Avant de reprendre le travail sur mon DC-6 "pompier", chantier de longue haleine, il y a bien longtemps que je voulais monter un Vautour, avion mythique du renouveau de l'Armée de l'Air.
Et c'est la superbe maquette de notre ami Emmanuel Gato qui à fait remettre sur le haut de la pile cette maquette de Vautour au 1/72. Certes, il n'atteindra le niveau de détails de cette grosse maquette en scratch, mais on va pousser un peu les détails sur ce modèle AZUR.
Pour le moment, le choix de la décoration n'est pas encore arrêté, mais il s'agira d'un Vautour IIN du début (1957), possiblement le n°313 et affecté au 3/30 Lorraine basé à cette époque sur la base de Tours.
Avant toute chose, une petite précision au sujet de certaines photos qui seront utilisées pour illustrer au besoin ce montage. En accord avec mon ami Alain Crosnier, j'ai utilisé certaines de ces photos dont quelques-unes sont extraites de l'ouvrage LELA Presse consacré au "Vautour" et signé justement par Alain Crosnier. Ceux qui possède cet ouvrage très recherché y retrouveront certaines de ces photos.

Présentation :
L'avion

1- Le SNCASO (Sud Ouest) 4050 "Vautour"
Le SNCASO 4050 "Vautour est un biréacteur à ailes en flèches étudié pour des vitesse de vol très élevées au niveau du sol et capable de plus de Mach 1 en piqué.
Au sortir de la seconde guerre mondiale, l'origine du "Vautour" réside de la volonté de rééquiper l'aviation militaire française avec des appareils produits sur le sol national. De fait, l'armée de l'Air lance de nombreux programmes dont celui d'un bombardier lourd à grand rayon d'action.
C'est ainsi que le bureau d'étude de la SNCASE propose les projets SE-2410/2415 Grognard et celui de la SNCASO, celui du SO-4000.
Malgré tout la période et les budgets n'étaient pas extensibles d'autant que la France entrait dans la phase d'introduction de l'arme nucléaire. Ainsi l'état major dû faire certains choix et revoir sa stratégie d'utilisation de ses futurs matériels.
Le futur projet s'oriente de fait vers un futur biréacteur appui-sol, chasse de nuit ou de reconnaissance lointaine. Du bombardier lourd de 25 tonnes, la SNCASO se recentre sur le projet d'un appareil de 14 tonnes mais développé autour de plusieurs versions.
Sous la direction de l'ingénieur Jean-Charles Parot, la SNCASO propose donc trois variantes autour du même avion de base :
- A : pour un monoplace d'attaque au sol ou d'appui tactique
- B : pour un biplace de bombardement
- N : pour un biplace de chasse de nuit ou chasse tout temps comme on l'appellera plus tard.
Sur ce plan d'Aviation News du 5 sept 1986, on a un bonne vues des trois différentes versions


Ce petit dessin de Jean-Jacques Petit montre bien la disposition des équipages suivant les trois versions.
Un premier marché de trois prototypes est signé pour permettre le mettre en route de développement du projet et c'est ainsi que le 16 octobre 1952, Jacques Guignard décolle le prototype du biplace SO-4050-01
Après plusieurs modifications, l'appareil en version "N" 001 est présenté au Salon du Bourget en juillet 1953, peu de temps après avoir franchi la vitesse de Mach 1.
Les essais continuent en cours d'année 1954 et en fin de cette même année, l'appareil est victime d'une panne de réacteurs le contraignant à se poser sur le ventre ce qui aura pour "avantage" de démontrer la solidité de l'appareil puisqu'à l'issue de cet accident, il sera réparé et reprendra ses essais jusqu'en mai 1956 où à la suite d'un vrille incontrôlable, l'appareil est évacué par éjection des deux ingénieurs, mais le prototype du Vautour IIN n°001 s'écrase et est définitivement détruit.
S'en suit la sortie d'un second prototype, cette fois de version "A" et l'appareil est désigné SO-4050-002 et sera dédié au développement des tirs de bombes, de roquettes... Il sert aussi aux essais de ravitaillement en vol assurant de fait le premier ravitaillement en vol réalisé en France, l'avion ravitailleur étant un Canberra du CEV.
Le troisième prototype désigné SO-4050-003 aura la charge du développement de la version "bombardier". Il réalise son premier vol le 5 décembre 1954.
L'ensemble des essais étant relativement concluant et prometteurs dans les trois versions, l'état passe rapidement commande de six avions de présérie.
Ainsi les SO-4050-04 à 09 serviront aux développements de différents systèmes ou équipements.
Pour la version A, ce sont les -05 et -07, pour la version B, le -04, et pour la version N, les -06 (qui sera aussi le premier N de présérie), -08 et -09.

