
Donc aujourd´hui, les projets Arado et en particulier le modèle par lequel j´ai commencé ma folie furieuse Luft46, le Ar555.
Pour remettre dans le contexte (et pour ceux qui veulent appronfondir y a toujours Prototype.com http://xplanes.free.fr/ar234/ar234-1.htm) :
A l’automne 1944, Göring ordonna à Junkers, Arado et Messerschmitt de concevoir et produire des bombardiers à très longue portée capables d’emporter une charge de 4000 kilogrammes de bombe à une vitesse élevée.
L'objectif était de pouvoir attaquer des convois maritimes éloignés et des cibles stratégiques aux Etats-Unis et en Union Soviétique. En novembre 1944, Messerschmitt avait déjà soumis au RLM un projet pour un bombardier quadriréacteur désigné P 1107.
Le P.1107 avait des ailes en flèche sous lesquelles les quatre moteurs étaient montés par paires dans des nacelles. L’appareil était également équipé d’un des premiers empennages en T pour dégager ces surfaces du souffle des turboréacteurs.

Alors celui la j´ai beau cherché, inconnu en plastique pour le moment
En parallèle au développement du P.1107, les ingénieurs de Messerschmitt travaillaient également sur des projets de bombardier de formule aile volante sous les désignations P.1108/1 et P.1108/2. Selon les calculs, ces différents bombardiers étaient capables de transporter la charge exigée sur des distances de 7800 kilomètres avec une vitesse de l’ordre de 900 km/h. Cette distance était portée à 9600 kilomètres pour les versions de reconnaissance stratégique.
Pendant ce temps, Junkers améliorait son bombardier à aile inversé, le Ju-287, en incorporant un nouveau fuselage et en utilisant des moteurs plus puissants. Ce bombardier devait entrer en service opérationnel le plus vite possible. Bien que cette nouvelle configuration avait des avantages en termes d'aérodynamique et de construction, les problèmes de stabilité et de résistance étaient considérables.
Celui la existe au 1/72 chez Huma, et quelqu´un de doué (donc pas moua) doit pouvoir en tirer une version de production (verriere et nacelles différente)
En collaboration avec l'institut de recherche sur le vol à voile allemand (DFS), Junkers développait également une aile volante de bombardement à quatre réacteurs désignée EF 130 Cet appareil avait une vitesse de 950 km/h et un rayon d’action de 4000 kilomètres.

La aussi, même chez du sévère comme Unicraft, rien!!!
Au début de décembre 1944, Oberst Siegfried Knemeyer, qui était responsable du développement des nouveaux avions au ministère de l’air, visitait l’usine d'Oranienburg des frères Horten. Le but de la visite était l’examen de l’aile volante Horten Ho-VII. Fasciné par les réalisations des frères Horten et notamment par l'aile volante à réaction Ho IX, Knemeyer était convaincu que l’aile volante était la configuration idéale pour un bombardier à long rayon d’action.
Les frères Horten, encouragé par le soutien de Knemeyer lancèrent un projet de bombardier sous la désignation Ho-XVIII B-2. Cette aile volante avait une envergure de 42.80 mètres, une longueur de 19 mètres et une hauteur de 5.75 mètres. Le Ho-XVIII B-2 était propulsé par six turboréacteurs Junkers Jumo 109-004H de 1200 kgp chacun. Le Ho XVIII B-2 devait atteindre une vitesse de 990 km/h, un plafond de 16000 mètres. Le rayon d’action serait de 9000 kilomètres, grimpant jusqu'à 12000 kilomètres avec l'utilisation de réservoirs auxiliaires de carburant.

