquettisme, si l’on ajoute les quelques F-16 biplaces affectés dans les escadrons nous arrivons à quatre types d'avions différents. Il faut souligner que seul le 52nd TFW a mis en œuvre au sein d’un même escadron deux types d’avions différents. De plus, cette année avait encore un autre intérêt. Bien que le camouflage Euro-one était majoritaire, il restait des F-4 camouflés en SEA Wraparround ! Certain sont passés du SEA au Hill Grey en sautant l'étape Euro-One. Ces différences de robes donnait un attrait supplémentaire à cette réalisation.
Par ailleurs, cette période est très intéressante d’un point de vue aéronautique. La grande diversité d’avions composant les Armées de l’air de notre vieille Europe fait cohabiter des aéronefs de toutes générations. Il n’était pas rare de voir stationnés sur un même parking un RF-84F hellénique et un CF-18 canadien, ou un Fiat G-91 portugais aux côtés d’un F-16 C de l’Oncle Sam flambant neuf !
(Uncle Sam U.S.)

1.2 Philosophie de réalisation et optimisation :

Pas question de faire une maquette de base aérienne et de mettre quelques avions pour décorer. Non, c’est l’inverse ! Un projet comme celui-ci n’avait comme seule ambition d’embellir l’arrière-plan de nos maquettes, de pouvoir les mettre en situation … ainsi de faire de belles photos de nos oiseaux préférés ! Comme pour tout autre diorama, il allait reproduire la « vie » ! Ici l’activité d’une base aérienne avec des saynètes diverses autour des avions mais aussi des situations mettant en scène les personnels dans leur environnement.
En premier lieu il y a l’échelle : nous aimons le 48ième car elle se distingue par un bon compromis du niveau de détail. En effet, celle-ci traduit un objet qui par sa taille, l’assimile à une distance d’observation, permettant de visualiser le juste nécessaire. Ce raisonnement est personnel et chacun a le droit d’avoir ses préférences. Cette constatation faite pour les avions, elle se vérifie aussi pour le reste. Il fallait donc que les bâtiments possèdent un bon niveau de détails. Le réalisme allait en dépendre. Pas question donc de simplifier de ce côté-là.
C’est le ferroviaire qui nous a guidé. Si l’on contemple un réseau on s’aperçoit que tout est à l’échelle et seules les distances séparant chaque bâtiment ou chaque lieu sont réduits. Il y avait aussi la solution de marier les échelles afin de forcer une perspective. Cela obligeait à regarder le décor du même côté. Cette solution n’a pas été retenue.
L’avantage de faire une maquette de cette taille à deux c’est que le rôle de « locomotive » s’alterne en fonction du sujet traité. Tantôt c’est l’un qui a l’idée de comment faire tantôt c’est l’autre … et la mécanique de l’émulation se met en marche.
L’inconvénient réside sur le fait que chacun en a une moitié et que cela rend incompatible le positionnement des bâtiments sur le plan de la localisation réelle.

1.3- Remembrement et extension :

C’est à l’été 2002 que je me suis retrouvé seul avec l’intégralité du diorama. Certes plus facile pour gérer la conformité du lieu, mais sacrément plus lourd d’un point de vue logistique. La vie parisienne a eu raison de l’encombrement qu’un tel diorama peut engendrer et mon collaborateur me céda sa partie. C’était le moment idéal pour faire un remembrement du total et remettre les bâtiments au bon endroit. Donc après une longue période de stockage (1996-2006) le projet allait redémarrer. Pour ce qui est de sa représentation, cela ressemblerait plus à la réalité, mais la surface totale allait être un peu augmentée …

Mis à part les bâtiments, une grande partie était à refaire ou à adapter … Après avoir couché sur des plans la disposition des aires de stationnement et leur bâtiment associé, il ne restait plus qu’à se lancer dans l’achat des matériaux. La technique de fabrication pour la réalisation des sols n’a pas évoluée durant la construction de ce décor. Après avoir tracé sur le bois les zones dédiées au roulage, celles affectées au stationnement et celles qui devaient rester en terre battue, le travail pouvait commencer. Il faut enduire le bois de colle blanche légèrement diluée et tremper le papier à coller dans l’eau. Ensuite, on applique cette feuille à dessin, feuille par feuille, à la façon papier peint. Il est ici important de sécher le papier dès qu’il est posé à l’aide d’un sèche-cheveux afin qu’aucune bulle d’air n’apparaisse. Le mieux étant de faire cette opération l'été !!! en effet, il suffit d’exposer les planches en plein soleil ! Le papier se tend et la colle sèche en quelques secondes. GARANTIS ! Pour le goudron, on utilisera des feuilles de papier noir alors que pour les aires de stationnement, qui sont dans la réalité en béton, on utilise les différents gris que l’on trouve dans ces types de références. La base de Spangdahlem est dense en constructions en tout genre. Cela allait donc imposer certaines simplifications. Le but n’était pas de reproduire avec exactitude la base de « Spang » mais de faire une maquette qui en avait les traits et dont l’aménagement était dans le même style que la vraie !
Je me suis axé sur la partie centrale. Celle qui est représentative du lieu. Le grand demi-tonneau, le modèle avec ses grosses doubles portes, située à gauche de la tour de contrôle allait être le point de départ.









Derrière lui, à environ 3m, le grand hangar de maintenance. Cette ligne allait délimiter le côté gauche.





En se déplaçant vers la droite, j’ai représenté tout ce que l’on y trouve en termes de bâtiments principaux en réduisant judicieusement les distances les séparant, et en adaptant la réalité aux contraintes de la reproduction. Au total a été construit un ensemble de six demi-tonneaux (TAB-V) intégrés dans leurs alvéoles, ainsi que les principaux hangars de maintenance, des citernes de carburant, différents relais électriques et un mirador d’observation dédié à la protection.
Certains ont été confectionnés, faute de documents précis, sans chercher à reproduire les modèles implantés sur cette base. D’autres, sont quant à eux proches de la réplique des vrais. Il faut être conscient, que sur la durée de réalisation, l’accès à certaines informations est devenu possible grâce notamment à Internet.
Pour les zones devant rester en herbe et terre battue, j’ai employé du « Styrodur ». Idéal pour réaliser les mouvements du terrain. Ce produit, est du polystyrène extrudé, de couleur jaune clair. Il est utilisé comme isolant dans la construction de certains bâtiments. Une fois en possession des différents dénivelés, j’ai appliqué de la colle à carrelage pour durcir les bas-reliefs. Puis l’ensemble fut recouvert par de la terre tamisée sur un lit de colle blanche. Cette croûte bien sèche, il ne restait qu’à semer la pelouse … la végétation a été représentée par du lichen pour simuler des bosquets et là tout est bon pour aller se balader le dimanche en forêt … Les arbres sont issus de la taille de troène, dont les rameaux restituent assez bien le branchage, et de lichen pour les dernières brindilles. Les sapins sont achetés dans des magasins spécialisés dans le ferroviaire. Quelques bouleaux sont réalisés en écume de mer trouvée chez un fleuriste …
Un autre bâtiment a son importance, le mirador situé à l’Est. Un bon nombre de reportages effectués à l’époque sur cette base laissent apparaître cette architecture un peu vieillotte ! Il a été fabriqué dans un souci « d’arrière-plan », mais aussi pour que ceux qui connaissent les lieux, retrouvent les repères géographiques et comprennent la simplification dans la réduction des distances. (cf. plan)















en attendant l'impression sur décalque vierge, j'ai voulu voir ce que cela allait donner ...



