Il y a deux ans, j'avais monté un Yak-3 du même fabriquant. Je n'ai pas pu résister à la tentation de l'associer à un Yak-9D toujours aux couleurs du "Neu-Neu" en l'occurrence le n° 14 de Marcel Lefèvre, le "Père Magloire".
Le Yak-3 était une très belle maquette qui rassemblait cependant quelques petites imperfections. Avec le Yak-9D les principaux défauts de conception ont été corrigés et on a affaire à une maquette hyper détaillée (structure interne du fuselage, cockpit, compartiment moteur, armement avec casiers à munitions, trains avec mécanisme de rétraction, toutes gouvernes séparées, etc.) avec une foison de petites pièces très fines et parfaitement moulées offrant des ajustements parfaits. J'ai néanmoins répertorié un petit défaut : la verrière en trois morceaux ne peut pas être présentée ouverte.


Réflexion toute personnelle, je pense qu'un tel niveau de perfection dans la réalisation des petites pièces donne un coup de vieux à la photodécoupe en offrant l'avantage d'une meilleure représentation des volumes et une plus grande facilité des collages et de la peinture.



Comme pour le Yak-3, est offerte la possibilité de monter ce Yak-9 avec les capots démontés. Bien que je trouve que cette option rompe la ligne de l'avion, j'ai fini par la choisir car j'ai trouvé dommage de jeter dans la boîte à rabiot les plus de 30 pièces qui composent le moteur auxquelles il faut rajouter celles du canon et de la mitrailleuse dotés de leurs accessoires. C'est toutefois une décision "One shoot" car une fois engagée, il me semble difficile de revenir en arrière.
La réalisation du camouflage avec les capots ouverts demande d'étudier de très près les opérations de masquage. A propos de la livrée, deux tons de gris ou du vert et du noir, le débat existe que je ne sais pas trancher. J'ai choisi les deux tons de gris préconisés par la notice. Les peintures sont les vénérables Aéromaster toujours opérationnelles malgré leurs 25 ans et dont je regrette fortement la disparition.
Les décalques sont celles de la boite. Elles sont très fines et s'appliquent facilement.
Comme la belle ligne de l'avion est définitivement rompue, j'ai décidé de présenter la bête au cours d'une opération de maintenance champêtre. J'ai donc rassemblé quelques joyaux de la fameuse boite à rabiot (origine ICM pour la plupart) auxquels j'ai rajouté un peu de scratch. Le moteur de rechange est celui du Yak-3 que je n'avais pas utilisé. D'aucuns trouveront qu'il manque les mécaniciens ce qui est vrai et ce pour deux raisons :
La première est que mes essais en terme de figurines sont de véritables catastrophes ;
La seconde est que la scène est saisie au milieu des heures de canicule et que le personnel est parti se rafraîchir au "point d'eau", intermède indispensable pour préserver la santé et le moral de la troupe.






A bientôt pour un prochain montage.