Voici le dernier sorti de la chaîne de montage (vu la quantité d'en-cours, je pense que le terme est plus approprié "qu'atelier"
), le kfir d'AMK au 1/72, entamé il y'a deux ans lors de cette période où l'on disposait de temps à outrance à consacrer à nos kits.J'avais entamé ce kit dans une optique de "kit-légo-détente", mais j'ai vite déchanté: sous ses faux airs de kit tamiya (très beau, bien gravé, détaillé), c'est en fait plus compliqué qu'il n'y parait. Bon, je ne vais pas cracher dans la soupe, ça reste un bon kit globalement, mais que je ne recommanderais sans doute pas à un débutant (mais il faut dire que je débute moi-même en pelle à tarte, vu que c'est mon premier du genre
).Le reproche principal que j'aurais à l'encontre de ce kit, ce sont des sous-ensembles nombreux et délicats à assembler sans devoir irrémédiablement endommager la gravure (dommage) lors des opérations de ponçage (cela dit, j'ai pris l'habitude des montages avec du mastico-ponçage bien lourd, donc c'est peut-être moi qui n'y suis pas allé dans la dentelle
): je pense en particulier au nez (en deux moitiés à coller au reste du fuselage), aux entrées d'air et aux ailes (bords d'attaques et jonction ailes-fuselage).Donc au final, je crois avoir passé quasi autant de temps en regravure que sur d'autres kits beaucoup plus hard, ce qui laisse une certaine frustration quand on s'attend à quelque chose de vite fait bien fait.
Sinon, j'ai aussi ajouté mon grain de sel en matière d'embûches: feu en grappe plastique transparente qui se décolle alors que la peinture est finie, trous carrés dans les ailes à l'emplacement des jambes de trains que j'ai oublié de reboucher avant la peinture (en même temps pourquoi prévoir des trous qu'il faut reboucher, surtout à un endroit pareil?
) et donc à reboucher-poncer-repeindre-repatiner et revernir sans massacrer le reste de la peinture et des decals, flexibles de trains maison qui se décollent lors du collage des trains (qui sont au passage les trains les plus délicats à mettre en place que j'ai jamais eu entre les mains).À part ça, j'ai rajouté de la photodécoupe Eduard dans le cockpit, un pitot Master en métal et des roues en résine Reskit, mais il faut admettre que le kit aurait pu se suffire à lui même.
En conclusion: un montage que je suis content d'avoir terminé (malgré les nombreuses tentations de l'envoyer tester la résistance du mur le plus proche
), même si c'est pas le plus réussi.