En janvier 1945, le RLM examina les propositions de bombardier soumises par les constructeurs. Les experts du RLM notifièrent dans leur rapport que les Messerschmitt P.1107/1 et /2 offraient les vitesses les plus élevées. Mais en matière de rayon d’action, les propositions de Messerschmitt et Junkers étaient nettement inférieures aux projets de Horten. En plus de leur construction simple, l'utilisation d'acier tubulaire et de bois dans la fabrication des ailes volantes de Horten fut un facteur décisif pour que cette firme soit sélectionnée pour ce programme de bombardier.
En dépit des dommages de plus en plus graves infligés par les bombardements Alliés, le bureau d’étude de Messerschmitt proposa une nouvelle variante du P.1107, le P.1108 qui était une aile volante. A la fin mars 1945, Junkers et Messerschmitt durent cesser tout travail de développement sur les projets de bombardier à longue portée par ordre du RLM. Seul les frères Horten continuèrent le travail sur le Ho-XVIII B-2 sur instructions personnelles de Göring.
Certains rapports non confirmés du RLM suggèrent que la production du Ho XVIII B-2 ait été lancée le 1er avril (ben voyons !?) 1945 à l'usine souterraine de Kahia en Thuringe mais aujourd’hui il ne subsiste rien de ce prototype s’il a bien existé.
Celui là est trouvable pour ceux qui veulent (et qui ont les moyens) chez notre Sharkit national , au 1/72, en résine, et en deux versions (moteurs externe ou noyés dans l´épaisseur de l´aile)
Bref tout ca pour dire que a l´époque chez les constructeurs allemand, la mode était a l´aile volante!!!
De son coté, la firme Arado, forte de son expérience avec l’Ar-234, participa aussi au programme de bombardier à grande vitesse et long rayon d’action. Comme les projets de Junkers et Messerschmitt, les bombardiers Arado devaient transporter quatre tonnes de bombe sur une distance de 4000 kilomètres.
En décembre 1943, le bureau d’étude d'Arado, sous la direction de l’ingénieur W. Laute, commençait à étudier des projets d’avions à réaction avec une géométrie complètement nouvelle en forme d’aile volante.
La série de projet, désignée E 555, comportait environ 15 concepts différents destinés à une grande variété de mission, allant du bombardier à long rayon d’action à l'avion de chasse (?). Ces développements étaient basés sur les études sur les ailes volantes de deux ingénieurs d’Arado, Kosin et Lehmann.
Le premier appareil de la série, l'Arado E 555-1, était donc une aile volante, propulsée par six turboréacteurs BMW 003A, capable de parcourir de longue distance à une vitesse élevée. L’appareil devait avoir une capacité d’emport de bombe supérieure à quatre tonnes sur environ 5000 kilomètres. Selon les calculs d’Arado, ces spécifications ne pouvaient être satisfaites qu’avec une formule aile volante en flèche et un profil laminaire.
L'Arado E 555-1 devait être de construction entièrement métallique en alliages légers et acier. Le fuselage avait une section circulaire et une aérodynamique moderne. L'équipage, de trois personnes, était installé dans une cabine pressurisée largement vitrée située à l’avant de l’appareil. Les dérives étaient situées sur les extrados d'aile à 6.20 mètres de l’axe de l'avion.
Les trains d'atterrissages principaux à quatre roues se rétractaient vers l'intérieur, leur largeur déterminant l'épaisseur de la section intérieure de l'aile. Le train avant à deux roues se rétractait dans un compartiment à l'arrière de la cabine de l’équipage. Avec une charge de bombe de quatre tonnes, la masse au décollage calculée était de 24 tonnes.
Un train d'atterrissage auxiliaire largable, semblable à celui du Messserchmitt Me-264, serait utilisé pour seconder le train d'atterrissage principal et pour permettre d’emporter 2.5 tonnes de carburant et bombes supplémentaires.
Les calculs basés sur la poussée fournie par les six turboréacteurs proposés montraient qu'une vitesse beaucoup plus élevée et un plus grand rayon d’action pouvaient être obtenu par l'utilisation de quatre turboréacteurs plus puissants et Arado proposa d'installer quatre turboréacteurs BMW 109-018. Pour une meilleure répartition de la poussée et dégager un peu l’extrados, Arado proposa de répartir les réacteurs entre l’intrados et l’extrados de l’aile.
L'armement défensif du E555-1 devait comporter deux canons Mk-103 installés dans les racines d'aile, plus une paire de MG 151/20 dans une tourelle dorsale télécommandée depuis la cabine de l’équipage. En outre, une tourelle de queue, armée avec deux MG 151/20, serait commandée à distance par l'intermédiaire d'un périscope derrière la carlingue de l'équipage.
Le 28 décembre 1944, le RLM ordonna la cessation immédiate de tous travaux sur le projet Arado E 555-1.
Alors avec une "vie" aussi courte, bizarre que Revell ai daigné s´interresser au zoziau !!!
Bon je ne vais pas m´en plaindre.

