Luft46, Junkers, Baade, EF -137, 3Dbase 1:72; OKB-1 ne répond plus., finitos

[Son altesse]

Le post Junkers ayant disparu dans les abîmes du forum, je m´en vais le rafraichir et profiter, une nouvelle fois, d´un changement d´hébergeur pour faire le point sur les projets de Dessau.

L´équipe de Junkers a été particulierement prolifique pendant la WWII et leur déménagement forcé après la guerre dans la banlieu de Moscou est pour beaucoup dans le développement des appareils à réaction soviétique, en particulier des bombardiers.

Avant de voir cela, rappelons que la dénomination officiel RLM du bureau d´étude était naturellement le suffixe Ju, les appareils en phase initiale de développement portant le suffixe usine EF, pour Entwurf (contre « P » Projekt chez Messerschmitt par exemple).

Je commence donc par le suffixe « Ju » et éditerais au fur et à mesure des mes découvertes ou de vos réflections pour compléter la liste.

Les projets suivants furent suffissament avancés pour recevoir une dénomination RLM officiel :



Junkers Ju-187 (et Ju-287)

Successeur du Ju-87 Stuka, bombardier en piqué avec dérive rotative pour libérer le champs de tir du mitrailleur arrière.


























Junkers Ju-248, dérivé du Me-163 avec double chambre de combustion pour augmenter l´autonomie et train d´atterrissage standard.



























Junkers Ju-287, projet de bombardier à ailes en flèche inversée










Et sa prolifique descendance sur laquelle je reviendrais (j´ai d´ailleurs son dernier rejeton sous les yeux!).






Junkers Ju-288, developpement du bimoteur 188.




















Junkers Ju-488, bombardier quadrimoteur























Voilá, je vous ai mis au « Ju » !!!!
Je completerai la liste tranquillement et posterai rapidement la listes des projets référencés « EF ». Une fois cela fait, on traduira en maquette

[Son altesse]

Une petite série sur les projets EF que j´actualiserai petit à petit

Junkers EF-008
Premier projet de bombardier qudri-réacteur







Junkers EF-009,
Micro chasseur, pilote allongé








Junkers EF-011


Junkers EF-012




Junkers EF-015


Junkers EF-017


Junkers EF-018


Junkers EF-019



Junkers EF-050,
Projet ADAC



Junkers EF-053
Projet de bombardier a long rayon d´action quadrimoteur



Junkers EF-055



Junkers EF-056
Pré-étude de bombardier a flèche positive




Junkers EF-057
Etude à ailes en W



Junkers EF-058
Etude à ailes elliptiques



Junkers EF-059
Recherche de configuration pour le futur Ju-287



Junkers EF-060
Pré-étude de chasseur léger à pulso-réacteur



Junkers EF-062, 063
Projet de chasseur monoplace monomoteur débouchant sur l´etude EF-128



Junkers EF-066
Recherche de configuration pour le futur Ju-287



Junkers EF-068
Etude de positionnement des réacteurs sur le fuselage



Junkers EF-072
Pré-étude du Ju252



Junkers EF-077
Modèle de soufflerie du JU352



Junkers EF-082,
Précurseur de l´étude EF-187



Junkers Ef-094,
Code projet du Ju-322 Mammut, planeur géant



Junkers EF-100,
projet transatlantique















Junkers EF-101,
Projet d´appareil porteur de chasseur parasite pour haute altitude








Junkers EF-112, projet chasseur bipoutre Push-pull







mais aussi avion de combat bi réacteur!!!!
dénomination à vérifier



Junkers EF-115


Junkers EF-116
Etude sur l´écoulement des ailes flèche accentuée




Junkers EF-122, préprojet de configuration débouchant sur le Ju 287










Junkers EF-122,
Modèle de configuration pour le projet EF-131





Junkers Ef-123 ou Ef-124
Projet de chasseur miniature à réacteur, concurrent du He-162






Junkers EF-125
Préversion du EF-131







Junkers EF-126,
chasseur miniature propulsé par pulso-réacteur

























Junkers EF 127,
Similaire au précédent mais propulsé par fusée







Junkers EF-128,
réponse de Junkers au Jagdtnotprogramm, concur-rent du Ta-183








































Junkers EF-130,
projet d´aile volante quadrimoteur







Junkers EF-130 même dénomination, à vérifier




Junkers EF-131,
version opéraitonnelle du Ju-287

























Junkers EF-132,
Version agrandie, ailes à flèche classique et moteurs intégrés dans l ´épaisseur de l´aile



































Junkers EF 135,
en collaboration avec le DFS
Projet d´aile volante, moteur intégré au fuselage









Junkers EF-137,
projet de chasseur developpé pour les soviétiques








Junkers EF-140,
Dernière évolution de la lignée EF-131







Junkers EF- SFS,
Projet de monoplace d´attaque au sol















Junkers RT08 Sänger,

Dernier projet aéronautique Junkers á la fin des an-nées 60.





Le logo suivant se retrouvera sur mon chauffe-eau avec la fin des activités aviation de Junkers!!!!

Ensuite, ben...des maquettes!

[Stéphane GUERRERO]

Vraiment passionnant!!! Nous attendons maintenant tes montages

[gaët la bëte]

oui voila, tout pareil !

[Son altesse]

Chouette, toujours les deux abonnés de la première heure !!!
Plus que les montages c´est la remise en formes des anciennes photos qui prend un temps de dingue !!!! Je préfère largement utiliser mon maigre temps libre en poncage résineux au final !

[gaët la bëte]

Chouette, toujours les deux abonnés de la première heure !!!

tu l'as dit ! mon premier montage sur master : un kolko d'unicraft que steph avait commencé en même temps...et le premier commentaires que je reçois sur ce post : c'est toi !
bientôt nous fêterons nos 10 ans de collaboration

[Rainbow XF-12]

J'ai toujours émis un doute sur l'efficacité de la queue 'rotative' du Ju.187, c'est vraiment la solution du désespoir.

Heureuses (re)découvertes les EF-137 et EF-050 ADAC.

[Son altesse]

Gaet, il va falloir feter ca de visu (je sais, Neufgrange toussa......je me suis loupé!!!!)

Par contre Rainbow, quelque chose dans ta phrase me fait penser à une scene de "la tendresse bordel!", je vais prendre mes médoc !!!!

[aurelien wolff]

Bien content que ça revienne!

challenge avec un schwalbe airfix/revell:

[Son altesse]

Allez, la suite avec de vieilles maquettes!!!



Encore du Zwilling je sais (en fait j´aime le doux bruit de la scie circulaire au petit matin) pour le Ju 290 qui fut planifier avant de se décider pour le plus orthodoxe mais non moins impressionnant Ju390.
Donc avec deux Revell au 72 ca donne ca :















Ou ca avec une balance des blanc plus potable mais toujours mes MG arrières en miettes (pas vu tout d´abord!!)

Comme pour le BV222 un bete longeron en alu tra-verse le tout.

Sinon n´oublions pas que Junkers a aussi commis ca a la fin de la guerre :









Une chouette maquette Huma au 72 dans sa version de pre-production What if. La maquette enfin finie et refusant malgré tout de s´assoir sur ses trois trains, je bourrais délicatement l´avant via la trappe du train de plombs divers et variés....une goutte de cyano pour sceller le tout et...et...et superbe voile blanc dégueulasse sur une des verrierres les plus amusante a masquer. Le cri de bête venant du Nord-Est...c´était moi.

Cet avion reste le plus bel exemple de cannibalisa-tion frankesteinesque de l´histoire de l´aéronautique, avec des morceaux de trucs allemands d´accord mais un train de B24 fallait le trouver!!!!

Le prototype possède de trés immondes carénnages de train. Déja pas bien beau comme ca je me suis refusé a les mettres.
L´avion lui même a un historique original avec une suite en russie assez tarabiscotée.

Le Junkers Ju 287 fut un banc d´essai volant con-truit pour développer la technologie nécessaire pour un bombardier multi-moteur a réaction. Il était équipé de quatre réacteurs Junkers Jumo, d´une aile révolutionnaire a flèche inversée, et fut construit en utilisant largement des composants d´autre avions.
Le prototype volant et le second prototype encore inachevé furent capurés par l´Armée Rouge et l´étude fut poursuivie en Union soviétique après la fin du conflit.

