
Toujours la suite des projets allemands par constructeur, cette fois si du côté de Bremen.
Sans doute le plus connu des projets allemands, le Ta183 dont la configuration sera reprise par nombre de chasseurs d´aprés guerre.
Fruit des cogitations de l´ingénieur Hans Multhopp (qui travaillera entre autre pour Martin plus tard et sur la navette spatial) et non directement de celle de Kurt Tank, ce qui peut expliquer l´échec du futur Pulqui plus tard en argentine.
Le projet était relativement avancé et il est relativement admis que ce programme fut officiellement choisi comme chasseur standard de la Luftwaffe. Les premieres production étaient planifié pour octobre 1945 (on y croit)


Maquette Aerotech Marsh Model, une vrai roll pour moi qui recommancait les maquettes apres des matchbox, en injecté, résine, train en metal et photodécoupe, un vrai exercice de style pour tout tester!!!!
PM le fait aussi au 72 mais c´est po pareil (quoique un masterien en a fait un truc superbe y a pas longtemps). Il y a aussi une boite Revell (peut etre un reboitage).
Camouflage fait en m´inspirant de celui des décalco Gekko pour le Ta183 au 1/48.
Un petit historique du sujet !!!
Début 1945 le Reichsluftfahrtministerium était averti des développements futurs à appareils à réaction alliés, et était en particulier préoccuper de devoir faire face au Gloster Meteor au-dessus du continent. Le Jägernotprogram fut institué mettant fin à la production de la plupart des bombardiers et des avions multirôles pour donner la priorité aux chasseurs, en particulier à réaction. Le développement des projets expérimentaux fut accéléré pour fournir une techno-logie supérieure à celle des conceptions alliées, et des projets pour remplacer les chasseurs à réaction allemand de première génération, Messerschmitt Me 262 et Heinkel He 162.
Le résultat fut une série de projets avancés, certain utilisant des ailes en flèche optimisée pour les performances transsonique, d'autres développant des projets tailless ou ailes volantes dans le même but de limiter la traînée. Les conceptions d´avions tailless posait de sérieux problèmes de stabilité dans le domaine transsonique, domaine qui ne sera étudié de manière approfondi que plus tard avec le Northrop X-4 Bantam. Le choix porta en 1945 sur le projet de chasseur connu sous le nom de « Huckebein » (un corbeau de dessin animé), également désigné projet V (projet VI dans quelques références) ou design II chez Focke Wulf.

Le développement du Ta 183 a commencé dès 1942 comme projet VI, quand l'ingénieur Hans Multhopp a rassemblé une équipe pour concevoir un nouveau chasseur. Hans Multhopp comprit trés vite que les précédents designs effectués par Focke-Wulf n´avaient aucunes chances aérodynamiquement d´approcher la barrière sonique. Il était prévu pour le nouvel avion d'utiliser le turboréacteur HeS 011 de Heinkel, bien que les premiers prototypes aient dû être équipés du Junkers Jumo 004B. Les études incluaient également un moteur fusée de 1000 kg de poussé supplémentaire pour le décollage et le combat, l´essence nécessaire pour 200 secondes d´utilisation étant stocké dans des réservoirs larga-bles sous voilure.
La voilure avait une flèche de 40 degrés et était montées à mi-fuselage. La voilure pouvait sembler être montée très loin en avant du fuselage par rapport à d´autre projet, le but étant de garder le centre de pression (CoP) de la voilure le plus prés possible du milieu du fuselage. Le longeron principal se composait de deux montants en aluminium avec un revêtement en acier mince. La structure même, en forme de boite, contenait six réservoirs de carburant, donnant à l'avion une contenance d'essence totale de 1.565 litres. Des nervures en bois étaient fixées à l'avant et à arrière des montants pour donner à la voilure sa forme générale, et étaient recouvertes avec du contre-plaqué.
Le Ta 183 avait un fuselage court avec une entrée d'air passant sous le poste de pilotage et conduisant à l'arrière du fuselage où le réacteur était localisé. Le pilote s´asseyait dans un poste de pilotage pressurisé sous une verrière en forme de bulle fournissant une excellente visibilité. L'armement principal de l'avion se composait de quatre canons Mk 108 de 30 millimètres disposés autour de l'entrée d'air. Il était également possible d´emporter une charge de bombe de 500 kilogrammes, se composant d'une bombe de SD ou de DCM 500, d'une bombe de BT 200, de cinq bombes de SD ou de DCM ou d'une caméra de reconnaissance Rb 20/30.

Le projet original utilisait un empennage en T, avec un stabilisateur vertical relativement long et un stabilisateur horizontal relativement petit. L'empennage vertical avait une flèche de 60 degrés, et l'empennage horizontal était en forme de V plié vers le haut.
Le 28 février 1945, le haut commandement de la Luftwaffe examina les diverses propositions du Jä-gernotprogram et sélectionna le Junkers EF-128 pour être développer et produit ; l'équipe de Focke-Wulf gagnant la seconde place. Cependant, lors des dernières semaines de la guerre, il fut décidé que le Huckebein possédait effectivement la meilleure conception et, lors d´une réunion à Bad Eilsen, Kurt Tank fut prié de construire les maquettes d´aménagement et de prévoir la pleine production. L´avion aurait eu une vitesse prévue d'environ 1.000 kms/heure à 7.000 mètres et on l'a estimé que 300 avions par mois aurait pu être livrés lorsque la production aurait pris son rythme de croisière, chaque avion requierant 2.500 heures-homme.