Pour tout avouer, c´est donc mon premier Luft46 mais aussi par celui la que j´ai repris les hostilités aprés une grosse période de cessez le feu plastique.
Ca veut dire aussi premiere maquette peinte á l´aéro, premier godet de peinture renversé dessus une fois la laborieuse peinture finie, premier test de jus, de masquage, de drybrush....bref la total, glanée entre autre sur internet.


On se rend compte tout de même que pour 1943, Arado a fait fort dans le Flash Gordon tout de même!!!

Et surtout c´est du Revell, donc point trop cher et point trop ch**** (le raccord aile fuselage est pour une fois nickel)

Point trop gavant, soit, mais reste évidemment une jolie verriere a masquer, en particulier l´extremité circulaire
Allez, pour rester sur le sujet principal, une petite nouveauté trouvée sur le site de Cape Hobby ( http://www.capehobby.com/ ) : le Ar555 10 eme du nom au 1/72eme!!!

Avec sa formule bipoutre, ce projet différait sensiblement des autres appareils de la série E 555. Les études précédentes avaient déjà fourni des données suffisantes pour sélectionner la meilleure configuration possible. A cet effet, une conférence avait été organisée au RLM le 20 avril 1944.
Présidé par les ingénieurs Scheibe et Haspe, et en présence d’autres représentants d'Arado, son but était de définir les caractéristiques définitives du bombardier E 555. Arado n'avait presque aucune expérience concernant les caractéristiques de vol des ailes volantes ce qui impliquait des difficultés de mise au point et des essais en vol de longue durée.

Il fut donc décidé de partir des projets E 555-9 et E 555-10 et de fixer les empennages verticaux et horizontaux sur des poutres situées à 4.80 m de l'axe longitudinal. Comme sur le E 555-7, la puissance serait fournie en trois turboréacteurs BMW 109-018. La seule différence était que le troisième moteur était déplacé sur l'extrados de l'aile.
Le train principal se rétractait dans les ailes et le train avant sous la cabine de l'équipage. La charge de bombe de 4000 kilogrammes était en partie en soute et en partie sous les sections externes d'aile. L'équipage de trois personnes était réparti entre le cockpit pressurisé et la tourelle arrière.

source Cape Hobby
Pour ceux qui ont 120 dollars de trop donc (par encore mon cas)
Et je sais pas pour vous, mais ceux qui en 3d font aussi joli qu´une superbe maquette en plastoc moi, ca m´énerve .
Selon ce que je sais, mais on peut m´infirmer, pure délire Holywoodien cru 78 (C´est ca l année??).
Designé a partir du northrop N1M mais pas a partir d´un quelconque projet allemand.
Deux projets allemands auraient pu l´influencé (et ca reste a voir) et s´en rapproche :
Le Lippisch Li P04 106

Source Dan Johnson
Et le Messerschmitt P08 (designé aussi par Alex Lippisch alors sous contrat Willy...et ca se
voit)

Source Dan Johnson
Les deux projets sont en tout cas largement antérieur ala spécification de Goering portant sur des bombardiers a réaction.
Pour revenir aux maquettes le dernier évoqué vient de sortir en résine et chez Anigrand SVP (donc du bon) au 1/144 et c´est ici :
http://www.anigrand.com/AA4008_MeP08.htm