Le Ju 287 fut developpé pour fournir a la Luftwaffe un bombardier surclassant les chasseurs ennemis en vitesse. L´aile a flèche inversée fut suggerée par le chef de projet Hans Wocke comme un moyen de fournir une meilleur portance a basse vitesse, nécessaire du fait de la faible réactivité des premiers réacteurs pendant le décollage et l´atterrissage.
Le premier prototype a été prévu pour évaluer le concept, et a été constitué du fuselage d'un Heinkel He177, de l'arrière d'un Junkers Ju 388, du train d'atterrissage principal d'un Junkers Ju 352, et de trains avant récupérés sur des épaves de B-24 Libe-rator. Deux réacteurs Jumo 004 furent accrochés sous les voilures, les deux autres furent montés dans des nacelles supplémentaires aux côtés de la section avant du fuselage.

Les essais en vol ont commencé le 16 août 1944, en démontrant des caractéristiques extrêmement bonnes de maniabilité, mais aussi certains problèmes dûs à la voilure à flèche inversée dans certaines conditions du vol. Les tests ont également montrés que l'avion pouvait tirer bénéfice de concentrer plus la masse des moteurs sous les voilures, une caractéristique qui devait être intégrées sur les prototypes suivants. Ceux ci devaient être équipés de propulseurs Heinkel HeS.11, mais en raison de retard de développement les BMW 003 ont été sélectionnés à la place. Les deuxièmes et troisième prototypes devaient avoir six de ces propulseurs, le premier avec une nacelle de trois sous chaque voi-lure, les derniers avec deux sous chaque voilure et un sur chaque côté du fuselage, comme le premier prototype. Ces machines devaient avoir des fuse-lages spécifiques, le troisième prototype devant éga-lement servir aux essais d'armement et servir d'avion pour mettre au point la production.
L'usine Junkers fut occupée avant que le deuxième prototype ne fut completé. Wocke et son personnel, avec les deux avions prototypes, ont été transportés en Union Soviétique. Le deuxième prototype (qui repris la dénomination interne originale de Junkers, EF-131) a été terminé le 23 mai 1947. Un dérivé beaucoup plus agrandi, l'OKB-1 140 E-F, a été testé sous forme de prototype en 1949 mais bientôt aban-donné.




J´ai aussi commis un Ju 128 de Huma, tellement foiré que je me suis décider a le refaire après avoir trouver le modéle en résine de Planet .

Autre projet Junkers aujourd´hui avec un design de chasseur d´appui feu monoplace, soit dans la langue de Goethe le Ju SchlachtFlugzeugProjekt (SFP pour les intimes)


Au milieu de 1944, la société d´aviation Junkers a travaillé sur un projet d´avion d'attaque au sol à basse altitude destiné á remplacer le Henschel HS 129. Le fuselage était large et fuselé, et était intégralement blindé. L'essence était contenue entièrement dans des réservoirs de fuselage blindés. Les voilures étaient a bord droit et présentaient des bords d'at-taque et de fuite légèrement en flèche. Une configu-ration bidérive des gouvernes de direction fut choisie, situé a l extrémité des empennages horizontaux.



Les propulseurs devaient être deux turboréacteurs de double-flux ZTL 109-007 de Daimler Benz et être montés dans les emplantures des aile. Ces propulseurs étaient conçus pour permettre une poussée considérable tout en ayant une consommation d'essence réduite et ont été conçus par le prof. M. Ing. Karl Leist. Du fait de la présence du circuit à double flux, l'admission et le diamètre global du propulseur étaient bien plus grande que turboréacteurs existant a l´époque, BMW 003 ou Jumo 004. Le train prin-cipal se rétractait sur les côté, dans le fuselage, et l atteriseur de nez se composant d'un ski rétractable amortit par un système pneumatique.




Un seul pilote aurait pris place dans un poste de pilotage dans le nez de l'avion. L'armement devait se composer d'un canon de 30mm Mk 103 dans le nez et deux canons de 20mm MG 151/20 dans les emplantures d'aile inférieures.
Le développement du propulseur spécifique au projet a traîné en longueur chez Daimler-Benz, et le fait que les études préliminaires ont commencé tard dans le déroulement de la guerre a entrainé rapidement l´arrêt du programme en entier chez Junkers, d'autant plus que le fuselage était entierement concu autour de ces propulseurs.
D'une certaine manière, ce design a survécu avec des appareils dévellopés pour la même mission, tel que le Northrop A-9 ou Fairchild A-10, beaucoup de temps plus tard.




Alors si les infographies de Gino Marcomini con-cernant l´appareil sont de toute beauté, il n´en est pas de meme pour la maquette proposée par Uni-craft qui va representer la summitude du poncage pour avoir au final un truc qui ressemble vaguement a ce SFD.

J´attend que le nuage de poussiere se dissipe pour prendre quelques photos du chantier.

Parce que Unicraft c´est moulé dans de la pate a crepe sarrazin (Ukrainien bigoudin???) tout de meme !!!




Gros (GROS!) nettoyage des pieces a effectuer et une quarantaine de montages a blanc au patafix et il faut imaginer un pseudo cockpit.
Ne sachant pas trop comment le zozio va se com-porter sur ses papates, je plombe severement d´office !



Bon j´ai tronconné a la scie circulaire tout se qui dépassait et ai mastiqué le restant.
La verriere prend ses ablutions Kliresques.

Bref la peinture se rapprochant je vous le sers com-ment ?




Sur les conseils particulierement éclairé des habitués des lieux j´ai effectivement mis des renforts metaliques pour guider et rigidifier les ailes...c´est effectivement beaucoup mieux!




Résultat of the week end, ensoleillé donc finiture du montage du zozio et entamure de la peintage...



Reponcage générale en vue d´une premiere couche alu toujours drolatique sur de l´Unicraft.
Ajout d´un canon de 37mm (a vu de pif) en tube de laiton et c´est parti pour l´atelier peinture.

Ca c´est le plan.......aprés s´etre un chouilla enervé sur mon pauvre Aztec qui s´excrimait a faire le mort (plus de sortie peinture, nada, que t´chi, nicht, que dalle), j´ai dégainé en ultime recours l´encyclopédie Master194, démonté, nettoyé, remonté, grace au superbe article sur le sujet, mon pauvre aérographe recalcitrant qui depuis turbine de plus bel. Super efficace (et le Wifi a l´autre bout du terrain, c´est drolatique aussi)

Bref puisque ca remarche, on pulvérise .... du Citadel Mytrhil



Apres tamponnage du Maskol....du Dark Green Tamiya et le camo hivernal en blanc tres dilué (sur le bidon aussi apres un petit préombrage de bon aloi!)



Petit grattage derriere les oreilles pour voir s´il remue de l´empennage.



Bref les dégats sont réparés, les crachotis sont repris, les décalques sont de mise. Vala.



Quelques pétouilles sont à reprendre. J´ai entamé hier soir la construction des trains et du patin avant (les chewing gum machouillés gentillement fourni par Unicraft sont directement a oublier et vu le lestage de l´engin plus la fragilité de la resine Igo-rienne, un peu de renfort metal dans ce monde de brute ne fera pas de mal)

Feux de position, pastellage (pardon, pastellure!!) de la bete (en particulier les tuyeres et les echappe-ments), vernis mat ce soir avant d´entamer un autre Unicraft bien maousse celui la !

Sinon le bestiau est terminé en suivant a la lettre le programme prévu





















On poursuit avec un retour aux prototypes Junkers.
Ce projet reste "relativement" connu car etant la proposition de Junkers au programme d´urgence de chasseurs lancée par le RLM en Février 1945, j´ai nommé le Ju EF 128.



Source internet Dan Johnson

Ce chasseur possedait des entrées d´air laterales a l´aerodynamique tres etudiée pour eviter en particu-lier les turbulences générées par l´avant du fuselage. Les ailes etaient construites en bois, avec une fleche de 45° et possedaient deux derives a mi distance. 540 litres de carburant etaient contenus dans les reservoirs d´ailes alors que le réservoir de fuselage, placé juste derrière le cockpit en contenait 1025 litres supplémentaires.



