L’immobilisation de mon poignet et le repos forcé m’ont laissé le temps de fureter, jeter un coup d’œil aux boiboites… aux accessoires… Et Paf!
Voici donc cette belle maquette la reproduction de la belle et monstrueuse Lotus à moteur Honda qu’est la 99T de 1987 par Tamiya, au 20ème.
C’est un très joli modèle auquel j’adjoindrai quelques accessoires et pour lequel je ne m’interdis pas d’ajouter des détails personnels pour un peu plus de réalisme.

es extracteurs des radiateurs sont montés sur la coque, mastiqués et pinces.
Elle a ensuite était préparée et apprêtée avant de recevoir une couche de Camel Yellow.



Tâche ingrate s’il en est, mais nécessaire: reboucher les trous, empreintes et autres traces à des endroits où ils ne sont pas désirés…
Pour plus de rapidité c’est à la résine et au mastic photo-sensible que cela est fait.


Les pastilles et autre choses bouchées hier à la résine sont poncées.


Il reste pas mal de travail de préparation des pièces devant être peintes en Camel Yellow.
Des modifications comme pour les dérives de l’aileron avant ou le système de fixation de l’aileron arrière méritent un peu de réflexion…
La carrosserie a été poncée est ré-apprêtée.
La prochaine couche de jaune, Camel Yellow, sera la couche définitive.



Les « rondelles » métalliques moulées sur le châssis, ou fournies en photo-découpe, sont en fait des inserts.
Ces derniers sont « flush » avec les panneaux composites.
Je songe donc supprimer tous ceux figurés en relief par Tamiya.
En voici un modèle.


Le Jaune est de sortie!
J’ai tout d’abord fait une passe dans les creux, les zones moins faciles d’accès…



Une fois la teinte quasiment saturée sur ces dernières, la carrosserie peut être traitée dans son ensemble.



Un joli jaune Camel:
La déco et le vernis suivront.

Les éléments aérodynamiques nécessitent un peu de préparation avant d’entamer les étapes de peinture et de montage.
La particularité de cette maquette est la façon dont l’aileron arrière est installé sur son mat:
- La partie inférieure vient se monter le mat à double montants qui nécessite lui même l’assemblage des deux moitiés du bloc moteur.
- Puis, l’extrados vient se fixer au dessus, prenant en sandwich l’équerre du mât moteur.
En gros, on se retrouve avec le plan principal de l’aileron arrière solidaire de son mat et du moteur pour les étapes de préparation et de peinture…


Ca ne me convient qu’à moitié!
J’ai donc, avec attention, séparé ce groupe en deux sous ensembles.
Cela permettra:
- de traiter ces éléments séparément,
- de pouvoir installer l’aileron complet sur le mat en conservant la bonne hauteur et le bon équerrage.

Bien que conservé lors de la découpe, la représentation du système de maintien du plan horizontal sur le mat sera remplacé par des pièces photo-découpées.
Le reste des éléments de l’aileron arrière est prêt. Ils sont poncés, mastiqués et attendent le primaire.

Je pense éventuellement légèrement détailler les cloisons verticales.
L’aileron avant est lui aussi assemblé, mastiqué et poncé.
Les dérives doivent cependant être modifiées et détaillées mais surtout, dans un premier temps, amincies.


Celle située à gauche du cliché est affinée.
Comme prévu, j’ai modifié les dérives de l'aileron avant.
L’amélioration est réalisée en carte plastique de 0,25.

Les « jupes » des dérives sont elles aussi faites, taillées dans le même matériau, mais ne seront installées qu’à la fin.
La zone de fixation du mat du plan horizontal principal de l’aileron arrière est mise à niveau:
Des bandes de CP la encore sont collées, poncées pour affleurer l’intrados puis masquées (à gauche sur la photo, la main où le pouce est à droite…)

Les montants du mat sont traités en conséquence.
Tout ce petit monde est ensuite apprêté

Un petit tour sur le châssis et je fond plat.
J’ai décidé de représenter les inserts du monocoque affleurants…
J’ai donc commencé à percer le centre de chaque insert moulé au ø 0,3, puis à tous les araser.


Voilà.
Pascal