Source Anigrand
Le tout au 1/144 avec (pour ce que je vois) un BV208, un Me329, un ti Li p13 et, et, et la je recolle avec un brio certain au sujet principal, un Ar555
La suite des avions Arado avec une petite récréation!!!! Un Arado Ar-240 A-02 Asy.
L'Ar 240 à été développé suite à une requête de 1938 pour un avion de combat lourd destiné à remplacer le Messerschmitt Me 110, qui devenait obsolète. Messerschmitt à répondu à la spécification, avec le Me 210 apte à d'entrer en service rapidement. La conception d'Arado était considérablement plus ambitieuse pour une société plus petite, avec un projet de l´ingénieur en chef d'Arado, Walter Blume. La conception réclamait plus de temps mais le Reichsluftfahrtministerium (RLM) a été cependant suffisament intéressé pour commander des prototypes aux deux firmes.
Arado avait auparavant investi fortement dans plusieurs concept de recherche fondamentale. Ainsi le développement d´un aileron Arado offrait l'excellente performance de portance à vitesse réduite. La conception et la construction des postes de pilotage pressurisés, abaissant nettement la fatigue des pilotes pour n'importe quel vol au-dessus d'environ 15.000 pi (4.500 m). En conclusion, ils avaient également investi dans un système de canon défensif télécommandé techniquement trés avancé, qu'ils avaient expérimenté pendant plusieurs années. Le système utilisait un viseur situé dans de poste de pilotage arrière, actionné par le navigateur/tireur, avec systeme optique au dessus et en dessous de l'avion permettant de viser dans n'importe quel sens. Le viseur était relié hydrauliquement aux tourelles profilées placées sur le dessus et l´extremité de l'avion. Pour la conception de l'Ar 240, les ingénieurs d'Arado ont combiné toutes ces recherches dans même appareil.
Pour la performance pure la plus petite voilure a été choisie. Cela impliquait des vitesses d´atterrissage extremement hautes mais ceci a été compensé par l'utilisation d'un aileron surdimensionné et des volets de bord d´attaque. Quand les ailerons étaient actionnés la partie supérieure des ailerons demeurerait en place tandis que la partie inférieure s´étendait vers l'arrière, augmentant la surface de la voilure.
Les propulseurs DB 601 de Daimler-Benz été installés conventionnellement et équipés d'une hélice à pas réglable à quatre pales. Les radiateurs étaient quelque peu originaux cependant, se composant d'un bloc annulaire situé devant le moteur dans une casserole d'hélice surdimensionné, l'air entrant par un grand trou dans la casserole et sortant à l'extérieur par des volets de capot.
Les réservoirs de carburant de voilure étaient équipés de système auto-obturant developpé récemment et un revêtement intérieur plus mince permettant d´emporter plus d'essence.
Comme pour tout les projets allemands d'avion multi-rôle de cette époque, il a été exigé que l'avion soit capable de bombardement en piqué. L´épaisseur du revêtement de voilure n'était pas approprié pour l´utilisation de freins de piqué perforé conventionnels, un frein en forme de « pétale » a donc été installé à l'extrêmité arrière du fuselage et ne s´ouvrait qu´une fois activé. Fermé le frein ressemblait à un dard, s´étendant au delà des stabilisateurs.
Le poste de pilotage était enfin entièrement pressurisé. Cela présentait des difficultés si l´armement défensif était commandé manuellement. Cependant le système de commande à distance a permis de situé celui-ci en tourelles dans l'arrière non-pressurisé du fuselage.
Tout ce poids combiné avec une petite voilure aboutit a une charge ailaire trés élevée de 330 kg/m, á comparé avec une charge moyenne d`environ 100 kg/m pour un chasseur monoplace.
Trop complexe a produire pour un bimoteur, le RLM émit l´idée d´utiliser l´appareil en tant que Zerstörer monomoteur. Un exemplaire fut fourni aux usines Blohm und Voss, du fait de leur experience avec le BV 141 puis BV 194, afin de réaliser la conversion assymétrique de l´avion.
Le premier prototype vola sur la base de Rade le 23 juin 1943 mais, malgré des résultats encouragents, il ne fut pas donné suite au projet.