Intéressons-nous à ces trois appareils de la version N, puisque c'est celle de mon montage.
Premier V2N de présérie, le SO-4050-06 est donc la version du Vautour destiné à la "Chasse de nuit". Il fait son premier vol le 17 juin 1955 et sera utilisé principalement pour la mise au point du radar DRAC 23A de la CSF, mise au point suivie des essais de tirs avec les canons DEFA 551 de 30 mm.
Le second appareil dédié à la version N, le SO-4050-08 participe aussi aux essais de tirs roquettes et canons. Il vole le 1 er mars 1956. Intéressés par l'appareil, les Etats-Unis portent leur intérêt sur cette version et une mission américaine viendra même tester et évaluer l'appareil au cours de plusieurs vols.
Ultime appareil de présérie de la version N, le SO-4050-09 sera équipé de réacteurs Rolls Royce RA14 de 4500 kg de poussée dans l'espoir de ventes possibles à quelques pays européens dont la Belgique.
L'avion sera doté d'un radar plus puissant et de nombreux systèmes d'armes seront installés comme les engins Air-Air sous voilure Matra 511 ou les lance-roquettes SFECMAS 5103.
C'est en février 1954 que les services officiels avisent la SNCASO d'un marché pour la fabrication et la fourniture de 300 Vautour destinés à l'armée de l'Air. De ce chiffre initial, plusieurs réductions auront lieu. Seuls 140 Vautour seront finalement construits, et ce, suite principalement à des réductions budgétaires.
Ainsi en juillet 1958, la commande définitive s'établit avec la répartition suivante:
- 30 Vautour IIA
- 40 Vautour IIB
- 70 Vautour IIN
C'est dans l'établissement de Saint-Nazaire que seront construits et assemblés les Vautour, même si plusieurs sites du groupe SNCASO participent à la construction de divers éléments ou systèmes.
Le début de la construction des appareils a lieu en 1955 avec principalement les Vautour IIA car Israël se voit fort intéressé par l'appareil alors que l'armée de l'Air à ce moment-là n'a plus le même besoin pour son utilisation.
Les Vautour IIA effectuent leur premier vol entre avril 1956 et février 1958, les IIN entre octobre 1956 et juillet 1960 et les IIB entre juillet 1957 et juillet 1959.


La suite logique avant la mise en service dans les unités de l'armée de l'Air étant la charge des essais en vol, de la réception puis de l'expérimentation, un certain nombre d'appareils sont mis en oeuvre et affectés au CEV de Brétigny et au CEAM de Mont de Marsan.


Pour permettre la mise en service des appareils, dans un premier temps les versions IIN, il est prévu de transformer les futurs équipages en maintenant un cycle de vols sur Meteor NF11 avant de passer sur Vautour IIA, le tout au sein de la 30 ème Escadre de Chasse de nuit basée à cette époque sur la base aérienne 709 de Tours.

La première unité à recevoir des Vautour en mai 1957, fut le 3/30 Lorraine à Tours où le IIN commence à remplacer les Meteor NF11. En parallèle un deuxième escadron le 1/30 Loire fut à son tour équipé de Vautour IIN.