Source internet Dan Johnson

Le cockpit pressurisé était muni d´un siège éjectable et était protégé par des blindages, contre les projectiles de 12.7 mm sur le devant, et contre ceux de 20 mm sur les côtés. La propulsion était assurée par un réacteur Heinkel-Hirth HeS 011, et deux canons MK 108 de 30 mm étaient installés sur les côtés du fuselage avec 100 obus chacuns L´emplacement pour deux canons supplémentaire avait été d´office prévu.

De trés bons comportements en vol avaient été con-firmés par les essais en soufflerie, une maquette grandeur nature du fuselage comportant un reacteur HeS 011 avait été construite et installée pour test sous un Ju 88.





Source internet Dan Johnson

On notera sur la premiere photo la similitude avec un futur Cutlass sur lequel certains ingénieurs Jun-kers travailleront plus tard !

Une version supplémentaire fut developpée en tant que chasseur de nuit avec un fuselage rallongé et de la place pour un deuxième membre d´équipage.

Aucun des deux projets ne fut complété avant la fin de la guerre.

Le chasseur de jour est trouvable en maquette au 1/72 par Huma en injecté (deja foiré....verriere blanchi par vapeur de cyano... par moi meme) et en résine par Planet Model (de même que la version Nachtjäger).

Arba le propose en résine au 1/48.

Je monterai, pour la peine, le Planet Model chasse de jour...

On entame par un severe dégrappage, les carottes de resines sont du genre copieuse.
La résine est dégraissée, et on profite de l´eau chaude pour redresser ailes et dérives qui s´incurvent véritablement bizarement.




La résine est typique de Planet et se travail relati-vement bien, quelques microbulles etant a reprendre sur le dos du fuselage.

On peint un pauvre pilote de la boite a rabiot, les trains d´atterissages etant a mon gout disgracieux et cassant la ligne de l´appareil je présenterai celui la aussi en vol ! D´ou le Gizmo aux commandes !



Le voici attendant le dentiste ! Je ne vais pas me lacher sur le cockpit, peu visible au final, et encore moins avec Mogwai remplissant chaque centimetre carré.

Les demi-fuselages sont assemblés, et on sort le mastic car entre les trappes de trains a ajuster et un semblant de tuyere circulaire a conserver, j´ai passé l´apres midi a mastiquer, poncer, mastiquer, poncer...

]



Les ailes recoivent un renfort metallique. On profite du foret pour percer la jonction avec le fuselage et les orifices des canons.

J´ai deja une tit idée de camouflage original (les marquages en particulier). Je risque de retomber dans le splinter.
On continue doucement,

Le bestio est en croix avec la mauvaise surprise de voir qu´il manque deux bons millimetres de bord de fuite a la jonction du fuselage. donc on retaille de la carte plastique a dimension et on remastique le tout.

Un petit pschiit de blanc puis de noir Tamiya pour la futur déco, ainsi que sur les dérives.




Petite comparaison rapide avec le moche (mon montage..., pas tellement la maquette elle meme) EF 128 Huma foiré précedemment.
Pas mal de différences de forme (fuselage plus ven-trus, saumon d´aile arrondis) entre les deux.
D´un autre côté pour la facilité de montage (sans mastique a l´epoque) et l´absence de galère avec un verriere en injecté, je suis a deux doigts de conseiller plutot le modéle Huma, les comparaisons de plan sur un modele What if relevant du sommet de l´entubage de diphteres.
La verriere est masquée, collée a la colle blanche et mastiquée en place au Sintofer....on peut donc con-tinuer la peinture...je vais gagner du temps en vous évitant les photos des differentes etapes car ce n´est pas folichon : peinture quasi integrale en Tamiya XF-61 Dark Green en prévision de tachounettes, tamponage avec allegresse (si,si) au Maskol, re peinture quasi integrale en Catachan Green de Cita-del.
A venir maxi seance de masquage splinter puis un ti Camo Green toujours de Citadel puis un Vert FS 34102 de Hobby.


En avant la Friskett !!!!

Et aprés de multiples allez-retour hier soir a l´atelier de peinture (sous la flotte en plus) et déballage de la momie, cela donne ca :



Bon de multiple petouilles a reprendre, le Maskol a gratouiller, je frotte les bandes noir aux pastel pour patiner un peu....

Ah j´eusse oublié....le bidon est pulvérisé en Deck Tamiya



On passe le Klir au pinceau pour sceller le tout et etre sur de passer aux etapes suivantes.

Les dérives sont peintes a part en blanc et noir et frottées aux pastels avant d´etre elles aussi klirées.
Les décalques grenouillesques (imprimer sur dé-calques vierges) sont appliqués avant collage.



Le plus gros des décalques est appliqué, je ferais une petite séances marques de maintenances etc plus tard. J´etais surtout impatient de vérifier l´effet des Balkankreuz bicouleurs.




Halloween approchant j´en ai profité pour imprimer des insignes personnels de circonstance et les ai placées sur les entrées d´air.

On passe un jus, on place les diverses antennes, un poil de pastel, on vernis, on vernis en satiné, on dé-masque.

Je perce le bidon en prevision de la présentation en cours.





Un projet bien sympa et rapide ma foi !!!!





Bon le zozio de Junkers est terminé. J´en ai profité pour le mettre sur son socle.















C´est chaud un moteur Heinkel.










Et comme j´étais sur la lancée j´ai voulu tester le flou de mouvement sur un autre socle !!!! C´est un pauvre Skoda-Kauda qui fait pour l´instant les frais du survol de la flotte pour la peine.








Bon après la menuiserie il va falloir que je me re-mette aux maquettes moi








Résurgence du post du Pére Hugo pour monter l´une des dernieres tentatives "Lego Technique" de Junkers pour fournir a la Luftwaffe un bombardier quadrimoteur dont elle n´avait, de toute facon a cette époque, plus besoin : le Ju-488.





Les Junkers Ju 488 étaient donc la dernière tentative réelle de l'Allemagne de produire un bombardier quadrimoteur à longue portée. Dans le début 1944, le département de conception de Junkers chez Des-sau effectua une proposition pour produire simple-ment et rapidement un bombardier lourd, en utili-sant un maximum de pièces déja existantes sur les appareils alors en production. Fondamentalement, le Ju 488 devait être construit entierement à partir des l'avions Junkers. Ainsi le Ju 388K devait fournir la cabine d'équipage pressurisée, le Ju 188E fournissait le fuselage arrière, la soute ventrale provenait du Ju 88A-15 et du Ju 388K, ce dernier fournissant aussi les sections externes des ailes. Finalement, la section entière arrière à double dérive provenait Ju 288C. Les seuls élements nouveaux dans ce festival Junkers, étaient la section central edu fuselage ainsi que la partie parrallele et centrale des ailes, destinée a supporter les quatre propulseurs.

Les Ju 488 V401 et V402 devaient être entièrement de construction métallique, excepté le pannier ven-tral, construit en bois. Le fuselage possédait une soute à bombes interne et cinq réservoirs de com-bustible situés derrière le fuselage et au-dessus de la soute à bombes. La voilure, entiérement métallique, montée a mi-hauteur du fuselage était effilée sur les panneaux d'aile externe et comportait deux longe-rons, et un total de huit réservoirs de combustible. Quatre moteurs en étoile de 14 cylindres BMW 801TJ (actionnant des hélices à quatre pales) étaient montés dans chaque nacelle, ainsi que le train d´atterrissage simple, en quatre exemplaires, qui se rétractait vers l'arrière.
Curiosité de la conception, les propulseurs extérieurs étaient montés plus bas sur la voilure, afin d´utiliser la même longueur de train d´atterrissage que dans les nacelles internes malgré le dièdre de la voilure.
Aucun armement défensif ne devait être adapté au V401 ou V402.