Le modele est celui de Revell au 1/72, la scie est de chez Black et Decker!
Il a evidemment fallut refaire un train dans la partie avant du fuselage et vérifier le centre de gravité (entre la nacelle et le fuselage…ca marche!!)
Et disons que je n´ai pas été assez raipde...j´aurais du posté celui la hier (1er avril)
Dans le meme ordre d´idee que le modele precedent...des idees de maquettes futures

Un P38 assymetrique

Un F7 bimoteurs push-pull

Un BV a vision amélioré (BV avait un projet completement avec la meme configuration dans ses cartons!)
Le tout doit etre faisable asez facilement avec une bonne tronconneuse!
Aujourdh´hui l´appareil Arado le plus connu mais aussi celui le plus symptomatique des appareils allemand de cette période : l´ Ar234 d´une incroyable complexité technique et de mise en oeuvre pour un nombre ridicule en opération.
L´Arado Ar 234 Blitz(foudre) était le premier bombardier à réaction opérationnel du monde, il fut construit par la société Arado à la fin de la deuxième guerre mondiale. En opération il fut utilisé presque entièrement dans le rôle de reconnaissance, mais dans ses quelques utilisations comme bombardier il s'est avéré presque impossible à intercepter.
Dés 1941 le RLM a lancé un appel d'offre pour un avion de reconnaissance à grande vitesse à réaction avec une portée de 2150 kilomètres. Arado était la seule société à répondre, avec leur projet E.370, dirigé par le professeur Walter Blume. C'était une conception relativement conventionnelle à ailes hautes avec réacteur Junkers Jumo 004 sous chaque aile. Le poids prévu pour l'avion était approximativement 8000 kilogrammes. Afin de réduire le poids de l'avion, et de maximiser l'essence interne Arado à supprimé le train d'atterrissage intégré pour décoller d'un chariot et atterir sur un patin rétractable.
Arado estimait la vitesse maximale à 780 km/h , l´altitude fonctionnelle à presque 11.000 m , et l´autonomie à 2.000 kilomètres.
L´autonomie estimée était inférieure à la requête du RLM, ce dernier a toutefois apprécié la conception et a commandé deux prototypes en tant que Ar 234. Les deux premiers prototypes étaient en grande partie complets avant la fin de 1941. Cependant le réacteur Jumo 004 n'étaient pas disponible, et ne seraient pas prêt avant février 1943. A cette date seul les essais statiques et de roulage ont été effectués, Junkers considérant ses propulseurs comme trop incertains pour être utilisés en vol. Les réacteurs définitifs ont finalement été livrés et l'Ar 234A-0 a effectué son premier vol le 30 juillet 1943. En septembre quatre prototypes volaient. Au final 8 prototype on été développés, les six premiers pour intégrer le système de décoolage avec chariot et atterrissage sur patin, les deux derniers étant équipés de 4 réacteurs BMW 003, le numéro 6 ayant ses réacteurs dans des nacelles individuelles, le numéro 8 avec 2 paires de réacteur dans des nacelles jumellées.Le prototype V7 entra dans l´histoire le 2 août 1944 comme le premier avion à réaction à voler pour une mission de reconnaissance.
Ar 234B
Le RLM demanda à Arado de fournir deux prototypes d'une version de Schnellbomber en tant que Ar 234B. Puisque l'avion était très mince et entièrement rempli de réservoirs de carburant, il n'y avait aucune place pour une soute à bombes et les bombes devaient être portées sous pylone. Le poids et la traînée supplémentaires ont réduit considérablement la vitesse. Une paire de canons de 20 millimètres a été ajoutée à l'arrière pour la défense. Puisque le pilote n'avait aucune vue vers l'arrière ils étaient orientés via un périscope. Le système était généralement considéré comme inutile et beaucoup de pilotes ont fait enlever les canons.