La profondeur de champ, compte tenu de tout ce qui a été évoqué précédemment était d’une importance capitale. Un autre hangar fut réalisé pour que le coup d’œil donne l’illusion du lieu. Situé au nord de la TWR ce bâtiment est aussi large que profond (55 X 55) et possède deux appentis. Une cheminée sur la gauche casse la symétrie de cet édifice. Il a été réalisé sur des souvenirs visuels et de ce fait n’est pas la réplique du vrai ! Mais un hangar reste un hangar !






De plus cette zone est proche, dans la vraie vie, de l’entrée de la base de cette époque. Alors sans chercher à reproduire cette partie avec exactitude, il y avait là une belle opportunité pour faire une zone non aéronautique mais plus « zone vie » … carrefour, panneaux de signalisation … mais aussi d’y insérer un EF-4C sur stèle (qui n’existe pas dans la réalité), véhicules et personnages civils, cabine téléphonique, enfin tout ce que l’on peut voir sur une base … En what if ! J’ai aussi amélioré l’intérieur des bâtiments existants. Le grand hangar a reçu des poutres de soutènement supplémentaires, histoire « d’habiller » les murs, du vrai faux câblage électrique, un compresseur d’air ainsi qu’un caisson de ventilation. Des décorations murales ont été installées, et les bureaux ont reçu l’éclairage. Ils ont été aménagés et habités … Les hangarettes ont quant à elles reçu une deuxième couche de carton ondulé, pour doubler leur épaisseur, offrant ainsi un plus grand réalisme.

1.4 Intégration au musée de la base aérienne 118 de Mont de Marsan :

Fin 2012, alors que le musée de la BA 118 se met en place avec son parcours historique et chronologique, on me demande si je serais intéressé pour mettre le décor de la base de Spang dans le musée … à cet instant on ne parle pas encore de salle dédiée à l’Otan, mais d’une salle dite « maquette » présentant une base aérienne en modèle réduit. Son installation débutera en avril 2013.
Forcés de constater que ce lieu est fortement apprécié des visiteurs du musée, les organisateurs ont l’idée de l’intégrer totalement au parcours des visites …
Parallèlement, les négociations pour devenir Musée de L’Armée de l’air sont lancées et les dirigeants de l’État-major décident de venir visiter notre espace patrimonial. Comme cette base fait partie bien évidement de l’OTAN elle peut à travers les avions représentés donner une idée assez juste du parc Européen de l’époque.




Un total de 24 mannequins seront en tenue de travail chemise/pantalon pour chaque pays membres, comme le Capitaine de l'AAF.

Bien entendu, un nombre important de maquettes d’avions de toutes sortes complétera au fur et à mesure cette maquette de base aérienne.
Les cotes sont aujourd’hui figées à 12,60m de long sur 4.55m au plus large !!!

Voici les photos des travaux d'agrandissement ou plutôt de bouchage de trous afin d'avoir un diorama en grand rectangle ...










Dimensions TAB-V au 1/48ième :

USAFE TAB VEE - Arc en plein cintre de 24 pieds de rayon, 48 pieds de large sur 100,8 pieds de long, fermeture avant en forme de proue, charnière verticale, porte encastrée.
Abri d'avion de première génération (TAB VEE modifié). Arc en plein cintre de 24 pieds de rayon, 48 pieds de large sur 100,8 pieds de long, fermeture avant en forme de proue, ouverture latérale, porte extérieure affleurante.
Abri pour avions de deuxième génération. Arche pseudo-elliptique à double rayon de 29,4 pieds, 82 pieds de large sur 124 pieds de long, panneau vertical en béton armé, ouvrant latéralement, coulissant, porte extérieure affleurante.
Abri pour avions de troisième génération. Arche pseudo-elliptique à double rayon de 27,4 pieds, 70,8 pieds de large sur 120 pieds de long, panneau vertical en béton armé, ouvrant latéralement, coulissant, porte extérieure affleurante. Porte personnel d'un côté avec barricade.
TAB VEE coréen. Arc en plein cintre de 24 pieds de rayon, 48 pieds de large sur 100,8 pieds de long, devant ouvert. Orifice d'échappement dans la paroi arrière protégé uniquement par une barricade de déflecteur de souffle (sinon identique à USAFE TAB VEE). Lorsque des portes renforcées sont installées, considérez ces abris comme TAB VEE Modifié.
Flux coréen - Construit à partir d'un dessin de troisième génération mais omet la porte d'entrée, le mur arrière et la porte du personnel, 70,8 pieds de large sur 120 pieds de long, 27,4 pieds à double rayon, arc pseudoelliptique.

1ère génération :

Simplification

Rayon ou hauteur = 15 cm
Diamètre ou largeur = 30 cm
Longueur totale = 63 cm

2ième génération :

Simplification

Hauteur = 17.5 cm
Largeur = 45.0 cm
Longueur totale = 77.5 cm

NOTA : plusieurs TAB-V de forme analogue à la deuxième génération existent à travers le monde. Appelés de troisième et quatrième génération, elles ne diffèrent que par leurs dimensions et Il est parfois difficile de s’y retrouver !
Plan de la base de 1987 avec la zone qui délimite le décor :
On peut observer qu’à cette époque il n’existait aucun taxiway entre la piste et les zones de stationnement.
- la zone centrale a été reproduite avec une relative conformité ;
- la petite zone à l’extrémité N-E reproduit le mirador et son emplacement mais dans le prolongement de la zone principale. Il est dans la réalité à proximité de la dernière bretelle, point de manœuvre, je l'ai juste transféré aux abords de la précédente ...