Parallèlement á la construction des deux premiers prototypes du Ju-488, l´étude d´un avion neuf et plus grand était entamée. il s´agissait du modèle de production (Ju 488A), et quatre prototypes (V403-406) ont été commandés. Cette nouvelle version supprimait le pannier ventral en bois et la voilure était déplacée davantage vers l'arrière. Les BMW 801TJ devaient être remplacées par quatre moteurs en étoile à 24 cylindres sur quatre rangs, réfrigérés par liquide Jumo 222A-3 ou B-3. Peut-être le plus grand changement était le fuselage rallongé, qui devait utiliser une construction en tubes en acier soudés avec un revétement en tôle pour la partie avant de l'avion, et en tissu pour l'arrière. Un réservoir de combustible supplémentaire (six au total) pourrait maintenant être porté dans le fuselage, pour un total de maximum 15066 litres de carburant. L'armement défensif se composait d'une barbette télécommandée arrière avec deux mitrailleuses MG 131 de 13 millimètres et une tourelle dorsale télé-commandée avec deux canon MG 151 de 20 milli-mètres, les deux commandés depuis le poste de pilo-tage pressurisé par l'intermédiaire d'un périscope.





Le travail commenca sur les prototypes V401 et V402 dans l'ancienne usine de Latécoère à Toulouse début 1944. Le plan prévoyait la construction du fuselage et la section centrale de voilure à Toulouse, tous les autres éléments viendraient des usines de Junkers de Dessau et de Bernburg. Il étáit prévu, pour le Ju 488, une entrée en service opérationnel milieu 1945.




Source Phillipe Ricco via Luft46.com

La construction était bien avancée quand la décision fut prise en juillet 1944 de déplacer le travail exis-tant effectué à Bernburg par chemin de fer, en rai-son de l´avance rapide des forces alliées. La nuit entre le 16 et 17 juillet, des résistants menés par M. Elissalde, un mécanicien de l'usine Latécoère, réussirent à détruire la section du fuselage et le plan central du V401, rendant ces éléments du Ju 488 irrécupérables. Après que le dernières forces allemandes ait évacuées la ville fin août 1944 (c´est pour cela que j´entame le montage ), la section de la section avant du fuselage V402 a été retrouvée abandonnée sur une voie ferroviaire de garage. Au-cune autres informations ne semblent exister quant a l´assemblage d´autres élément du Ju 488. Le pro-gramme entier Ju 488 a été annulé officiellement en novembre 1944, quand l´on a réalisé qu'un nouveaux bombardier n'était plus nécessaire à ce stade dans la guerre. Une tentative fut effectuée pour offrir la suite de la conception du Ju 488 au Japonais, qui ne se révèlèrent pas intéressés.




Source Phillipe Ricco via Luft46.com
Photo de l´usine Latéocère après le sabotage réussi de l´appareil.

Les photos proviennent via le site Dan Johnson de la collection de Phillipe Ricco, qui a peut être de plus amples informations sur le sujet, le croisant réguliérement sur ce forum.

J´entame la construction du modèle V01 par Mar-cello de Antares modele.

Bon et maintenant que l´on a de belle pieces, autant les ruiner a grand coup de fraiseuse, ceci en atten-dant de sortir la ponceuse vibrante.
Les photos sont bien pourrave mais c´est pour faire ressortir le grignotage progressif !


La préparation de nacelle reste peu évidente car il faudrait les poncer en arrondi...je préfère creuser l´intérieur !!!



Et une petite bulle sur mes bords de fuite, rien de bien grave. Mais toujours la même galère pour dé-couper la résine a la fraiseuse (et encore toute les 5 minutes je laisse refroidir la perceuse !!!)

Le poncage n´avancant pas pour cause de meteo pourrie (et pas envie d´intoxiquer toute la famille en sortant la ponceuse vibrante dans le salon !), je me replonge pour la peine dans la doc, et épluche les projets concurrents du Ju488, projets, études, ébauches de grands multimoteurs (plus que deux en tout cas!) proposés par les constructeurs allemands de l´époque (je fais abstraction des projets a réacteurs, plus tardifs) :
Fock Wulf fut particulierement prolifique en proposant plusieurs projets en 43/44.
Le FW 238 (étude 03.10206.20) devait être construit entièrement en bois





et propulsé par quatre moteurs BMW 803 radial actionnant des hélices contre-rotatives


ou par six Daimler Benz DB 603





Equipé de quatre moteurs radial BMW 801, Focke-Wulf proposa sous la dénomination Fw 261(étude 0310225) un design encore plus radical






Developpé pendant l´occupation en partie a Chatillon, le projet Ta400 fut relativement avancé avec des tests complets en soufflerie avant d´être abandonné.














Source Archives Fock Wulf, Dan Johnson et le site flying-things.ch pour les illustrations du Geheim-projekte der Luftwaffe Band II: Strategische Bom-ber 1935-1945.

Voila pour Focke Wulf, les autres compagnies en ont pondues un paquet aussi.
Une chance que l´évolution du conflit n´ai pas per-mis la construction de tels mastodontes.

Si je m´active sur le sujet c´est évidemment que Marcello de Antares va nous sortir le Ta400 en ma-quette au 1/72.
En fouillant bien, Anigrand doit avoir aussi quelques projets FW mais au 1/144 !!!!

A bientôt pour les autres constructeurs (messer-schmitt en particulier en a de drôlatique!)

Montage général a blanc pour vérifier a quoi cela ressemble.
Je redémonte le tout pour affiner les ajustements...a part la zone de contact qui reste a poncer douce-ment, les pieces vont ensemble pour la forme général...pas besoin de reponcer a mort les deux pièces ensemble pour que cela ressemble a quelque chose.

Pour la peine j´entame par coller l´arriere du fuse-lage....presque pas besoin de mastique !!!!

Je prépare les renforts métalliques que je glisserai un peu partout (la résine est méga cassante et le zozio particulierement grand)



Petit coup d´oeil aux pieces metalliques....du bien bel ouvrage, j´ai rien a faire...le bonheur !!!!!





Bon je continue parallelement le petit historique sur les projets multimoteurs a piston des constructeurs allemands avec les élucubrations du père Willy, aidé au final par celle du père Alexander (Lippisch donc).
Le projet Messerschmitt de bombardier multimoteur Me264 est relativement connu et fut devellopé pendant prés de 8 ans. Même si trois prototypes furent construits et volèrent, le RLM se décida au final en faveur du projet TA400 de Fock Wulf, les modèles Ju390, He277 et Ju488 ne servant que d´interim.




Les bureaux d´étude Messerschmitt n´en imaginè-rent pas moins une floppée de dérivés, sans doute a scratcher a partir de la maquette Special Hobby pendant mes vieux jours (j´ai de la marge!)

Evolution logique dans la course au gigantisme de l´époque, le projet a 6 moteurs, avec la désignation non officielle de Me 364



Celui ci semble faire particulierement phantasmer les infographes.....









Une version équipée de quatre turbopropulseurs BMW 028 fut aussi envisagée....



...ainsi que des versions a propulsion mixte :

Le projet Me P1075 avec réacteurs dans la racine des ailes et nacelles pull-push



Remarquablement (encore) illustré par Gino Marcomini




Je note le camo !

Et enfin toujours avec les réacteurs noyés dans l´implanture et les moteurs en position propulsive, portant le numéro de projet Me P 1085



Les illustrations sont tirées du site de Dan Johnson en provenance du Geheimprojekte der Luftwaffe Band II: Strategische Bomber 1935-1945.

Bon si quelqu´un se débarrasse d´une caisse com-plete de Me264 Special Hobby au 1/72, je vous les fait.


Pfffff.....pas ou peu de poncage de surface mais pour les ajustements, il y a ce qu´il faut.

J´ai fini le fuselage, poncé, encore et encore les col-lages et passé un coup de primer pour vérifier le résultat.



J´ai entamé le cockpit en décarottant les minuscules sieges a la scie circulaire, non seulement j´ai failli salement perdre quelques extrémités digitales dans l´opération mais le troisième siège a évidemment été proprement catapulté a travers le salon. La théorie du vortex ou singularité du carrelage voir du satané rongeur collectionneur de morceau de maquette c´est encore confirmé.....vingt minutes a quatre pattes avec lumière rasante pour retrouver un peu de tout (pas mal a manger aussi ) mais pas de siège de Ju 488. Il a fallu que je le rescratche pour la peine!!!
Vu le peu de temps en ce moment, je ponce, mastique et acétone principalement le matin avant le boulot, en costard/cravatte...c´est pathétique…

Un petit test pour voir si le cockpit va rentrer...et il faudra s´attaquer a l´ajustement des nacelles et des moteurs, et la il y a du taff.