La charge externe de bombe rendis le système de patin pour l´atterrissage peu pratique, et la version de bombardier a été modifiée pour avoir le train d'atterrissage tricycle. Le neuvième prototype était le premier Ar 234B, et a volé en mars 1944. La version B étaient légèrement plus large pour contenir le train d'atterrissage, et avec sa charge supplémentaire de bombe le vitesse fut réduite à 660 km/h. C'était encore meilleur que n'importe quel bombardier de la Luftwaffe en service, et fut le seul bombardier ayant une chance d´échapper aux chasseurs alliés. Les lignes de production étaient déjà mis en place, et vingt avions de pré-production B-0 ont été fournis vers la fin de juin. La production qui suivit était cependant lente, car perturbée par les bombardements. En attendant plusieurs modèle A ont été envoyés au front dans le rôle de reconnaissance. Dans la plupart des cas ils ne furent détectés, volant en croisière à 740 km/h et à plus de 9.100 m.
Les quelques modèles B entrés en service impressionnèrent leurs pilotes. Ils étaient assez rapides et agiles. Les longs roulements au décollage ont mené à plusieurs accidents ; la recherche d'une solution amena à amélioré la formation et à l'utilisation de RATO, fusées d´assistance au décollage. Les propulseurs posaient toujours de réels problèmes; ils souffraient d´extinctions continuelles et exigaient révision ou remplacement après environ dix heures d'opération.
La plupart des modèles B ont été construites comme bombardiers, mais quelques versions de reconnaissance ont effectués des missions. Comme pour tous les turboréacteurs, la consommation d'essence des Jumos dépendait considérablement de l'altitude ; à 10.000 m ils consommaient un tiers de ce qui était nécéssaire au niveau de la mer. Ceci signifiait pour les missions de bombardement de faible altitude que le rayon opérationnel de l'avion était seulement d`environ 190 kilomètres, alors que pour la reconnaissance de haute altitude l´autonomie était de 720 kilomètres avec des réservoirs largables.
La seule utilisation notable de l'avion dans le rôle de bombardier fut son utilisation pour tenter de détruire le pont de Ludendorff vers Remagen. L'avion a continué à combattre de facon dispersée jusqu'à la fin de la guerre le 8 mai 1945. Certains ont été abattus en combat aérien, détruit par le flak (souvent la leur), ou « accueillis » par les chasseurs alliés à l´atterrissage. La majorité sont restés sur les terrains d'aviation, attendant de l'essence qui n´ai jamais arrivé.La charge standarde de bombe était de deux bombes de 500 kg suspendues sous voilures ou d'une grande bombe de 1000 kg semi-carenée sous le fuselage. Si la guerre avait continué il est possible qu´ils auraient été converti pour utilisation des bombes guidées Fritz X ou des missiles air-surface He-293. De façon générale, entre l'été 1944 et la fin de la guerre 210 Arado 234 B ont été construit. En février 1945 la production s´arréta au profit de la variante C. On espérait en novembre que la production pour 1945 atteindrait 500 avions par mois
L'AR 234C était équipé de quatre propulseurs BMW 003A pour libérer l´usage des Junkers Jumo 004 aux seuls Me-262. L'utilisation de quatre propulseurs améliora la poussée disponible, particulièrement au décollage et à la monter en altitude. La vitesse augmenta de 20% avec une plus grande autonomie de 1.000 kilomètres. 15 prototypes de l'AR 234C ont été complétés avant la fin du conflit. Bien que l`Hauptmann Diether Lukesch fut prêt à former une escadre opérationnelle, l'AR 234C ne fut pas développé à temps pour participer aux opérations de combat.

