I) Faute de boîte, un peu d'histoire...
Le mirage III V 01 est le bijou de Dassault qui succède en 1966 au Balzac pour répondre au besoin de l'armée de l'air en avion supersonique à décollage court (contexte de guerre froide), La formule retenue dissociait les réacteurs de sustentation (huit RB 162) et le réacteur principal (un TF 106).
Malheureusement, les réacteurs RB162 Rolls-Royce n'étaient pas fiables ; ils n'avaient qu'une vingtaine d'heures de potentiel, étaient fragiles et leur puissance réelle (avionnée) était éloignée des spécifications demandées. Ils étaient donc utilisés en sur-régime l'espace de quelques minutes seulement et peinaient à soulever l'avion.
Le réacteur principal Pratt et Whitney construit sous licence par la Snecma sous la dénomination de TF 106, TF30, puis TF306 était à l'époque le seul à répondre à la demande de poussée requise compte tenu du poids prévisible de l'appareil. Mais ce réacteur américain n'était pas au point et en dépit des trésors d'ingéniosité développés par les ingénieurs artisans de la Snecma qui l'ont « boosté » et monté à des niveaux records (au grand dam des ingénieurs américains ébahis), il a conservé une fâcheuse tendance à pomper.
Enfin, la consommation effrayante de tous ces moteurs, n'autorisant qu'une très faible autonomie opérationnelle, et des difficultés de stabilisation en roulis ont signé l'arrêt du programme fin 1966 après un accident, non sans que le prototype n°2 ait tout de même battu le record de vitesse toujours inégalé d'un VSTOL (mach2,34).
2) La maquette...(3 premières semaines de travail)
Après plus de deux années de recherches de documentation (je remercie le musée de l'air du Bourget, Jean-yves pour sa doc et André pour son précieux plan), je me suis enfin lancé dans le scratch...
La forme générale étant celle du mirage III en beaucoup plus gros, on peut partir d'un nez de mirage IIIB et d'un cockpit de IIIC Heller (merci la boîte à rabiot). Je sacrifierai après une boîte de IIIE Italeri pour une partie du fuselage et des ailes.
Après vérification des cotes et du profil, de la carte est insérée pour élargir la pointe de 1mm en largeur et 1.3 mm en hauteur. Elle est collée ensuite au cockpit, lui-même élargi. C'est un peu grossier mais le mastic fera le reste en temps utile.
L'ouverture des éjecteurs avant est découpée au ras de la pointe et on insère 2 pièces faites maison et un petit morceau de carte alu (épaisseur 0.2) pour améliorer l'aspect de la paroi. Le mastic et le ponçage rattraperont la petite sur épaisseur formée..
Ensuite, scratch du cockpit: consoles latérales, plancher et paroi dorsale en respectant les photos et la doc. La planche de bord sera faite plus tard avec les finitions pour ne pas gêner les manipulations et le ponçage.
Cette partie est ensuite fermée par un couple (d) en carte plastique de 1mm découpé d'après le plan, en prenant soin de réduire les bords de 0.5mm (épaisseur de la carte qui recouvrira la charpente).
Ce couple borde le logement des boîtiers de transmission et commandes de vols en haut et le puits de train avant, où viennent se loger les conduites des éjecteurs et divers boîtiers et parois internes, soutenus par les couples (e) et (f).
Le tout est rigidifié par du profilé plastique sur lequel viendra se coller de la carte de 0.5mm. Le plancher de l'arête dorsale sera équipé plus tard des différents boîtiers, en espérant trouver d'ici là la doc. sur le câblage qui les relie et sur l'aspect des parois internes (couleur notamment).
A suivre... (pas trop vite, j'ai aussi quelques hélicos en cours) au fait, je cherche un plan à une échelle quelconque mais connue d'un puma et super puma ou cougar pour un autre scratch au 1:48 à partir du puma heller 1:50. D'avance merci à ceux qui me liront.
Merci à Stéph', André (21) et à Jean-yves pour leur aide précieuse en matériel photo et en documentation
, ça change des Bf 190 et Fw 109 
, vivement la suite...
En tout cas bon courage pour la suite. 
!!!), c'est un gros, très gros et beau chantier 