La verriere va etre un autre moment de bravoure... en préparation du combat a venir, elle trempouille dans son jacuzzi Kliresque.

Trouvez le temps de maquetter that is the probleme !!!

Alors de retour du boulot et dés que les enfants sont au lit...zou 10 minutes pour pulvériser le cockpit, les trains, les roues, et le rouges des marquages sur le fuselage et les dérives.




J´en profite pour pulvériser les pales d´hélices.....je ne pense pas que les avions allemands n´aient jamais eu de marque de visibilité en bout de pales (vous confirmez ??) mais c´est du What if et j´aime bien l´effet sur le boxart.

Le gros problème est l´ajustement des moteurs....pour que ca soit parallele et horizontal, j´enchaine montage a blanc et poncage.

Une fois collé et ajusté au papier de verre gros grain avec les nacelles (facile un bon demi-millimetre plus large), maxi masticage en perspective.



Pour la peine, j´ai peinturluré le cockpit, bricolé des harnais, découpé la verrière, et posé des tenons en photodécoupe pour obliger la même verrière, molle a souhait, a rester sur le bord du fuselage lors de sa future pose.





On poursuit avec l´atelier un peu gore du comte Drakul.



Bon la question du jour, les marques de disque d´hélice..est ce des deux côtés, visibles par le pilote aussi par exemple????

Collage, masticage, apret des dérives.
Décarottage trés fastidieux des entrées d´air auxiliaires (ca c´est terminé, methode vacu, avec pon-cage gros grain a plat....on s´arrete quand on voit rouge...c´est qu´on attaque la pulpe palmaire!!!)
Il a fallu percer les entrées d´air...la encore avec la fragilité de la résine, ce fût chô !!!! Et mastiquer le tout. ´videmment!!!



Encore dix minutes sur le bestio pour peindre les roues et trains, remastiquer l´arriere du fuselage, bricoler la tourelle dorsale et attaquer ce qui me fait salement flipper depuis que j´ai entamé cette maquette..... tsinnn, tsinnnn.....la VERRIERE !!!



Thermoformée, en deux parties a ajuster....une salo-perie !!!!!

On se décontracte en pulvérisant les moteurs, plus un jus grôas (le tout masqués en prévision de la peinture générale)
Les hélices en metal, pas encore patinées, pèsent 4 kilos chacunes au bas mot.



[



Pi la verriere, me direz vous !!!! En attendant de coller tout ca, c´est parti pour la valse des essais a blanc.
Alors les verrieres sont découpées et poncées len-tement, au moins jusqu´a la partie vacu qui s´évase pour ajuster le tout plus tard.
Je scotche les deux verrieres de l´interieur, colle au niveau des montant, dans l´interieur du cockpit des morceaux d´aiguille qui serviront a guider la verriere et surtout a eviter quelle ne s´affale dans le fuselage!

Alors côté droits...... ca s´ajuste et affleure....quasi OK



Côté gauche, c´est euh comment dire...euh ca va voler nettement moins bien, c´est sûr !




Je suis sûr que le pilote noterait une légere fraicheur au niveau du mollet gauche!!!!

Bon, il me reste une verriere avant, je ne vais poncer donc que le haut, l´ajuster avec l´autre verriere, et grignoter sur les côtés jusqu´a ce que aaaaaah-hhhhhhhhrrrghh !

Et c´est reparti pour une série de montage a blanc !!!!

J´en profite pour glisser de la colle blanche afin de joindre les deux verrieres, cela me permettra de remplacer rapidement le scotch Tamtam a l´interieur par du scotch alu pour consolider le tout.

On re-teste, grapille encore quelques millimetres ici et lá...c´est pas encore ca mais on s´en rapproche doucement....il faudra de toute facon combler les trous d´aeration au mastic et colle blanche...

Donc Gabuzo-bu comme on dit chez nous !!!!! Pas encore collé mais avec quelques demi milletres en moins, ca va viendir !



Je ne suis pas prêt de me retaper une verriere de Junkers de sitôt moi (quoi un Ef132 avec un cockpit presque identique???! Nooooonnn)

Aprés ca sentira la mise en croix !

Je me traine donc tel le chaos rampant vers l´atelier peinture....

....pour un grossier pré-ombrage (j´avois presque oublié les joies de la pulvérisation nocturne par 3 degrés....brrrrrr!!!!)




J´adore la sous couche...on dirait de l´injecté

Pour la peine, le Ju 488 est vert !!!!




Trés subtil (au pifomêtre intégral) mélange de Ta-miya au même couvercle!

Je sors le XF-65 pour une soirée tachounettes (le mardi c´est spaghetti....le jeudette c´est...)




Le plus dur est encore de photographier la grande sauterelle.
Pas évident de doser les tâches avec une peinture trés diluée, plusieurs passage sont nécessaires. J´ai repris directement certains débordements avec la peinture de fonds repulvérisée entre les motifs.
J´y suis allé un peu fort sur le côté gauche...il faut que je reprenne ca, sans doute avec la peinture d´extrados !!!!

J´ai pulvérisé les Balkankreuz au pochoir. J´en ai profité pour reprendre les zone rouge, trop pétante avec un ti filtre noir.
Canons de la tourelle en microtube.
Quelques décalco de la boite z´a rabiot (car, buse que je suis, j´ai réussi a paumer ceux de Marcello...pour une fois qu´il y en avait de fourni dans la boite!!!).....




Un gros Ju gras dans les lignes de structure (normal pour Junkers). Trés chouette gravure d´ailleurs en passant !
Les trainés d´échappement sont faites en pastel grise, blanche et brune......sur la photo je ne vois qu´une grossse coulure épaisse dégueulasse (en particulier à droite)...bizarre, l´éclairage sans doute
Peinture des puits, décalques et jus de l´intrado pour la peine !!!!





Bon je m´attaque aux trains.
Nous avons vu que Junkers a rusé pour utiliser, malgré le dièdre, quatre fois les mêmes trains en placant les nacelles exterieurs plus bas.
Je commence donc par coller les trains exterieurs pour placer ensuite ceux a l´intérieur......par quelle opération of the holy shit of the twilling zone je me retrouve avec des trains interieurs un bon demi-centimetre trop courts...là, mystère!!!.

M´en fout, je replace deux tiges metalliques dans le puit et colle le train, l´avion repossant sur les trains exterieurs, jusqu´a ce que le pneu arrive au meme niveau que les autres.

La bonne taille c´est quand les pieds touchent par terre, donc je fais pareil avec ce satané Junkers.













Et pour finir pour prouvez que Junkers se recycle a fonds, non dans les clakos metalliques mais dans les montres ondulées (Tante Ju oblige) d´ou la boite !!!!!




Bon maintenant koi ke je vais monter...un truc petit avec une verriere injectée...ca c´est défini....mais est ce que j´ai vraiment un truc qui ressemble a ca dans mon stock...c´est une autre histoire !!!

[aurelien wolff]

Y a pas encore tout,mais ça reste beau! Mon ju 287 airmodel ne risque pas d'etre si beau avec toutes les modifications que j'ai prévu(ailes en mouette d'après photo de maquette de soufflerie).

[gaët la bëte]

ça déterre à la pelle ! Mais c'est pour notre plus grand bien je ne me souvenais plus le coup du jet au dessus d'une photo de verdure...c'est une bonne idée.

[Curatorm]

superbe

[Son altesse]

Je continue le travail de détective et j´ai édité le deuxième post avec les projets EF 53/55/56/57/58/60/60/62/63/68/72/77/112 et 116.

Ensuite rajout de la série EF-011 à EF-019 ! + EF-115.

Je commence doucement à m´y retrouver !!!!

Il en manque encore un paquet !!!!

[Son altesse]

Allez zou au suivant !!!! un de mes préférés en plus !

Marcello de Antares ayant eu l´excellente initative de nous sortir le EF-132 au 1/72, je n´ai pas résisté longtemps avant de me ruiner encore plus et avant de tater de sa trés chouette résine.



