
Une mise à jour de la suite de la continuation de ce Farman qui a bien failli ne plus exister . J'ai frôlé le désastre. Le cataclysme. La déconfiture absolue.
En cause comme souvent, une conjonction de phénomènes mettant en cause la gravité terrestre et un seuil de porte sournois, doublé d'un apéritif un peu trop appuyé.
Sortant sur ma terrasse mettre un coup de vernis mat (en bombe) sur ma nacelle, je fit le constat qu'icelle était bien verglacée par la nuit polaire belfortaine, et c'est en pensant que je devais faire preuve de la plus grande prudence que le seuil de porte-fenêtre me fit un croc-en-jambe en traitre ! L'embuscade ! Le piège ! Ze Clubby-trap !
Inévitablement la nacelle pris son envol, mais n'ayant pas encore de voilure, l'atterrissage fut brutal. Brutal mais sonore, non par l'onde de choc due à l'impact, somme toute discrète, mais par la suite de grossièretés qu'on du entendre l'ensemble de la population voisine dans un rayon considérable.
He bien finalement, plus de peur que de mal. Le papier a cet avantage sur le plastique, ou encore mieux la résine, que sa dureté étant moindre, il n'a pas cette tendance funeste à exploser en moultes microparticules bien vite dispersées par le vent. Non, ici, une légère déformation sur la partie en feuille d'aluminium, mais rien de rédhibitoire. Un petit passage à l'atelier carrosserie et toutes traces de cet épisode amusant a disparu. Ouf. Excusez moi Thérèse, la douleur m'a fait dire des choses affreusement grossières, d'ailleurs je ne connais même pas votre maman.
C'est maintenant le moment de percer les mats, car il y a un hauban surnuméraire qui traverse le vide entre les deux plans, à mi hauteur.
La simple vision du plan de haubanage me donne d'ailleurs immédiatement envie de repasser le seuil de la porte-fenêtre en ayant lesté la nacelle avec une enclume. Mon dieu mais qu'allait-il-je faire dans cette galère ?
Pour ne pas éclater les mats en les perçant, je les perce sur une gomme , une demi-molle , pour amortir le choc lorsque le foret traverse.
A la mano, tout en douceur hein.
Une aiguille a coudre me permet de vérifier l'alignement des p'tits trous, d'une part,
et de passer la filasse, d'autre part. Précâblage, en quelque sorte.
Et puisque l'on est à poinçonner et précabler, je fais de même sur le plan supérieur. Eh ben y'en a des trou trous !
Un autre avantage de l'aile en papier, c'est justement ça, le précablage DANS l'épaisseur de l'aile.
Recto : C'est propre.
Verso: C'est pr... c'est presque propre.
Gasp.
Mais qu'allais-je faire dans cette galère ....