Plus tard les Vautour IIB entreront à leur tour dans diverses unités de l'armée de l'Air et l'utilisation de ces appareils au sein des CIB328, EB1/92 "Bourgogne", EB2/92 Aquitaine, EM85 "Loire", ER05/106 s'opèrera de 1958 à 1978, date de retrait définitif des Vautour au sein de l'Armée de l'Air.

Photo SNCASO Coll R. Biaux
Vivement souhaité par l'état la vente du Vautour à l'étranger n'aura qu'un seul et unique client , Israël. En effet, en milieu des années cinquante, l'état hébreu ayant a un besoin urgent d'appareils pour renforcer son armée de l'air. La Heyl Ha'avir souhaitant privilégier son choix pour la version IIA, le monoplace d'attaque au sol et d'appui, la France voit de bon oeil l'occasion de se séparer d'une partie de ces avions dont elle n'a plus trop l'utilité.
Au final ce sont 31 appareils Vautour qui porteront l'étoile de David et les trois versions seront représentées, 19 V2A, 4 V2B et 8 V2N.
Et pour finir ce bref historique sur les Vautour, où peut-on voir encore des exemplaires de cet appareil ?
L'unique Vautour IIA existant en France, le n°2 (un autre est préservé en Israël au musée d'Haterim) se trouve dans la collection de Michel Pont, au château de Savigny-les-Beaune (21).

Photo Julien Villière Le Trait d'Union
Pour les Vautour IIB, le n°615 figure dans l'inventaire de la collection du Conservatoire Canopée sur l'ancienne base de Chateaudun, mais n'est pas exposé dans le hangar visitable, le n°632 est mis en exposition sur son lieu de fabrication, aujourd'hui l'usine d'Airbus de Saint-Nazaire, le n°634 se trouve à Dugny dans les réserves du Musée de l'Air et de l'Espace, le n°636 est resté sur la Base de Mérignac après son retrait de l'AA et fait partie de la collection du CAEA et le n°640 se trouve à Toulouse en dépôt du MAE aux Ailes Anciennes Toulouse.

Photo Coll R.Biaux
Mon choix de montage s'étant porté sur la version Vautour IIN "Chasse de nuit" suivant la toute première désignation, une présentation plus complète de celle-ci fera l'objet d'un paragraphe 2, avec la liste des survivants comme présenté ci-dessus, mais avant cela, venons-en à la présentation de la boite qui va me servir à réaliser ce montage.
La maquette :

Essentiellement moulée en polystyrène comme tous les produits AZUR, la maquette de la boite du Vautour IIN comporte environ 90 pièces.






A cela s'ajoutent quelques pièces résine comme les compas de trains, les entrées d'air , les sorties réacteurs, quelques pièces pour le siège, des antennes..., ainsi qu'une plaque de photodécoupe pour les planches de bord, les palonniers, les rascasses (en sortie des canons) et divers petits détails.

Au demeurant, c'est pas mal, mais pas suffisant pour réaliser une bonne réplique du Vautour, car certains détails sont franchement très basiques comme les sièges, l'intérieur des cockpits, logements de trains...
Ayant de longues dates dans mon stock un kit de Vautour IIN d'HiTech complet que j'avais récupéré auprès de Philippe Jourdan son concepteur, je l'ai ressorti pour voir ce que je peux tirer de cette boite car mon modèle présentait quelques pièces endommagées et cassées.

Ce kit a l'avantage d'offrir des baies de trains, un habitacle complet, des logements de réacteurs, d'aérofreins, tout cela fort bien moulé et équipé de beaucoup de détails.





En plus de ce kit HiTech, j'ai aussi un kit "short run" produit en son temps par AeroFile/REPLICA. On oubliera vite ce tirage et les diverses pièces pour ne garder que certaines pièces comme les sièges, les roues moulés en résine qui sont de très belle facture.