D´autre developpements futurs étaient programmé, en particulier le Ar234P, construit avec des propulseurs Heinkel Hirth HeS-011. Ces propulseurs furent conçus par Pabst von Ohain. 28 avions de cette variante devaient être construit. Cependant la technologie ne fut pas prête avant que la guerre ne pris fin.
Arado avait a la fin de la guerre de tres nombreux projet sur la base de son Ar234. Je vous engage a jeter un coup d´oeil sur ce lien. http://xplanes.free.fr/ar234/ar234-8.htm

Au rayon des maquettes, je peux me permettre de classer le Ar232C en Luft46 car les pauvres 12 prototypes quadrimoteurs n´ont pas eu de vie opérationnelle.
La première maquettes est celle de Dragon au 1/72 avec des ajustement des nacelles et du cockpit sur le fuselage central pô évidement (pour moi hein....parfaitement a la porté de quelqu´un de plus doué)


La deuxiéme est la maquette Revell au 1/48.
Déja posté dans mon post sur heinkel pour le Julia en résine mais vous pouvez faire abstraction du parasite sur le dos.
Pour la petite histoire et pour résumer toute ma malédiction Luftquarantesisiesque, pour le prix d´un ridicule (par la taille, les détails et la facilité de montage) Julia Planet Models, je peux allégrement m´offrir 2 voir 3 Ar232C de Revell en injecté…
Condamné a poursuivre dans la résine vous dis je!!!!


Le montage des deux modéles suit bizaremment le même schéma avec les mêmes problémes (placer l´avion a l´horizontal sur ses trains en particulier) a des échelles différentes. Revell = reprise de Dragon agrandi ou l´inverse....sans doute.
Les camouflages, Luft46 oblige, sont évidemment parfaitement fantaisistes
Le suivant est un projet d´intercepteur de fin 1944, très élégant vu du dessus, sorte de « Flying Burrito » de l´époque (un Northrop A12 avant la lettre).
Evidemment ce constat esthétique se gate séverement lorque l´on passe au vues de côté ou de face.
L'Arado Ar E.581 était un avion de combat monoplace avec un fuselage profond. Son turboréacteur Heinkel HeS 011 était alimenté par une entrée d'air divisée en deux se situant directement sous le poste de pilotage. La voilure était en forme de delta bidérives avec des gouvernes de direction sur le bord de fuite. L'armement se composait de deux canons Mk 108 de 30mm: Le train d'atterrissage était d'un agencement tricycle.
Cet intercepteur à hautes performances aurait dû être équipé du nouveau concept de voilure delta développé pour les bombardiers de la série E-555.
Il y a peu de détails au sujet des premières versions. L'E-581-2 est une conception datant du 18/11/1944 propulsé par un turboréacteur BMW 109-0003.
L'E-581-4 possédait une entrée d´air se divisant en deux, du même type que celle équipant le Messerschmitt P.1092k, et alimentant en air un turboréacteur HeS 011.
L'E-581-5, de janvier 1945, a adopté une unique entrée d´air circulaire, similaire a celle developpé pour le MIG 15 d'après-guerre. (et la il devient encore plus immonde vu de côté !)

Source Justo Miranda
Ce même Arado fait d´ailleurs la couverture de l´excellent dossier de Miranda et Mercado consacré aux projets de chasseurs a réaction Arado

Source Justo Miranda
La version montée sera celle de Arba avec une très jolie résine ainsi que les petites piéces fourni en metal blanc.
La résine est trés finement moulée, trés lisse, sans bulles et carottes de démoulage. Les parties métalliques sont tout aussi bien moulées, presque sans ébardage nécéssaire...bref pas donnée mais du bonheur.

J´ai choisi la version avec les pièces pré-peintes

Bon sans rire, aprés de l´Unicraft c´est réellement un plaisir d´avoir quelque chose de détailler a peindre.
Je ne suis pas ben doué mais cela fait du bien d´avoir un vrai cockpit sous la main.
Les cables de trains recevrons de toute maniére un tit jus salvateur...ils flashent encore trop a mon gout!

Le Burrito est fermé!

