Histoire d'accompagner le Grognard et de continuer sur ma lancée des protos français, il est temps que je m'attaque à celui qui m'a laissé et me laisse encore une forte empreinte par bien des aspects.
Cette fois ci je vais essayer de faire un petit suivi des étapes dans ce poste qui risque de durer un petit moment, en espérant être agréable à lire et à regarder

Commençons donc par une vue d'ensemble de la bête qui va nécessiter quelques modifications.



S'il y a bien une chose qui caractérise le Griffon dans ses versions 58-59 lors des records de vitesse, c'est bien son couple stato-turboréacteur.
S'il y a bien une chose qui manque au kit FM, c'est bien la moindre trace d'un quelconque réacteur.
De nombreuses formes sur la maquette ne sont pas vraiment justes et un découpage des demi-fuselages est nécessaire rendant la séquence de montage assez brouillonne.
Je vais donc découper ça en sous-partie ayant lieux à différents moments du montage, ne vous étonnez donc pas de voir certains morceaux disparaitre puis réapparaitre d'une photo à l'autre.

COUPLE STATO NORD ET TURBO ATAR 101
La première étape consiste donc à réaliser la structure du stato-réacteur, puis d'y insérer le turbo le tout en prenant compte d'une future insertion en scratch des puits de train.
La forme de l'entrée d'air sur le fuselage n'est pas la bonne bien que la lèvre avant, moulée à part, soit elle plutôt correcte.


Cette partie avant est donc découpée et sera refaite plus tard pour une jonction avec la lèvre avant plus proche de la réalité.



La base de la partie avant étant traitée, vient le moment de découper la partie arrière puisque FM a moulé la tuyère directement au fuselage. Afin de ne plus avoir d'obstacle en vue de l'insertion du stato, cette partie est découpée puis affinée et sera reprise plus tard dans la continuité du stato.

Le stato est réalisé autours de couples représentant son diamètre et sa forme plus ovale en amont, le tout inséré sur un morceau de grappe reproduisant sa forme courbée.

Une fois réalisée, la structure est testée plusieurs fois dans son insertion entre les demi-fuselages. Les jonctions de carte plastique dans la face interne seront par la suite lissées à l'aide de sinto-pierre .




La réalisation de l'Atar 101 est identique au stato dans son processus et les éléments constituant les étages d'allumage en aval sont quant à eux fait autours de différentes bases circulaires. Puis de petits détails toujours en carte plastique viendront agrémenter ces formes circulaires un peu lisse. Le tout étant assez peu visible une fois inséré dans la structure du stato, je n'ai pas poussé plus loin.
J'ai par la suite passé le tout au X1 Tamiya me servant de base pour les teintes alclad à venir.

L'avant de l'entrée du stato est peinte en différente couche de White Alu, Airfame Alu et Polished Alu.
Cette même partie est vachement rivetée sur l'original et j'ai donc décidé de réaliser un léger rivetage histoire d'y ajouter un attrait visuel. La lèvre avant, dont il a été question plus tôt, sera repeinte plus tard dans une teinte d'alu différente, une fois le modèle complétement peint.


J'ai également réalisé les 2 premiers étages de compression de l'Atar 101, ses 3 petites entrées d'air et ses 4 points d'accroche au stato. Le tout est peint avec différentes teintes d'Alclad là aussi.


Je prendrai d'autres photos de toute cette structure dans le fuselage plus tard, une fois ce dernier reformé justement car il a subit bien des découpes.
DECOUPE ET FORMES DU FUSELAGE
En découpant la partie avant de l'entrée d'air, j'ai remarqué que la jonction entre la forme amenant au cockpit et celle de la structure du groupe propulseur est trop arrondie:



J'ai donc décidé de découper tout le cockpit pour, plus tard, améliorer cette jonction et la rendre plus saillante.
Cela me permettra par la même occasion de réaliser le sratch du cockpit plus facilement, en évitant trop de manipulation de tout le fuselage.




Pour finir cette 1ère partie, la dorsale du fuselage a elle aussi un problème de forme, trop plate et trop large, elle est donc découpée et sera refaite par la suite, une fois les demi-fuselages refermés.


Voilà donc un beau chantier, sur lequel je suis désormais concentré sur la réalisation des puits de train et de la structure interne des aérofreins, le tout étant coincé entre le fuselage et la structure du stato. Un vrai challenge à hauteur d'un appareil exceptionnel !