En conclusion, avec tout ceci, on va trier et extraire les plus belles pièces et détails pour parfaire le kit AZUR.

Bien sûr, il y aura de la grosse chirurgie à prévoir, mais rien d'impossible, et bilan de tout cela, pour un modèle réalisé, une réduction d mon stock de 3 boites d'un seul coup. belle opération n'est ce pas et sans dépense outre mesure, finalement un peu du maquettisme comme autrefois.
2 - Le Vautour IIN
Comme on l'a vu un peu plus haut, c'est à Tours et sur des monoplaces de type IIA qu'à partir du mois de mai 1957 les équipages de la 30eme Escadre de Chasse de Nuit entamèrent leur transformation sur Vautour , avec en premier ceux du 3/30 " Lorraine ", première unité à être constituée sur ce nouveau chasseur lourd français.



En octobre suivant, c'est au tour du 1/30 "Loire" de s'équiper de " V2N ", l'escadre étant devenue entre temps la 30ème Escadre de Chasse Tout-Temps.

A l'origine les plans de l'Etat Major de l'armée de l'Air prévoyaient également la transformation de la 13ème E.C.T.T sur Vautour IIN, mais contrairement aux plans initiaux , c'est en fait un des deux escadrons de la 6ème Escadre d'Oran-La-Sénia, l'E.C. 2/6 " Normandie-Niemen " qui allait abandonner ses Mistral durant l'été 1960 pour rejoindre le ciel de la Touraine et prendre en mains ses premiers Vautour avant de regagner l'Algérie au mois de novembre avec ses nouveaux avions.

En février 1961 , et du fait de l'évacuation par la France de ses bases au Maroc, la 30e E.C.T.T. voyait ses deux escadrons constitutifs quitter la base de Tours pour laisser la place aux premiers éléments de l'Ecole de Chasse rentrant de Meknès : des lignées de Vautour IIN apparaissent alors sur les bases de Creil (E.C.T.T. 1/30)

et de Reims (E.C.T.T. 3/30).



De son côté l'Escadron 2/6 " Normandie-Niémen " était rapatrié en métropole où il devenait E.C.T.T. 2/30, tout en se mettant en place sur la base d'Orange. il y demeura stationné jusqu'en juin 1966 date à laquelle, il rejoignit le 3/30 à Reims.



De leur côté les V2N du " Loire "devaient rester opérationnels jusqu'en mars 1965 après que l'escadron ait connu, d'octobre 1961 à juillet 1962 , une période d'intégration au sein de la 10e E.C. de Creil.
Dissous en tant qu'E.C.T.T. 1/30, le " Loire " allait renaitre en juillet 1965, sous la désignation d'Escadron de Marche 85. Unité du CEAM de Mont-de-Marsan mise pour emploi à la disposition du Groupement Opérationnel des Expérimentations Nucléaires, le " Loire " était destiné à devenir l'une des pièces maitresses du dispositif du Centre d'Expérimentations du Pacifique. Equipé à l'origine de six " V2N " et de deux bombardiers Vautour IIB, l'E.M.85 fut dirigé sur Hao par voie maritime et les premiers vols techniques furent effectués en mai dans l'hémisphère sud. La mission principale des avions était d'effectuer des prélèvements dans les nuages atomiques, soit par des tirs missiles, soit par pénétration pilotée. Le " Loire " devait cesser ses activités en mai 1974 et les dix Vautour alors en dotation furent rayés des comptes sur place.
Moins de deux ans avant la dissolution du " Loire ", la "Trente " avait elle-même perdu ses dernier " V2N ", ceux-ci étant d'abord remplacés au sein du 2/30 par la mise en service des premiers Mirage F1 de l'armée de l'Air à Reims en décembre 1973, puis en avril suivant au 3/30. Un petit nombre de " V2N " devait ultérieurement servir pour l'entrainement des pilotes à la 92 Escadre de Bombardement de Bordeaux-Mérignac jusqu'à la fin de 1978, cette date marquant la fin d'une carrière active de plus de vingt ans.