Le dessous reclame un peu de masticage mais grace au couple infernal, Sintofer + Gemey rose, cette étape ne me fait même plus peur!
Un petit 1/48ieme de temps en temps ca change effectivement la vie !
Je me ferai un 144 ieme par la suite...en pétitence.
En attendant j´ai passé une premiere couche de Mythril Citadelle (avec les problemes de Moduni, mon fournisseur principal, je suis obligé de me rabattre sur du Citadel du marchand de jouet du coin !!!), ce qui a l´immense avantage de mettre a jour tout un tas de poncage a reprendre, Ô joie !!!!

On tampone avec parcimonie et un morceau d´éponge un soupcon de Maskol, parce que j´aime ben !
On poursuit dans la foulée avec le bidon, qui apres un tit pre-ombrage recois uncouche de gris Fortress Grey toujours de Citadel (avec des noms aussi bouffon, ca ne peut etre que cela !)

On notera la parenté évidente avec le projet Ar555, la forme complete de l´aile ayant d´ailleurs été reprise !
Une couche de bleu Shadow Grey (??) sur le dessus et on prépare le masquage a grand coup de Friskett.

Une fois les masques en place, une petite couche de bleu pale Space Wolf Grey (re??) pour la route.
Une fois les masques virés, je ne m´attarde pas trop sur le weathering du camouflage car je prépare une couche supplémentaire hivernal (un truc de saison quoi !). J´en profite pour Maskoliser les emplacements des marques de nationalité.

Entre tachounettes et spaghettinis blancs mon coeur balance, mais je penche lentement pour la premiere option.
Je pense aussi a une petit Sharkmouth pour camoufler un tant soit peu l´etrange tronche beante actuelle mais cela implique de joyeux masquages en perspective.
Bon j´en profite pour faire un peu de masquage histoire de préparer sa trombine.

Je découpe la forme dans de la Friskett, je pulvérise le noir, et pour l´instant cela fait un peu Bozo le Clown. Je prevois de faire la Sharkmouth avec un liseré rouge et les canines en décalco blancs.
Ensuite je reprends le camouflage en reprennant un motif en mouchetis blanc. Le probleme est que le blanc a l´aero mouchette severement et nécessite une dilution importante. Résultat il faut repasser chaque mouchetis plusieurs fois pour voir enfin un semblant de blanc apparaitre. Au bord de la crampe a force de doser l´aero a mi course a chaque pulverisation.

On lui gratouille le ventre pour lui soutirer un sourire.
Liseré rouge au pinceau et morceaux de décalques pour les ratounes (une cocarde américaine = 5 dents ), c´est plus précis et cela s´applique relativement facilement jusqu´a dans les naseaux du bestio !

Pas trop mécontent du resultat qui détourne en finesse l´attention du groin d´origine.
Je suis a deux doigts de flipper grave...je vais en faire des cauchemards ce soir ("tindin...tindin...tindindin" ....pourtant j´en eu cotoyés des squales)

Je profite que les Microset, Microscale sont de sortie pour continuer les autres décalques.
J´entame aussi le dessus en piochant séverement dans la boite a rabiot et en imprimant le reste (les "yeux" en particulier)

Donc jus, pastel, vernis mat et trains plus tard .....



J´etais au départ pas trop partant pour l´acheter celui la, le projet n´etant pas particulierement attractif vu de profil.
Au final je me suis bien amusé, en particulier j´ai apprécié monter quelque chose au 1/48.
La Sharkmouth permet d´affiner un peu son tarin et rend, a mon avis, l´avion plus attractif (disons..moins moche!).
Je vais surveiller de pret les autres kits ARBA, ca c´est sur !
Allez quelques autres ti photos pour la route !


Ne me dites pas que vous en avez croisé des masses comme ca !
Pour le prochain retour sans doute a Blohm und Voss...et puisque celui la a limite été une partie de plaisir (au 1/48 en plus) je m´en vais m´autoflageller a coups de Unicraft.
Même pas peur j´ai de toute facon un Me262 Tamiya en stock a monter rapidos en cas de nervous breakdow en cours de route.
On y croit on y croit mais ma belle motivation est retombée telle le soufflé a l´ouverture du truc Unicraft...encore pire que d´habitude.