En 1947, le Ministère de l’Air Britannique communiqua le cahier des charges pour l’étude d’un avion de combat biplace bimoteur capable d’opérer par tout temps, afin de remplacer le Mosquito. Plusieurs projets furent soumis, mais aucun n’était adapté à un développement futur. En 1948, Gloster proposa une solution temporaire basée sur une modification du Gloster Meteor T.7. L’appareil devait être équipe du radar et des commandes du Mk.10B.
La société Armstrong Whitworth, déjà impliquée dans la fabrication des Meteor fut chargé de réaliser ce modèle, un avion T.7 modifié baptisé NF.11 qui effectua son premier vol en Octobre 1949. Le prototype final vola le 31 Mai 1950 et le premier avion de série fut livré début 1971 au Squadron N°29. Au total, 341 exemplaires furent produits pour la RAF, la France, la Belgique et le Danemark.
Diverses modifications dont l’allongement du nez, aboutirent au NF.12 mis en service fin 1953 dont 100 exemplaires furent construits.
Enfin, la dernière version, NF.14 fut utilisé jusqu’en Août 1961, date à laquelle il fut remplacé par le Gloster Javelin. Environ 100 exemplaires furent construits dont deux vendus à la France.
Envergure = 13,07 m. Longueur = 14,74 m (NF.11), 15,17 m (NF.12), 15,20 m (NF.14).
Moteurs Rolls-Royce Derwent 8 (NF.11) ou Derwent 8 (NF.12 et N.14)
Vitesse maximale = 930 km/h (NF.11 et NF.12), 935 km/h (NF.14).
Armement = 4 canons Hispano V de 20 mm.
Masse maxi au décollage = 8 900 kg (NF.11)
Le modèle Matchbox référence PK-129 permet de réaliser au choix un NF.11 du N°11 Squadron, N°1 Wing belge basé à Bevekom en 1953 ou un NF.12 du N° 84 Squadron de la RAF, ou ce NF.14 du N°85 Squadron de la RAF basé à Church Fenton, Yorkshire, en 1958, objet de mon choix.
On retrouve les traditionnelles grappes en plusieurs couleurs avec un aménagement minimal du poste de pilotage. La difficulté majeure vient de l’assemblage du fuselage inférieur en deux parties avec le fuselage supérieur autour du poste de pilotage, l’un étant plus large que l’autre, il faut racler ce qui dépasse et mastiquer le joint. Il faut également mastiquer les joints ailes-fuselage, les deux emplantures d’ailes semblent ne pas être à la même hauteur sur le fuselage, mais je n’ai pas corrigé ce point pas trop visible au final.
Les décals de cette boîte achetée d’occasion étaient vieux et jaunis, mais en les détourant au plus près, après avoir passé une couche de vernis brillant Humbrol sur la planche avant utilisation, ils se sont finalement assez bien comportés.
Bien cordialement.
Canard 72.
L’époque des maquettes à trente francs chez Cora Lens 2 
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