Caractéristiques et Performances (Vautour IIN)
Envergure: 15,10 m
Longueur : 17,65 m
Hauteur: 4,94 m
Poids au décollage, avion lisse : 10.550 kg
Poids maxi au décollage : 20.700 kg
Réacteurs : 2 x SNECMA Atar 101 E3 de 3.500 kg de poussée (avions n°301 à 345)
2 x SNECMA Atar 101 E5 de 3.700 kg de poussée (avions n°346 à 370)
Armement : 4 canons DEFA 552 de 30 mm à 100 obus par arme
76 roquettes d'ailes de 68 mm
104 roquettes de soute de 68 mm
4 missiles Air-Air Matra R.511
Vitesse Maximale : 1100 km/h
Montée à 40.000 pieds : 9 mn avec plein total et 400 obus
Plafond opérationnel : 40.000 pieds
Limite d'intervention : 800 km à 40.000 pieds
Les survivants :
Contrairement aux versions A et B, on peut encore voir un nombre assez important de Vautour IIN
- n°301, cédé à Israël en 1964 et exposé au musée d'Hatzerim
- n°302 à Hao (Polynésie Française) mais sort douteux

- n°304 à Montélimar en dépôt du MAE
- n°307 à Dugny dans les réserves du MAE
- n°308 à Châteaudun, musée Canopée
- n°330 à Dugny dans les réserves du MAE
- n°337 à Melun-Villaroche à l'entrée du musée de la SNECMA, aujourd'hui Musée Safran

- n°347 sur la base aérienne de Saint-Dizier
- n°348 au Musée de la Chasse à Montélimar
- n°355 à Albert (80) au musée l'Epopée de l'Industrie et de l'Aéronautique.
- n°358 au musée aéronautique d' Orange
- n°364 au musée de la BA 118 de Mont-de-Marsan
- n°370 sur la BA 126 de Solenzara en Corse.
Et pour finir, un peu de documentation:
Pour commencer, un ouvrage devenu fort rare et recherché, écrit par Alain Crosnier, publié chez LELA Presse en 1996, il traite en profondeur l'histoire des avions Vautour

Un autre petit fascicule écrit également par Alain Crosnier et publié par Histoire et Collections

Un très beau livre publié chez ETAI et traitant des Jets de combat de l'Armée de l'Air et donc, on y parle de Vautour...

Un document incontournable, le Docavia n°30 signé Jean Cuny

Un très vieil Aviation Magazine, n°88 du 15 décembre 1953 où l'on donne les premières informations sur le projet Vautour

Le Moniteur de l'Aéronautique dans ces n°9 et 10 de mai et juin 1978 décrit le Vautour sous la plume de Joël Mesnard.

Le REPLIC n°118 traite du Vautour IIN au 1/48 de chez Hi Tech et présente un bon photoscope.

Et un super livre écrit par un ancien pilote de l'Armée de l'Air qui finira comme Commandant du 2/4 La Fayette, Frédéric Bellet, 14 000h de vol dont 7 000 de chasse , 222 missions de guerre en 404 heures pilotera du Vampire, Mistral, P47, Gloster Meteor, Vautour, Mirage IIIE... Il nous raconte entre autre les débuts et la mise en service du Vautour au sein de la 30 ème Escadre de Chasse de nuit. Un ouvrage plein de souvenirs, d'action...

Et les Trait d'Union n°308 et 309 (2019 et 2020) dans lesquels il est retracé l'historique des "reliques" de ces types de Vautour.

Auxquels on pourra ajouter de nombreux Air Fan, Air action, le Fana et bien d'autres revues.
On est donc bien gréé à présent, alors place maintenant au montage.
A suivre.
Régis