[wildweasel]

2ième PARTIE

2.1 Les avions du 52nd TFW de l’époque :

C’est tout de même pour eux que tout ce qui précède a été fait. Le but, maintenant que l’on dispose du décor, est de tout mettre en situation pour que cela soit le plus réaliste. Ici, rien n’est figé. On peut décider de la saynète, où et avec quel avion ! C’est un peu ce qu’il y a de fabuleux dans cette réalisation … Papa peut « faire mu muse » avec ses avions … Les aéronefs du 52nd TFW de cette époque, comme déjà expliqué, sont composés de deux types de F-4 Phantom, le F-4E et le F-4G, et de F-16 C et de quelques biplaces F-16 D. Les F-4 E effectuent leurs dernières missions au sein du 52nd TFW avant de repartir vers les USA où ils seront employés dans la Garde Nationale et plus tard au 82nd ATRS comme cibles volantes. Les F-16 commencent à arriver dans les escadrons et s’immiscent dans leur nouvelle mission de killer de SAM. Les références de chez Hasegawa ont été choisies car ces modèles présentent une qualité de réalisation, qui outre le respect de la reproduction des formes, donne aussi un niveau de détail permettant de bien mettre en évidence les différences entre toutes les versions. Depuis la sortie du Phantom au 1/48 d’Hasegawa, il n’y a toujours que celui-là d’excellent !! Pour le F-16, c’est un peu différent ! Si à l’époque il n’y avait que celui d’Hasegawa, aujourd’hui Tamiya et Kinetic sont venus enrichir le choix. Je ne vais pas vous exposer les étapes de montage que l’on trouve à l’accoutumée dans nos revues, mais seulement vous expliquer l’ensemble des modifications et apports pour les F-4 et F-16. A terme treize F-4 E/G et onze F-16 C/D codés SP seront sur le décor … Un travail de recherche a été entrepris afin de répertorier tous les avions et leur numéro ainsi que leur escadron. Puis il a fallu réfléchir aux configurations d’emports. Le but ultime n’était pas d’atteindre la perfection, mais de donner le maximum de réalisme à l’ensemble.

2.2 Les F-4 E/G Phantom II Wild Weasel :

La maquette Hasegawa n’a pas d’erreur et l’allure générale restitue très bien celle de l’avion. Il manque une sonde de température en forme de “ L ” située sur la droite, sous l’écope du nez très caractéristique des F-4



Un autre oubli qui lui se situe sur la partie de l’aile à dièdre positif qui a reçu la modification des becs à fentes. Hasegawa a omis les renforts situés sur l’extrados. Mais rien de rédhibitoire !



Les améliorations, pour l’ensemble de la flotte Phantom, sont composées d’un cockpit en résine avec les flancs bien chargés en tuyauterie, boites et robinets en tout genre, d’une nouvelle paire de tuyères en résine et d’un set en photo découpe pour les verrières. Cette maquette ne peut supporter l’absence de détail relatif aux verrières. Sans le renforcement de son ossature, ses crochets de verrouillages, ses rétroviseurs, le rendu s’en trouverait trop fluet et trahirait une mauvaise réplique. Tous les accessoiristes en photo découpe font des sets pour les verrières du F-4. Le seul à ma connaissance à avoir trouvé la solution pour représenter l’épaisseur de son embase a disparu : KMC ! Dommage. Toujours au sujet des verrières, il faudra bien respecter l’angle formé avec le fuselage en position ouverte. Un autre détail important si vous souhaitez être conforme au vrai, les rétros de l'arceau verrière de la place arrière sont disposés de façon différente ...





















Vis à vis de la version G, qui je le rappelle a reçu en lieu et place du canon du E, un appareil nommé APR 38 qui évolua vers un APR 47, utilise les antennes de détection du E plus des antennes supplémentaires propres à la version G. Hasegawa nous propose un truc bizarre sur la pièce qui termine la canopée ... Il faudra l'éliminer, graver le disque en relief (antenne) rajouter le feux de RVT en vol et une petite antenne cylindrique décalée sur la droite de l'appareil. cf photos. pour celles liées à la version G elles ont été très bien restituées ... Il manque juste celle de la dérive.



Le "FIVE"

Le "2 + 1"

le ballonnet de dérive



NB vous pouvez constater que Hasegawa a omis l'antenne de dérive idem les 2+1.



Pour les tuyères, des versions courtes et longues, en résine était produites par High Flight. Elles sont sans comparaison avec celles d’origines proposées dans la boite. Elles ont été reprises depuis par Cobra Company.
Malheureusement il a disparu aussi … Depuis, Aires est venu nous offrir l’ultime version d’une réplique de tuyères de F-4. Superbes !



Autre point, la crosse d’arrêt qui est fournie solidaire d'un des demis fuselages ... il faudra supprimer cette liaison, couper la petite "virgule" de plastique juste derrière cette crosse et refaire un truc qui ressemble à cà:





Vu que cette réalisation s’est déroulée sur plusieurs années, le temps séparant la construction du premier F-4 et du dernier posé sur le diorama est supérieur à dix ans … Il est évident que si la qualité de la maquette est restée la même, l’évolution des produits ainsi que des matériaux, font que les derniers ont plus de raffinement que le premier. Mais j’ai souhaité que cela ne se perçoive pas trop. Donc quand les opérations de peinture débutent, j’ai toujours un des premiers F-4 comme modèle à portée de main … Ainsi j’assure une certaine cohérence dans les teintes et les schémas, mais aussi dans les patines et le vieillissement.
Les “ pods et armements ” utilisés proviennent des boites de complément du même fabriquant, ou presque. Choix rentable pour ce dernier, mais aussi très intéressant pour le maquettiste. Nous sommes ici en présence de véritables maquettes d’armements et dont la variété, quand ces kits ont fait leur apparition, était inexistante ailleurs. Les emports ont reçu une touche d’amélioration/modification car ils devaient être représentés en version inerte d’entraînement, configurations normales du temps de paix.
L’USAFE utilise presque intégralement à cette époque le pod d’autoprotection ALQ 131. Après analyse de cette nacelle de contre-mesures électroniques, disponible dans la boite X48-03, il est fort de constater un manque de volume sur la pointe avant, et le niveau de détail de l’arrimage incomplet. Comme il en fallait autant que d’avions il fut décidé de corriger la pièce puis de la mouler afin d’équiper tout le parc. La fixation à l’avion se fait via un adaptateur récupéré sur le pod ALQ 119 fournie dans la maquette, et fixé dans la baie Sparrow avant gauche. Aujourd'hui il faut utiliser l'ALQ 131 d'EDUARD qui est une parfaite réplique.
Un autre point mal restitué, les pylônes internes voilure. Leurs niveaux de détails ne sont pas à la hauteur de la maquette, ils manquent un peu d’épaisseur et les lances leurres ALE 40 sont mal disposés et mal restitués.