Le Junkers EF-132 était l'un des derniers développements d'avion entrepris par Junkers pendant la seconde guerre mondiale et une évolution du con-cept Ju-287 commencé en 1942.


Les ailes avaient une flèche classique à 35 degrés et un dièdre légèrement négatif. Six turboréacteurs Jumo 012, de 2500 kgp de poussée chacun, étaient noyés dans les racines d'aile.
Les résultats des tests en soufflerie montraient les avantages de ce type d’implantation sur la traînée par rapport aux réacteurs en nacelle. Cependant, l’aile était plus épaisse et cette solution deviendra obsolète quand les avions deviendront supersoniques.


Plusieurs maquettes en bois furent construites avec des sections d'aile, afin de trouver la meilleure ma-nière de monter les turboréacteurs. Grâce à l’implantation haute des ailes sur le fuselage, une soute à bombe de 12 mètres de long put être aména-gée dans le fuselage central.
L’empennage arrière était classique et légèrement en flèche. Le train d'atterrissage était en tandem avec deux trains sous le fuselage et une balancine sous chaque aile à la manière qui deviendra classique dans les années 50 (Mya-4 en Russie, B-47, B-48, B-51, B-52 etc. aux USA). L’habitacle pressurisé situé dans le nez de l’appareil était largement doté de surfaces vitrées et accueillait un équipage de cinq personnes.




L'armement défensif était composé de deux tou-relles avec deux canons jumelés de 20 mm (une à l'arrière de l'habitacle, l'autre sous le fuselage) et d’une tourelle de queue également équipée de deux canons de 20 mm. Tout cet armement défensif était télécommandé de l'habitacle. La charge de bombe devait être de 4000-5000 kilogrammes.
Un modèle de soufflerie fut testé début 1945, et une maquette en bois grandeur nature fut également construite à Dessau pour examiner l’installation de divers composants et pour examiner également dif-férentes entrées d'air dans le bord d’attaque princi-pal des d'aile. Le développement de l’appareil avait beaucoup progressé quand les Soviétiques ont pris Dessau.


Après s’être approprié les études de l’EF-132, les Soviétiques ordonnèrent la poursuite des travaux en Russie avec l’équipe Junkers. Les travaux de cons-truction avaient commencé sur l'EF-132 quand le programme à été finalement stoppé par les Sovié-tiques.


L´équipe d´ingénieurs Junkers en Russie en 1949

Le projet ne conserva pas sa denomination alle-mande (EF pour EntwicklungFlugzeug, avion expe-rimental) et pris le doux nom de OKB-1, premier projet des bureaux de design Sergei Korolev à Kalinigrad, prés de Moscou. (qui deviendra la compagnie Space Corporation Energia, OKB, specialisée plus tard dans le programme spatial)

D´importantes modifications furent apportées au design initial par l´ingénieur Brunolf Baade en 1948, pour arriver a la configuration ci-dessous.









Le OKB-1 est souvent considéré comme le point de départ de toute la génération de bombardier a réac-teur soviétique d´après guerre


Modèle conservé au musée aéronautique de Mos-cou.





Source prototypes.com et Luft46.com

Toute maquette Antares commence par le rituel secret dit du décarottage sauvage !!!
Alors une semaine de destruction des dits légumes a grand coup de fraise boule, ponceuse vibrante, voir tout objet contendant a portée de main et les pieces sont un tant soit peu présentables.



Comme d´habitude avec les kits résines, on passe 80% de son temps a faire des essais a blanc.

Donc premiere grosse déconvenue : les portions de fuselage avant et arriere sont 2 bons milimetres plus large que le fuselage central ..... on insère de la carte plastique jusqu´a ce que cela passe.



Evidemment il n´y aura pas la meme epaisseur a l´avant et a l´arriere.



On colle le tout, ce devrait pas trop mal se passer sur le hauteur, par contre en largeur il y a un sacré poncage a prévoir !!!


Euh la c´est juste pour tester a blanc car le fuselage avant et arriere sont a l´envers (le puit de train est bien vers le sol).

Une fois le tout collé il reste un gros gap !!!!


Une semaine de poncage plus tard, c´est un peu mieux !!!! Par contre bonjour le Tennis-Elbow.
Le biniou risque de ce poser là question taille au final!!!



Et aprés pas mal de litre de sueur et encore d´autre de mastique (6 applications au total) on arrive a faire disparaitre la jointure....reste un petit creux sur le sommet.J´espere que l´on le notera moins une fois la tourelle en place.


Préparation de la graaaannde dérive.



Encore et toujours des montages a blancs .... pour les entrées d´air encore un sacré gap a combler.
On ressort donc les cartes plastiques.



On continue (doucement, ah pas le temps) avec les sièges, les palonniers et les trucs en metal fournis par Marcello


Je découvre d´ailleurs que il me manque les trains d´atterissages de voilure dans la boiboite...un ti mail a Antares et Marcello m´envoie le tout dans une enveloppe depuis l´Argentine, l´est trop fort Marcello (c´est au moins l´avantage de monter exclusivement des trucs improbables, on est en contact avec des passionnés pas encore régit a 200% par le marketing)


On rabote un peu et ca va rentrer. Installation de la radio, des consoles latérales.... ca reste un peu vide a mon goût (et propre), surtout en voyant le bordel ambiant dans un cockpit de Ju388 par exemple (un exemple un peu plus haut). Il faudra que je meuble un peu. Les palonniers en photodécoupe sont un vieux reste de rab Special hobby...pour une fois que ca sera un tant soit peu visible (plus que dans un chasseur par exemple)

Car aprés un premier découpage et un bain Kliresque, la verriere a l´air de rester bien limpide.


Pas mal d´ajustement a prévoir, deux bon millimetre a raboter encore. Après celle en plusieur parties du Ju488 celle la devrait etre de la gnognotte!!!! M´enfin je suis toujours capable de la quicher en beauté (mais y´en a une en rab, demande express a Marcello suite aux précedents déboires verrieresques)
Les cornes d´escargot, les périscopes, seront a percer, il faudra sans doute simuler une vitre (goutte de vernis?)

Les entrées d´air sont collées aprés avoir pulvérisé les aubes de réacteur en gris métalisé. Plein de poncage a venir.
Le renfort de l´aile en laiton ne fera pas dans la finesse (en espérant ne pas exploser l´aile en percant)
C´est gros, c´est lourd, j´utilise n´importe quoi pour caler !


Le pauvre Me P1079, toujours en préparation Alcladien, fait toujours aussi ridicule.

Ca avance tout doucement.
Pas mal de temps passé sur les entrées d´air entre SIntofer, poncage et reSintofer !!!!
J´ai percé les renforts en fonction du dièdre relativement important des ailes. Pas évident de faire un montage solide vu le poids des chacune des pieces.





J´attends encore quelques pieces en remplacement de la part de Marcello, je pense attaquer l´ajustement toujours drôlatique de la verriere.

Bon j´ai continué a meubler le cockpit avec des ba-bioles et pas mal de tuyauterie aussi.
Le grand zozio est en croix, les empennages et la dérives sont en place.....un truc peu facile a manipuler vu la taille et, surtout, le poids, désormais.
Je sors les trois tubes de Sintofer car je suis en jambe et il faudra au moins ca !!!!!
En attendant de poncer, je laisse mon esprit tortueux vagabonder vers des cieux camouflés, et une nouvelle fois j´appel Peter Allen a la rescousse :







Mais pas encore de déclic, je me tourne vers d´autre protos de bombardier.











Ou peut être bien une version tigré hivernale ????








Bref avec la quantité de poncage a venir j´ai encore un peu de temps pour me décider

Pour les toyaux je vais m´arrêter la



J´en suis a la premiere application de Sintofer...apres poncage il va falloir sans doute remettre ca un bon paquet de fois.



Ah les joies des verrieres thermoformées et des masquages Junkeriens .....
M´enfin après le calvaire du Ju488 celle ci, a part le temps passé, n´a point été trop galère !!!!


Gros masticage du pourtour de la verriere avec un poncage plutôt délicat.

Encore une petit fournée de poncage général, apret et reponcage et on pourra lentement envisager de peindre le tout!!!