Possédant les poutres de la boite du F-4C/D Monogram, elles sont venues avantageusement remplacer celles d’origines. Elles sont superbes et en tous points identiques à celles utilisées par la flotte des F-4 USAF, excepté les versions « reco ». Après modification et amélioration des lances leurres, ils ont pris place à l’arrière de ces poutres. (Photo.) Cette maquette ne possède qu’une seule poutre externe voilure dédiée à l’armement. Il faudra donc composer: Deux boites = deux poutres = 1 avion

L’armement des Wild Weasel est assez diversifié suivant si l’on se trouve dans un concept SEAD ou DEAD. Les missiles AGM 88 HARM sont depuis 1985/86 le missile antiradar de référence. Mais à notre époque, il y a encore l’AGM 45 SHRIKE qui lui date du Vietnam. Les adaptateurs AERO 5A et les missiles sont fournis dans la même boite d’armement.
L’AGM 78 STANDARD est quant à lui plus utilisé en Europe. Donc sans objet pour nous. L’AGM 88 de chez M. Hasegawa possède une pointe avant erronée et ça se voit ! Elle est de forme ogivale, comme sur la plupart des missiles, alors que le vrai a sa pointe avant conique, puis ogivale.
On réalisa cette pièce en aluminium sur un tour à 20 exemplaires … Il suffisait de couper le missile au bon endroit et de remplacer son « autodirecteur » par le nouveau ! Afin de parfaire le détail, on en profita pour réaliser la coque de protection qui vient coiffer le missile quand les sécurités de l’avion sont en places.
Depuis, la boite du F-16C block 50 fournie deux AGM 88 avec pointe avant corrigée et ses adaptateurs AERO 5B, spécifique aux F-16. Ils possèdent un lance-leurres intégré à l’arrière, mais sont moins bien restitués que ceux de la boite spécifique. Il faudra améliorer la partie avant, mais rien de bien compliqué !
L’autre armement utilisé dans cette mission est le missile AGM 65 MAVERICK. Celui-ci est juste. Mais son utilisation en « training » provoque des modifications. Un missile d’exercice est très souvent modifié en voilure pour réduire les contraintes aérodynamiques et prolonger la vie de l’avion qui le supporte. Ainsi le MAVERICK en version inerte d’entraînement voit ses gouvernes disparaître.
De plus une utilisation en inerte se contente du montage d’un seul missile électro optique à guidage TV (pour les AGM 65 A/B) sur un LAU 88, adaptateur pouvant en transporter trois.
Il faut donc éliminer les pattes de fixation pour les missiles latéraux et confectionner les rails qui resteront vides. Il faut aussi relier la boite d’interface, situé à l’arrière du LAU 88, par trois fils aux trois rails.
La maquette du missile est fournie avec l’Ir dôme en transparent ce qui restitue très bien à l’échelle l’aspect de cet autodirecteur à guidage TV. Il ne faut pas confondre avec le MAVERICK AGM 65D, Infrarouge, qui lui est plus souvent monté sur un adaptateur différent, à rail unique, le LAU 117 et possède un AD opaque et de couleur ocre beige. Voilà à peu près toutes les modifications qui ont touché l’armement des F-4G.











Les F-4E du Wing sont prélevés dans les blocks 49 à 61. Ils ont tous reçu la modernisation DMAS (Digital Modular Avionics System), dont une partie des appendices visibles est absente. Ils reçoivent donc le TISEO ASX-1, Target Identification System Electro Optical sur le bord d’attaque de l’aile gauche et fourni dans la boite. La partie liée à la transmission est absente et se caractérise par une sorte de haricot plat aux deux bouts pointus et d’une antenne sabre situés sur l’arrière du fuselage et disposé devant le pied de dérive : l’AN/ARN-101. Cet upgrade est aujourd’hui disponible dans la boite du RF-4C toujours de chez Hasegawa ou en résine chez AIR DOC. Pour moi ce fut de la conception locale, autrement dit en scratch ! L’armement des F-4 E sera en tout point identique aux F - 4 G avec toutefois une différence de taille : pas de capacité HARM. Toujours au sujet de l’armement, même si je triche un peu avec les dates, un des F-4E, le n° 71 639 est en configuration GBU-15 V1. Cet armement fut employé au sein du 52 TFW à partir de 1983 et abandonné vers la fin de 1986. Cette configuration était si différente des autres, que je n’ai pas pu résister à la réaliser … Trop belle …
Comme nous sommes sur une base aérienne, il y a forcément des avions en maintenance. M. Verlinden nous a bien aidés avec son kit de détaillage pour le F-4 E. Celui-ci nous a permis de réaliser un avion aux mains des techniciens dans le grand hangar de maintenance. Certes j’aurais souhaité plus de panneaux ouverts, mais un peu de scratch vient parfaire la mise en situation ! L’avion est le n° 74 055 et appartient au 23rd TFS.
Encore un détail, les sièges MK 7 de Verlinden bien que magnifiques ont été remplacés par ceux de Black Box ou KMC. Leurs « brellages » étant plus conforme à ceux des F-4 USAF.
Outre les améliorations citées plus haut, la mise en situation allait compter pour beaucoup. Certains avions sont au roulage et afin de donner plus de dynamisme à la maquette, quelques F-4 ont vu leurs becs et volets baissés et/ou la roulette de nez ainsi que le gouvernail de direction orientés. D’autres sont au parking et possèdent leurs protections et Plug d’entrée d’air bien caractéristiques de ces machines. D’autres sont présentés à la fin ou au début d’une mission. On retrouve donc les pilotes et le personnel de maintenance en situation au contact de leurs machines.
Il y a aussi la possibilité de réaliser les becs et volets baissés. Dans le temps il y avait le set de "Paragon Design" mais malheureusement n’existe plus non plus ... Il fournissait en résine la partie de l'aile sans le bec et le bec ... les trois charnières ...
Dans les faits rien de compliqué à réaliser en scratch ...







Précisions sur la maquette Hasegawa du F-4: quelques références de F-4 de cette marque ont bénéficié de plusieurs évolutions depuis leur mise sur le marché. Certains ont été après coup, gravés en creux et revus en terme de finesse des lignes de structures avec du rivetage et des panneaux en reliefs. Les F-4G n’ont malheureusement subi aucune évolution depuis leur parution.