Et les joies du pré-ombrage moche dans la foulée






Toujours un plaisir a manipuler cette grande saute-relle, il va falloir se remettre a la muscu !!!!

Les joies et les bonheurs de la Friskett nocturne !!!!!

Le plus dur a encore été de veiller a bien appliquer dans les courbes, c´est que la tendance a rebiquer est manifeste.
J´appuie comme un sourd avec un coton tige sur chaque parcelle.



A photographier c´est cocasse aussi

Soirée camouflage avec de grandes applications de RLM 80 saupoudré savamant (pour ne pas dire en fonction de l´inspiration du moment) de RLM75. Du vert et du gris quoi !

On emmitoufle le tout une fois sec dans 3 metre2 de Friskett en prévision de la pulvérisation du bidon et des flancs du zozio.



En parallèle je me galère pour trouver une pin-up teutone pour le nose art (j´ai au final trois préten-dantes)

Bon la demoiselle est sélectionnée, et peinte sur l´avant du fuselage.
C´est donc Miss Oktober Fest 1944 "MG42" qui s´y collera.


Pas dans la finesse ni la dentelle, avec sa grenade a manche judicieusement positionnée.
Reste que les Pin-up arborées par les B-17, B -24 et autre B-29 faisaient autant posters de camionneur, je reste donc dans l´ambiance Et ce ne sera pas bien grand sur le fuselage au final !

On s´occupe mine de rien des détails, on colle les tourelles avec les MG. 131 en métal de chez Schat-ton Modelbau (petit plaisir, a voir si ca change vraiment quelque chose, les pieces en résine de Marcello sont trop fragiles pour le coup, de toute facon), jus gras généralisé pour casser l´uniformité du camo blanc, vernis matt et dépiottage de la ver-riere (mon étape préféree!).

Test a blanc des trains...et là il va y avoir du sport pour avoir un zozio sur des 5 papattes au final !

Les tofs arrivent doucement, car il faut deja arriver a caser le bestio !!!!!!!




Et ca c´est pô gagné!

Mais ca vient !

Bon quelques photos donc du truc terminé.




C´est sans doute mon projet Luft46 préféré, je trouve l´EF132 très élégant. C´est aussi le dernier projet d´avion de Junkers.
Le développement des bombardiers des années 50 doivent sans doute beaucoup aux ingénieurs de Dessau, chez les soviétiques évidemment mais aussi chez Boeing (le site officiel de Seattle lui fait référence)



La maquette est vraiment imposante, par sa taille et surtout par son poids, les pièces étant en résines pleines.



Je me souviens fort bien d´un post de maitre Arrowhead présentant un EF-132 intégralement scratché. Ne possédant pas ce talent, je remercie encore en passant Marcello pour oser sortir des modèles comme celui ci.




J´ai longtemps cherché un camouflage original et c´est seulement pendant la prise de vue que j´ai noté le côté pré-Vulcan voir gigantesque Harrier de la chose (encore plus avec la configuration du train d´atterrissage).



J´essaie de me rapprocher un peu plus les prochaines photos ou ca suffira ?

[Skyraider91]

Très beau résultat final bravo ! Je ne connais pas très bien l'univers Luft46 mais comme tu dit c'est un avion élégant je trouve, non loin de certains design de bombardiers époque 50/60 ( Paperclip y est surement pour quelque chose... )

[hawkmoon]

ça suffit bien comme ça, on en prend plein les yeux

[aurelien wolff]

très joli junkers! Au passage,pourquoi pas les variantes non produites en série du junkers 388 comme la J?


http://www.ju388.de/Versions.html

https://forum.warthunder.com/index.php? ... um-bomber/

[aurelien wolff]

Pas mal non plus tient!

[Son altesse]

C´est perso .....c´est plus des test d´armement et je m´interresse plus aux techniques aeronautiques

[Son altesse]

Aujourd´hui changement de modèle avec le Junkers EF-112.

Cette étude pour un avion d'attaque au sol fut soumise au RLM par Junkers en décembre 1942.




Le projet présentait un avion à ailes droites enca-drant un court fuselage.Ce dernier comportant la motorisation, soit deux moteurs Daimler Benz DB 603G à pistons (chacun développant une puissance de 1460 cv). Les propulseurs auraient été installé en position « Pull Push » pour bénéficier de la puissance de deux moteurs tout en conservant l´avantage aérodynamique d´une trainée d´un mo-nomoteur.
Une soute à bombes interne placée sous le poste de pilotage pouvait contenir une unique bombe de 500 kilogrammes.




Deux poutres, partant du milieu de la voilure s´étendaient vers l´arrière et comportait l´unique empennage arrière, entre les dérives.
Le train principal se situait dans l´avant des poutres et se rétractait vers l'arrière. Le pilote prenait place dans le poste de pilotage situé au-dessus du bord d'attaque de l'aile, sous une verrière fournissant une excellente vision périphérique. L'armement devait se composer de deux canons Mk 103 de 30 millimètres avec une option pour emporter quatre roquettes air-air Bordraketen R 100.

Le RLM ne montra aucun intérêt pour le Junkers Ju EF112 et l´ensemble du projet fut rejeté fin 1942.

Reste que l´avion est original !

La formule bipoutre est un classique des formules aéronautiques et nombre d´avion ont utilisés cette configuration.
Les appareils combinant cette formule avec des moteurs tractif/propulsif le sont un peu moins (je reste dans le cadre WWII, donc pas de Cesnna 337 ou Rutan Voyager !).

L´excellentisime ouvrage de M. Meunieur sur les appareils bipoutre nous en dégotte quelqu´un (je citasse et illustre) :

« La formule push-pull apportait une autre solution à ce problème de couple mécanique. Cette architecture avait certains avantages par rapport à tous les systèmes bimoteurs concurrents : refroidisse-ment
amélioré (moteur avant), surface frontale faible et grande maniabilité en roulis (pas de moteurs latéraux), simplicité mécanique accrue (pas de moteurs couplés), visibilité acceptable (pas de doublemoteur dans le nez), soufflage réduit (une moitié de la puis-sance dissipée à l’arrière). Evidemment, on n’atteignait pas l’optimum dans chaque domaine, et on peut donc dire qu’il y avait des inconvénients correspondants : refroidissement difficile (moteur arrière), soufflage néfaste (moteur avant), maniabi-lité médiocre en tangage (masse avant), surface frontale imparfaite (pare-brise en décrochement au dessus du capot avant), visibilité passable (habitacle reculé)...
Notre passage en revue de bipoutres push-pull pourrait commencer par la version sans moteurs latéraux de l’avant-projet Lockheed Lightning, mais celle-ci date d’avant 1939. Le prototype Fokker DXXII remonte à la même période, mais on peut en citer la version tardive à moteurs Daimler-Benz, le Fokker D-23 DB.



L’axe peu décentré de ces moteurs affinait considé-rablement la silhouette. Ressemblant à une copie réduite du Fokker, le petit avion de course Moska-lyef SAM-13 se caractérisait par une dérive unique, accroissant encore l’aérodynamisme de la formule. Dans le genre, il faut citer un projet Pemberton-Billing d’avion ultra-rapide. Ces micro-bolides push-pull préfiguraient l’Aero- Design DG-1, avion de record qui apparut bien après 1945.




Du côté des grosses machines, l’intérêt de la formule push-pull est aussi manifeste. Le projet Tatchikawa Ki 94 (ou Ki 94-I), avec ses deux énormes moteurs à cylindres en étoile, aurait présenté une surface frontale très pénalisante si une solution clas-sique à nacelles motrices latérales avait été adoptée.



Avec la solution push-pull, l’aérodynamisme est même amélioré par rapport au bifuselage, l’emploi de moteurs beaucoup plus gros ayant imposé un effort d’optimisation encore accru.
L’Airspeed AS.47 constitue un cas similaire, avec l’originalité d’une micro-verrière décalée latérale-ment.
L’AS.47 possède une autre particularité, parmi les push-pulls contemporains : ses deux gros moteurs 24-cylindres auraient pu être des couples de moteurs standards (12-cylindres). »

Bon, et parce que ils sont très beau je me permettrais aussi de citer le Savoia S-65 et le projet Dornier, les deux étant destiné a la coupe Schneider.