2.3 Les F 16 C/D Block 30 :

Les F 16C et D affectés à « Spang » durant le printemps 1987 étaient des « block 30 B, C et D ». Une lettre qui change dans le standard, mais des différences bien visibles. Les block 30 B et C ont la petite entrée d’air, NSI (Normal Shock Inlet), et le 30D a lui la grande manche à air, MCID (Modular Common Inlet Duct), ainsi que de nouvelles antennes pour les contre mesure : ALR 56 M. Le block 30D est en fait prévu pour recevoir à terme le F-110 GE-129. Ce moteur plus puissant, nécessite une veine d’air plus grosse pour un plus gros débit. Il fallut attendre que Hasegawa sorte son block 50 pour pouvoir le réaliser.
Fort heureusement, chaque nouveautés sur la maquette Hasegawa se présentent sous la forme de nouvelles grappes et ne suppriment pas les pièces d’origines, qu’il faut simplement mettre de côté. C’est ainsi que lorsque la référence du block 50 fit son apparition elle possédait bien évidemment la grosse entrée d’air, (avec la bonne gravure), de nouvelles roues, trappes etc. mais aussi les roues des modèles précédents. Donc vielles roues + grosse entrée d’air + ALR 56 M = Block 30D (Premier Block 30D et affectés à Spang au 81st TFS : AF 86 262 le 22-10-1987).
Les deux premiers F-16C/D arrivés à Spang étaient le 85 546 pour le C et le 85 572 pour le biplace ...







Leur capacité en SEAD se limitait aux tirs des HARM et SHRIKE. A cette époque ils n’avaient pas la capacité à repérer les sites Sol/Air comme aujourd’hui sur le block 50 avec un HTS (Harm Targeting System). Le travail de localisation restait l’apanage du F-4G. D’ailleurs il ne faisait que reprendre le rôle du F 4E avec la capacité HARM en plus.








Du coté des améliorations, tous les F-16C et D ont reçu le siège Verlinden. J’ai aussi détaillé la tuyère du F 110 GE-100. Celle-ci est parfaitement bien reproduite. Le galbe en position ouverte a été judicieusement restitué par ses concepteurs. Seul point faible, la représentation des faces internes. J’ai donc choisi d’améliorer ce point par l’intégration de pièces en photo découpe de Verlinden, destinées initialement au F-15. Bien que d’un aspect différent, ces pièces font illusion dans la restitution des faces internes des pétales des moteurs General Electric. Cette solution est idéale pour les faces internes des moteurs en pétales fermées ... Il y a aussi la solution résine proposée par Aires. A ma grande déception, cette tuyère Aires est trop courte et de beaucoup. En revanche tout l’intérieur se greffe sans difficulté dans la tuyère plastique Hasegawa. CQFD ! Donc GE 110 ouvert insert Aires et GE 110 fermé volets chaud en photo dec de Verlinden ...
Le F-16C de Hasegawa est issu du moule du F-16A. Cette rentabilisation, bien que judicieuse, engendre quelques défauts mineurs. En effet, la gravure de l’entrée d’air ne correspond pas exactement à celle d’un F-16 C/D. Ces modèles, bien que possédant la petite entrée d’air, (block 25 et 30/32/42/52) ont un aménagement légèrement différent des panneaux et des points d’ancrages. Une autre petite trappe d’accès, sur la gauche de l’entrée d’air, identique à celle de droite fait son apparition. Son aménagement interne est différent car destinée à d’autres applications sur l’avion. Certains ont été représentés avec ces trappes ouvertes. De plus, apparaissent de chaque côtés de l’entrée d’air, des petites prises d’air additionnelles qui s’ouvrent par dépression sous certains régimes. Elles sont de formes trapézoïdales aux angles arrondis. Donc gravure obligatoire. D’ailleurs monsieur Koike Shigeo a parfaitement bien reproduit ces détails dans l’illustration du couvercle des boites, mais cela n’a pas atteint le plastique des grappes. Ces petites différences rajoutées nous ont permis de faire vraiment toutes les variantes dans les versions de ce fabuleux F-16.
Précisions sur F-16 Hasegawa: suivant qu’il s’agisse d’un F 16A ou d’un F 16C : il manque pour un A européen, une petite grille sur le côté droit du fuselage, qui se retrouve coiffée par une écope quand la maquette devient un F 16C. Il manque pour un F 16C une écope toujours sur le côté droit mais cette fois sous l’aile et devant l’empennage horizontal au niveau du moteur. A cela il faut mentionner que cette maquette n’a jamais eu les bonnes trappes de trains ! Presque juste pour un A/B block 15 et totalement fausses pour un A/B block 10 et ainsi que pour les C/D. Il a fallu attendre Aires pour avoir des trappes de C et D … et seulement pour block 25, 30 et 32. Celles des blocks 40/42 et 50/52 sont bombées sur l’extérieur à l’avant afin de prendre en compte une roue plus large. Le bidon ventral sera élargi par une feuille de plastique de 1 mm d’épaisseur insérée entre les deux demi-bidons. La poutre ventrale sera remplacée par celle de la boite Revell préalablement dupliquée en résine … la poutre ventrale d’origine sera raccourcie en longueur par l’arrière pour l’utilisation du pod ALQ 131.
Depuis la sortie du kit Tamiya, ma préférence reste sur le modèle Hasegawa. Mais tout ça est très subjectif. Et puis, série oblige, il faut qu’ils soient tous semblables … En fait le F-16 parfait serait le « Hasemiyatic »… tout ce qui va sous l’avion est bien mieux restitués par Tamiya et Kinetic. Mais la forme notamment de la tuyère du GE F110, la découpe du fuselage et le cône radar en une seule pièce, sont pour ma part mieux traités chez Hasegawa …bien que le moule initial remonte à 1983 !
Petites précisions faites, notre F-16 est vraiment super mais pauvre en détails au niveau des soutes de trains… à vrai dire il n’y a rien ! Les graveurs d’Hasegawa sont bien meilleurs sur les A-7 ou F-14 que sur un Phantom ou un Falcon. Ceux de Tamiya et Kinetic ont laissés la part belle aux accessoiristes. A l’époque pas de kit de détaillage. Alors avec un vrai F-16 comme modèle, un pilote très étonné par notre volonté d’en connaître, quelques photos et des petits dessins j’ai bricolé un aménagement des soutes. Mais là il fallait “ se coltiner ” le travail pour chaque F-16…







Et puis il y avait les variantes. Certains F-16C ont reçu une antenne de détection pour les contre-mesures électroniques légèrement différente d’un avion à l’autre. Située à l’arrière du pied de dérive, au-dessus du feu de position, cette variation d’antenne n’est pas forcément très visible. Cette protubérance est plus arrondie, ou moins parallélépipédique que la forme fournie et un peu plus longue. (Un peu moins d’1mm au 48ième) Quelques F-16C de notre base en sont équipés. (Cf. Photo)





Pour les cockpits, outre le nouveau siège, nous avons réalisé en carte plastique les différents aménagements des flancs et agrémenté les banquettes avec les raccords oxygène et anti-G, ainsi que les accoudoirs. Les derniers construits sont dotés d’une planche de bord issue d’un kit en résine et de la “ fabuleuse ” soute de train AIRES. Pour les missiles du bout d’aile, les Sidewinder AIM 9 L/M, ont été représentés en version inerte d’entraînement. Pour ce faire j’ai utilisé ceux de la boite dont les ailes sont dépourvues des rolerons, situé aux extrémités arrière de la voilure, qui tournent avec le vent relatif comme des éperons de cavaliers … Mais la pointe avant n’est pas très fine et manque de réalisme. Alors mariage de l’auto directeur de la boite spécifique avec le corps du missile de la maquette. Les HARM et SHRIKE proviennent des mêmes boites d’armement de chez Hasegawa.

2.4 Les F-16’s en maintenance :

Le point de départ se situe encore chez M. Verlinden. Deux références ont fait leur apparition presque en même temps, marketing oblige. Tout d’abord le Lock on n°2 consacré au F-16 A, puis le set de détaillage pour le même avion. Ce livre était à l’époque une première en termes d’ouvrage consacré à un avion de combat moderne et en service. Il offrait une vision qui n’était normalement accessible qu’aux personnes travaillant dans ce milieu. Mais depuis il y a le livre de DACO qui présente de magnifiques photos, mais qui ne met pas suffisamment en avant les différences entre les blocks.









Le kit, quant à lui propose en partant du nez, un radôme ouvert laissant apparaître le radar APG 66, radar du F-16A suivi par quatre panneaux s’ouvrant en papillon et donnant accès aux URP ou URL (unités remplaçables en Piste ou en Ligne). Sur le dessus de l’avion, derrière le cockpit, le logement pour le “container ” des obus de 20mm et son canon. Alors petit à petit l’idée germa dans ma tête de reproduire ce que je voyais sur les photos sur un de mes F-16 … il y avait le kit de Verlinden qui ouvrait à lui seul 9 trappes. Il fallait en ouvrir quelques autres pour atteindre le niveau d’un avion en maintenance. Cette réalisation a duré très longtemps. En fait elle s’est étalée sur plusieurs années, car un projet comme celui-là n’avance pas vite et l’on se lasse … mais nous avons tous connu cela ! Donc j’ai commencé avec des bouts de grappes, des fils de cuivre à faire comme je pouvais ce que je voyais sur le livre sans découper la maquette. Je ne voulais pas, si je me “ loupai ” détruire un kit ! Quand tout a été à peu près du même look que sur les photos, car ici le but était encore une fois de donner l’illusion, j’ai commencé la dissection de mon oiseau … En effet les greffons étant au point, l’opération pouvait commencer ! Scalpel, scie, compresses (pour mes doigts), je découpe trappe par trappe sommairement et à l’intérieur de la zone délimitée par la gravure. Ensuite c’est avec des limes plates et triangulaires que je fini l’ouverture de ces panneaux. Par la suite les zones ouvertes sont comblées par les pièces confectionnées préalablement. Petit à petit la bête commence à reprendre vie et l’on imagine aisément la scène se profiler. C’est à ce moment-là que je me suis demandé quels personnages j’allais utiliser pour réaliser la mise en scène ? Aucun n’allait convenir car leur position n’allait correspondre à rien de ce que j’avais l’habitude de voir quand je passais devant les hangars avions … mais continuons sur le Falcon car tout le reste n’allait être qu’un ensemble. Une maintenance de ce type, compte tenu des trappes ouvertes, était une grosse opération. (Dans tous les sens du terme …) alors l’avion devrait, comme sur les photos, être sur vérins. Donc le train sera modifié et présenté amortisseurs détendus …
Récapitulons. Le set Verlinden, dont j’ai remplacé le radar par un APG 68, de chez Aires et complété par des trappes ouvertes laissant apparaître les entrailles de la bête :









- Sur les deux côtés de l’entrée d’air,
- Celle de gauche correspond à la climatisation et son séparateur d’eau ;
- A droite un compartiment de boites noires devant un autre pour l’accès au convertisseur O2,
- Sous le nez, devant l’entrée d’air, un autre accès à des disjoncteurs ;
- Sous l’apex gauche la petite trappe donnant accès au canon et à sa sécurité ;
- Sous l’apex droit les quatre panneaux montrant encore du câblage et de l’électronique embarquée, jusqu’au point de rechargement des obus ;
- Sur le côté droit, celui sous le cockpit qui est en correspondance avec celui situé juste en dessous concerne des boîtiers électroniques relatif aux contres mesures ;
- Sur l’extrados à gauche du canon, la tringlerie de commande du bec de bord d’attaque et ses accus hydraulique ;
- À droite du “ container ” des obus, un boîtier destiné à l’hydraulique secours
- Enfin, le compartiment APU (Auxiliary Power Unit) situé juste derrière la soute du train gauche permettant la mise en route en autonome de la bête.
Au total ce sont 25 panneaux qui ont été représentés ouverts !
Bien sûr il fallait ouvrir le compartiment où l’on branche l’électricité. La scène allait représenter un avion dans un hangar, avec le banc hydraulique branché. Donc il fallait ouvrir aussi les deux petites trappes donnant accès aux raccords de ce circuit sous l’apex droit. Il ne restait plus qu’à réaliser la mise en scène…
Mais voilà, un F-16 en maintenance dans un grand hangar fait un peu light … J’ai donc décidé de « combler » ce hangar, à moindre frais, et d’entrer vraiment dans un hangar de maintenance avions …







Nouvelles photos avec un nouvel appareil ...









Un F-16D, le 85 572 a été lui aussi placé en maintenance. Pour réaliser cette mise en scène, j’ai utilisé le reste d’un set Verlinden pour le canon et son logement, intégré à l’avant un radar AIRES (il voit plus loin !) et réalisé en scratch le premier panneau et son électronique, indispensable à l’ouverture du cône radar. Le moteur GE est ici présenté avec sa tuyère, pétales fermées. La pièce provient d’une boite de TOMCAT du même fabricant. Elle a été aussi améliorée sur les faces internes.
Nota : C’est durant la rédaction de cet article, que la référence d’AIRES concernant l’APG 68, radar du F-16C, fit son apparition. Il faut signaler que ce kit de détaillage est splendide mais qu’il ne peut en aucun cas être utilisé seul. Il faut absolument ouvrir les panneaux en papillon pour avoir accès au radar. Du moins le premier à gauche. (Verlinden, CMK ou scratch) De plus, ce radar existe chez Aires sous plusieurs références pour les trois fabricants de F-16. Pour un Hasegawa, il faut utiliser la référence d’Aires destinée au Tamiya. Ainsi il faudra affiner l’intérieur du cône radar pour que la pièce puisse s’y adapter. Ce mariage sera bien plus réaliste !
Aujourd'hui, la tâche est plus simple, la marque "blackdog" vient de sortir un ensemble de set permettant de faire ce que j'ai réalisé en scratch tout en résine à peindre ... il y a encore plus de panneaux d'ouvert ... Si le cœur vous en dit, sachez que ce kit est initialement conçu pour le model Tamiya mais moyennant un minimum d'adaptation, s'intègre facilement sur un Hasegawa !