Ainsi qu´un projet de Martin Baker, illustré par Peter Allen.



Source Secret project.uk

Pour revenir enfin au projet Junkers EF-112, la maquette sera celle du père Igor, si l´on peux appeler cela une maquette.



Source Luftart Luft46.com

...allez quelques pièces brutes de fonderie (pas tout hein, je ne veux pas être responsable d´une lobotomie collective)

Pour ajouter un peu d´esthétisme a l´ensemble , j´entrepris de faire de la photo d´aaaart, avec un superbe contrejour permettant d´apprécier a sa juste valeur l´impressionnante maitrise du dégazage (je parle de ses kits) de notre, désormais, célèbre, Ukrainien.



Alors j´exagère...ceci est un photomontage a base d´aérofrein en photodécoupe pour le dernier Dauntless Hasemiya (ou Tamegawa, je ne sais plus!).
Les autres pièces sont la dernière production de Gaet, qui permet de monter directement une épave d´avion abattu avec impacts et colonie coralienne.

Les deux cônes d´hélice sont de toute beautée...... pour ceux qui aiment le Babybel sorti du micro-onde!
Comparons rapidement au bête support de la verrière du Lerche pour comprendre que la résine peut aussi être quelque chose de beau !!!!!




Roues, tableau de bord, trains, et hélices sont (comme d´habitude) inutilisables. La gravure est classiquement molle et trop profonde.

Les multiples pipes d´échappement sont "moulées" directement sur les fuselages. Chaque pipe est différente.....



Montage a blanc obligatoire pour comprendre comment monter au mieux le bouzin. Aucune notice évidemment et aucuns marquages, il va falloir réfléchir (difficile ca!)

Un rapidos montage ailes a mi hauteur du fuselage et donc ailes devant les pipes d´echappement arrière me prouve que l´hélice arrière touchera limite le stabilisateur.
C´est pas ca.......les ailes sont donc en position basse sur le fuselage et sous les pipes d´échappement ar-rière pour reculer au maximum.

De plus il me semble logique que le stabilisateur doit être dans l´axe du flux de l´hélice arrière, l´infographie sur la boite le montre en position basse, le plan de Junkers en position haute .... ca va être la joie !!!!!!

J´ai un peu pret défini dans quel ordre monter tout ca, Le stabilo détermine la largeur des poutres, donc leur emplacement sur les ailes puis coller le tout sur le fuselage...aie aie aie

Après un bon milliard d´essai a blanc, on farci déli-catement un seul côté du fuselage.
Me tapant quasi exclusivement des bouses Igorienne depuis une demi décade, ma boite a rabiot se réduit à néant a part les petites parties des kits Unicraft précédent, autant dire de l´inexploitable.
Je fais donc avec ce que je trouve, en particulier de l´alimentaire (yaourt, bouchon, vieux plombage!), bref tout ce qui n´est pas de la résine Ukrainienne.



Et même en vidant quasiment ma poubelle dans le fuselage, ca semble trente fois mieux que la production du père Igor.

Ca rentre, maintenant on va pouvoir s´attaquer aux pièces du kit proprement dit, partagé que je suis par la beauté de la résine, des ajustements et de la gravure. On va tout refaire !



Puisque nous sommes dans un monde de brutes, la bétonneuse est de sortie.




Et ca c´est la première couche, il ne faut pas laisser la truelle refroidir!
Sous les pavés, la plage, sous le mastique, de l`Unicraft!

Je continue allègrement la gymnastique de l´été, à savoir une couche d´alu, un gros poncage, une couche d´alu, un gros poncage etc etc.....
A ce petit jeu, je pense en être a un tiers du poncage nécessaire pour avoir un résultat proche de ce que je désire, à savoir une bouse Unicraftienne poncée.



Je collerai les éléments au fur et a mesure...là c´est juste patafixé pour se rendre compte qu´il faut bien raboter la gouverne d´un bon centimètre...

D´ailleurs j´ai profité de la soirée pour tout coller...... autant dire que pour respecter l´alignement, le parallélisme, etc dans les trois axes, sans beaucoup de référence ce n´est pas gagné.

Il va y avoir un sacré masticage en perspective mais on peut, néanmoins, se permettre par avance les tergiversations camouflagesques de bon aloi.
Activité neuronale relativement rapide car je pense m´être décidé pour un truc de ce genre.





Ici une chouette maquette en papier.

J´attends la prochaine livraison de mastic, celui ci a consommé tout mon stock (pourtant conséquent).
Aprés moulte couche alu et reprise des rayures je pschittt du noir bien gras pour harmoniser le tout.


Ensuite j´éternue plusieurs fois dessus (technique brevetée) avant de passer une couche de noir moins soutenu, histoire de faire des mouchetis, marbrures...(s´il est trop lisse, personne de va croire que c´est de l`Unicraft!)

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Mon Aztec décidant a ce moment précis de me lâ-cher (plus d´arrivée de peinture), je fais une pose décapage (grrrr, j´étais sur ma lancée!) pour attaquer au burin les conglomérats internes de peinture (beuh).

On en profite pour passer un voile de gris anthracite pour uniformiser le tout, on masque les Splitter, on tamponne au Maskol les zones hivernales, on pschitt un voile de blanc cassé sur l´ensemble de l´appareil, on frottasse vigoureusement pour virer le tchouctchouc, et on repschitt un voile de blanc sur les tâchounettes.

C´est bien un aéro non bouché !

Quand je dis que c´est trop contrasté a l´origine....




Et tout ca pour se retrouver avec un zèbre au final.




Alors ma méthode personnelle pour éviter le Silve-ring est trés simple : j´utilise des masques.
Pour cela je procède comme suit : je pose des an-ciens masques de manière plus que aléatoire et pul-vérise la peinture, aprés décollage des masques, un rapide coup d´essui-tout permet d´effacer le tout pour la deuxième étape à savoir celle des masques en bande Tamiya. Cette fois laisser bien sécher la peinture pulvérisée. Lors du décollage des masques on peut procéder à la troisième étape à savoir le décapage des zones incriminées à l´acétone.
Quatrième étape, on repulvérise le camouflage et on passe une couche de Klir.
Enfin en cinquième étape, on pose des décalques avec les classiques microset et assouplisseur.

Un certain courant de modélistes préconise de se passer des 4 premières étapes du processus, mais cela serait sans aucun doute passer à côté de tout ce qui fait le charme de notre beau hobby, à savoir les bien nommées "prises de choux intempestives".

Bon au final on en est là




Entre chaque trempouillage de décalque j´ai pu m´atteler aux différentes hélices.
Restera les pétoires, pipes, trains, trappes et diverses antennes.

Installation des trains principaux, des hélices et des trés seyant canon Mk103 de 30 mm en métal de Shatton Model (utilisés aussi par Manu et Michel). Tellement bien finis (incroyable détail sur le frein de bouche) que s´en est une honte de les peindre.

J´ai sculpté deux roulettes de queue dans une ca-rottes Igorienne. Ca reste à fignoler.

Démasquage de la verrière avec quelques traces de vapeur de cyano....sans doute dû au collage des hé-lices, l´habitacle communiquant avec les deux ex-trémités (et pourtant je m´y attendait et ai sèvere-ment attendu que le le tout s´évapore avant de col-ler...à la colle blanche ca ne fait pas!).

Restera quelques trappes, quelques antennes si pos-sible et basta !!!!

Bon ce satané EF-112 est fini ....pfffffff!!!!!




Allez quelques photos au final et on passera à la bouse Igorienne suivante (Messerschmitienne donc)




Et sur du blanc, plus son habitat naturel



Je laisse la papatte arrière relevée, le temps de scratcher une bouche d´incendie au 1/72ème !


Le surnom de long pif, lui collerait encore plus qu´a un Ta152.

[Son altesse]

gnéeeee doublon !!!!

[DOL]

C'est fou le nombre de projets improbables qu'il a pu exister !!!!!! Très intéressant.

[Son altesse]

Les ingénieurs de l´époque avaient malheureusement la plus mauvaise des motivations .....

[mossie]

Tout à fait passionnant !
Merci.