Depuis l’installation au musée, les F-4 et F-16 sont réalisés en série …

2.5 L’EF-4C Wild Weasel :

Bien évidemment, en 1987, il n’y avait plus de F-4C/D à Spang, et encore moins d’EF-4C, alias Wild Weasel IV. Alors comme cet avion était le géniteur du F-4G je voulais absolument en représenter un afin de présenter les différentes étapes qui ont constituées l’évolution des appareils dédiés à cette mission. La solution de l’avion « pot de fleurs » me permettrait de le réaliser tout en respectant la date. La base est un F-4C/D de Monogram, re-boité Revell, donné par un maquettiste. Alors il y a du boulot à tout graver, mais les difficultés ne s’arrêtent pas à la gravure … La condamnation de la baie Sparrow avant gauche constituant l’équipement SEAD, a été assez délicate. J’ai utilisé la documentation photo trouvée sur le net, et les travaux d’un maquettiste ayant représenté un EF-4C au 1/72 sur un forum. Le cockpit est invisible car les verrières sont teintées. L’avion est équipé de deux AGM-45 d’exercice, de deux bidons de voilure et d’un ALQ 119 provenant de la boite de l’A-10 Hobby Boss. Il faut rappeler que sur les EF-4C/D W.W. les pods de contre-mesures électroniques ne se montent uniquement dans la baies Sparrow droite, la gauche n’existant plus. La décoration est issue d’une des planches Air Doc. Pour que l’on comprenne bien qu’il s’agit d’un avion souvenir, j’ai décidé de le présenter sur un socle en béton dans le style de ceux qui sont à Spang.



J’ai donc découpé dans du Forex la forme souhaitée et intégré deux tenons pour y fixer l’avion. L’ensemble est mis en situation sur un parterre paysagé non loin d’un mât des couleurs, où flotte la bannière étoilée … Cette zone est une inspiration du lieu. On y retrouve un carrefour, des pancartes de signalisation, une cabine téléphonique, des personnages civils et des parkings pour les voitures privées. Un peu plus loin posé sur son train un F-100F WW 1 sera présent aussi pour pouvoir narrer l’histoire des Wild Weasel !

2.6 Décoration de nos Weasel de « Spang » :

Tous les avions ont été peints à l’aérographe. Mais ça c’est évident … Les peintures utilisées sont des Xtracolor. Ce sont des vrais laques qui s’appliquent très bien et facilitent grandement la pose des décalques du à leur surface lisse et brillante. Je les utilise depuis leur apparition ! Je m’y suis habitué et donc je ne peux plus m’en passer … Un vernis mat suffit pour la finition. La technique du pré et post ombrage a été utilisée sur certaines zones et lignes de structures, afin de vieillir un peu le revêtement. Des raccords en teintes salies/éclaircies sont appliqués çà et là pour encore augmenter le réalisme. Toutes les techniques ont été utilisées comme la laque et le gros sel … J’utilise aussi des feutres de toutes les teintes, les mêmes que les peintures afin de réaliser certains effets sur la peau de l’avion …
Pour la déco de nos Falcon de Spang il y avait fort heureusement la planche Xtradecal XD 48 005 qui permet de réaliser un F-16C de notre époque et trois F-4G gris. Malheureusement cette planche ne fournit pour le F-16, que la déco pour le 480th TFS bande rouge bordé blanc et son insigne. Pour les F-4G gris, deux du 81st, dont un possède une gueule de requin, et un autre du 480th. Il fallut avoir recours à l’informatique et aux logiciels de dessin pour concevoir les insignes et les imprimer sur du décalque vierge. Cette opération est relativement simple car ces insignes sont monochromes.
Les débuts de la réalisation de cette base sont marqués par l’absence de décalques dignes de ce nom pour les avions du Wing. Les F 4G sont donc décorés avec la planche de la boite et les bandes de dérives faites au pochoir. A cette époque, seule cette bande de couleur désignait l’appartenance à un escadron. Les insignes du Wing, fournis aussi dans la boite, iront sur les entrées d’air malgré leurs formes un peu erronées. Les gueules de requins, pas assez contrastées, ont été refaites avec des pochoirs et ainsi légèrement différentes d’un avion à l’autre. Depuis il y a eu AIR DOC … je dois dire que si j’avais pu disposer de ces planches de décalques quand j’ai débuté … le sujet traité par trois références de ce fabricant touche mon thème. Ces planches pour les « F-4 USAFE in Germany » sont reproduites avec un graphisme et une précision des teintes rarement constatées. Merci à AIR DOC … Ultime nouveauté dont le titre en dit long «SEAD Specialists » de Speed Hunter Graphic … Notre ami Jake Melempy nous a sorti une planche que je pourrais qualifier de « faite pour moi !!! » Pour compléter tout ça, il en a réalisé une autre, au titre tout aussi évocateur « USAFE VIPER » !!! Ces deux planches comblent un grand vide pour la maquette de Spangdahlem … Mais allez savoir pourquoi, il n’y a toujours que le 480th TFS de représenté ! Donc je suis toujours obligé d’avoir recours au talent de Damien pour réaliser les insignes des deux autres escadrons.

2.7 Personnels et matériels d’environnement :

Les personnages sont issus de toutes les marques produisant ce genre d’article. Même de jouet pour certains. D’autres sont des compositions obtenues par modification de différentes parties de plusieurs figurines. Les casques des pilotes US ont été réalisés en scratch à partir d’une tête existante afin de reproduire les HGU 55 dans trois situations différentes. La première tête est munie d’un casque visière levée et masque à oxygène fixé sur le nez. La deuxième porte un casque avec le masque en place et la visière baissée. Pour la dernière, la visière est relevée et possède sa protection en cuir, le masque est quant à lui ouvert et accroché du côté gauche. Ces trois configurations de tête permettent de mettre les équipages dans toutes les étapes d’un vol avec ce genre d’équipement. De plus la dernière peut, après avoir été évidée (la tête du pilote !) représenter un casque sur un arceau verrière, ou sous le bras d’un pilote. Les insignes de manche sont des reproductions de décalques avions réduits, avoisinant les 1.5 à 2 mm de diamètre.
Le matériel qui entoure les avions, les groupes de démarrage et autres « cubes à roulettes » proviennent des grandes marques de maquettes ou de chez nos accessoiristes. Certains sont réalisés en scratch. Autre matériel bien utile sur une base et particulièrement dans les hangars sont les échelles ou escabeaux de maintenance. Ils en existent différents modèles mais ces plateformes ne semblent pas intéresser les accessoiristes. Sur le F-16 en maintenance, l’échelle est issue d’une boite de SNARCK de Lindbergh. C’est une version réglable particulièrement fidèle que l’on retrouve dans toute l’USAF. Dommage que ce genre d’article ne se trouve pas séparément ! D’autres modèles ont été confectionnés en scratch en utilisant des baguettes de laiton pour réaliser la main courante et ainsi rigidifier l’ensemble. Cartes plastique et plus particulièrement le fond d’assiettes jetables ont servis à réaliser les marches et autres plates-formes. Ces éléments en plastique ont un fond en croisillon pouvant donner l’aspect d’une grille ou d’une surface antidérapante.
Autres matériels sol, destinés cette fois à la protection de l’espace aérien autour de la base. Une batterie complète de PATRIOT composé du shelter radar MPQ 53, du shelter de contrôle et de tirs MSQ-104, ainsi que deux batteries de tir missiles M-901 ont été « desserrés » sur le site. Ces kits avaient fait leur apparition durant la guerre du Golfe de 1991 et étaient produits par la marque ARII. La batterie missile est quant à elle réapparue chez Heller, ce qui m’a permis de réaliser la deuxième. D’un niveau assez basique, ces kits une fois détaillés et améliorés restituent bien les formes du système PATRIOT. Le camion tracteur fourni est fantaisiste et ne sera pas utilisé.





Alors après cet inventaire des matériels d’environnement aéronautique visibles sur une base aérienne, il est fort de constater qu’il manque beaucoup de choses pour être conforme à la réalité. Mais un vide a été comblé récemment par Kinetic ou du moins pas Skunk Work Model
La maquette du R11 est superbe mais il faudrait que Kinetic sorte la deuxième boite vue en CAO ci-dessous ... Plus conforme en terme d'époque à mon sujet !



Sur le plan sécurité incendie, un Oskosh P 19, vu sur toutes les bases US et même les aéroports civils me fait encore défaut … D’autant que ce véhicule existe pour le ferroviaire !!!
Mais avec la recrudescence des matériels proposés par nos fabricants dans la rubrique diorama au 48ième, il n’est pas impossible de voir sortir un jour prochain ce genre de références. Je pense ne pas être le seul à espérer de tels articles pour réaliser un diorama sur un jet. Par ailleurs, des véhicules civils de différentes marques sont disposés sur les parkings voitures. Oh ! Je ne le sais que trop, ils sont au 1/43 … mais j’ai choisi des sujets qui étaient peu connus, ou dont le respect du 1/43 n’avait pas été la première préoccupation du fabriquant … Une marque (MAÏSTO) propose des pick-up Ford et Chevrolet au 1/46 !? Après vérification, il s’agit bien de 46ième … ce sont des jouets à friction ! Deux d’entre eux ont été coupés et transformé en tracteurs avions.















































































Il restera à réaliser ce véhicule en scratch ...


En attendant il y a déjà le personnel ...


et attendre la sortie de celui là ...


2.8 Les visiteurs :

Les avions de passage sont très diversifiés et ne sont pour certains que des boites empilées dans le garage … Il y a tout d’abord les visiteurs US et l’Europe de cette période en est « truffée ». F-15 C/D de Bitburg, distant de 10 kilomètres, les RF-4C de Zweibrücken et d’Alconbury, les F-111 de Upper-Heyford, les A-10 de Woodbridge, les Bronco de Sembach et les autres F-16 de Hahn, de Ramstein et de Torrejon. Il faut aussi rajouter les avions de l’ANG ou de l’AFRES qui venaient pour prendre des alertes ou pour de simples exercices. Puis s’ajoute tous les avions du vieux continent … à terme nous pourrons voir des Fiat G-91 Portugais, des F-104 Allemands, Grec et Italien, des A-7 et des RF-84F Grecs, des Mirages V et F-16 Belges, des Draken Danois, des TORNADO et des F-4 Allemands, des RF-4C Espagnols, des NF-5 et NF-16 Néerlandais, des CT-33 et des CF-18 Canadiens de Solingen, le C-130 Hercules de la météo de la RAF avion unique et maquette complètement folle, (Courage Fred…) des Buccaneer et Canberra ainsi que des F-4 J UK et FGR2 ...






























2.9 Conclusion :

Cette aventure purement individuelle et privée au départ est devenue publique grâce à l’accueil par le musée de la BA 118 de Mont de Marsan et je ne peux que les en remercier … Elle est et restera au musée qui possède dans son parcours historique une salle dédiée à l’OTAN et où elle siège pour présenter à travers un échantillon des forces en présence de l’époque cette diversité d’appareils qui la composait.
Sur le plan purement association, c’est le respect des connaissances de chacun et la volonté de réaliser un diorama hors dimension qui a fait que ce rêve a pu devenir réalité. Une réalisation comme celle-ci nécessite une grande complicité et un grand sens du partage … Ce hobby, que nous pratiquons tous ici, doit nous permettre de nous évader et de pouvoir, à travers nos bouts de plastiques, rêver ! Et comme moi, vous savez que cela fait un bien fou … Il va sans dire que si le défi a été atteint, la nostalgie perdure ! Même si l’allure générale restitue bien l’ambiance de ce lieu à cette époque et que certaines photos donnent une bonne illusion, le F-4 Phantom II de Spang n’est plus ! P.C.

REMERCIEMENT: Je voudrais remercier l’ensemble des personnes qui m’ont aidé dans la réalisation de ce décor, sans pour autant toutes les nommer, par donation de certaines maquettes et accessoires, ainsi que des matériaux. Je voudrai aussi remercier les équipages de Spang qui m’ont ouvert leur avion sans restriction et plus particulièrement le LtCol Dennis Hanney (EWO célèbre de l’USAF) et le Capt Scott HUBIN pilote de F-4G. Ils sont tous les deux « retired » et j’espère qu’ils retrouveront leur nid de Weasel en lisant cet article que je leur ai adressé par mail … Cette rencontre fut pour moi inoubliable, et comme indiqué plus haut dans le texte, a débouché sur la réalisation de cette grande maquette.
Mes plus vifs remerciements seront tout particulièrement adressés à M. Manuel Jiménez, dit « MANU », sans qui ce décor n’aurait pu vivre, en lui offrant l’hébergement au sein du « maquette-club des Landes », son chez lui, en attendant qu’elle puisse être exposée de façon permanente …

[vroux68]

C'est un travail de fou auquel je rends grâce pour avoir fait un petit stage F-16 en 92.....
Bravo pour ton travail remarquable !!!

[wildweasel]

Merci pour tes compliments ...

A bientôt ...

[Fred77]

C’est absolument magnifique !!!! Quel travail !!! Quel sens du détail, c’est d’un réalisme troublant !!! Respect !!! Superbe hommage !!!
Fred