Seize prototypes devaient être construits. Les premiers avions (série expérimentale de test, le Ta 183 V1 à V3) devaient être équipés du turboréacteur Jumo 004B, en attendant la fourniture du turboréac-teur S 011. Les Ta 183 V4 à V14 étaient la série de prépoduction et les deux derniers exemplaires V15 et V16 étaient destinés aux tests statiques. Le premier vol de l'avion était prévu pour mai 1945 mais aucun exemplaire ne fut terminé avant le 8 avril 1945, date de la capture de l´usine et installations Focke-Wulf par les troupes britanniques.
Kurt Tank en exil en Argentine, a continué le projet du Ta 183, en donnant naissance au IAe Pulqui II. Cette version était modifiée pour les raisons peu claires, pour placer la voilure en position haute sur le fuselage. Cette configuration eue pour conséquence de profonds problèmes de décrochage aux angles d'attaque élevés. Ceci a semblé cependant solutionnable, et une nouvelle version rectifiant ces problèmes a été prévue. Cependant le crash financier de 1953 et la chute de Juan Peron ont mit tem-porairement fin au projet, puis définitevement en 1955. La disponibilité des surplus de F-86 Sabres bon marché suite à la guerre de corée, rendit le développement d´une aéronautique locale trop onéreux.

Après la guerre, Hans Multhopp fut „invité“ aux Etats-Unis au cours de l'opération Paperclip, du fait de son travail sur la conception d'aile en flèche. Ces informations contribuairent au développement du F-86 Sabre et des versions postérieures du F-84.
Un autre avion indirectement influencé par le Ta 183 fut le SAAB Tunnan. Les ingénieurs de SAAB avait reçu des études allemandes sur les ailes en flèche dans la période de l`immédiate après-guerre par l'intermédiaire de contacts en Suisse, et intégrés celles ci dans la conception du Tunnan, encore sur les planches à dessin.
Ensuite autre projet relativement connu car bien farfelu, le cauchemard des pilotes d´essais, l´enfer de l´atterissage j ´ai nommé le Triebflugel :


Le projet bien que délirant est allé jusqu´a l´étude en soufflerie (mach 0,9 tout de meme), les moteurs combiné fusée stato ont même été testé.

La maquette au 72 est celle de Huma, sympa mais un poil délicat pour la posée sur ses quatres papattes.
Arba et Planet le propose au 1/48 pour une somme rondelette
Bien que resté à l'état de projet, le chasseur Focke Wulf Triebflugel, conçu par Heinz von Halem en Septembre 1944, était une très intéressante étude du vol avec aile rotative et présentait des caractéristiques très inhabituelles. L'appareil était un chasseur à décollage vertical reposant sur les empennages arrières et obtenait sa poussée ascensionnelle de trois ailes en rotation autour du fuselage.
Ces ailes rotatives étaient positionnées approximativement à un tiers de la longueur du fuselage à partir du nez de l'appareil. Aucun couple de rotation n'était transmis au fuselage par les ailes étant donné que celles ci étaient propulsées par trois statoréacteurs montés aux extrémités. En dessous de la vi-tesse de fonctionnement des statoréacteurs (300 km/h), les ailes étaient mises en rotation par trois boosters Walter (300 kg de poussée) montés en interne dans les nacelles des statoréacteurs.
Le grand avantage de cette conception était un avion capable de décoller verticalement et avec une forte vitesse ascensionnelle et ceci sans piste préparée. L'appareil pouvait ainsi décoller depuis n'importe quelle surface dégagée, même en pleine ville.
Chaque statoréacteur avait environ 70 cm de diametre, donnait environ 840 kg de poussée et était développé à partir des essais conduit depuis 1941 par Otto Pabst au département de dynamique des gaz de Focke Wulf, à Bad Eilsen. Principalement par le développement de brûleurs spéciaux et la compression d'air par la vitesse, Pabst avait déve-loppé avec succès un statoréacteur avec une lon-gueur totale n'excédant pas deux fois et demi le diamètre, ce qui donnait un moteur convenable pour un mouvement en rotation.
Des tests, couronnés de succès, du statoréacteur de Pabst furent réalisés en soufflerie jusqu'à des vitesses de Mach 0.9. Les statoréacteurs devaient être alimentés en carburant depuis le fuselage par la force centrifuge des moteurs en rotation. Un autre avantage important des statoréacteurs était leur capacité à fonctionner avec du fuel de faible qualité.
Le Triebflugel reposait verticalement sur le sol, supporté par ses quatre empennages qui comportait chacun un train déployable à une roue à son extrémité. Le train principal comportait une seule roue, situé à la base du fuselage, pendant le vol les roues étant rentrées dans des nacelles. Le pilote était logé dans un cockpit qui comportait une canopée en forme de bulle. L'armement était monté dans le nez et consistait en deux canons MG de 20 mm et deux autres MK de 30 mm.
Les ailes rotatives avaient un angle de torsion croissant de l'implanture vers l'extrémité à la manière du pas d'une hélice, et pas de surface de contrôle, les caractéristiques de portance des ailes étant ajustées uniquement par la vitesse de rotation et l'angle d'in-clinaison. Le contrôle de l'appareil se faisait au moyen des surfaces mobiles des empennages arrières.
Pour le vol horizontal et en absence d'une voilure conventionnelle, la portance était générée par le principe de la "radial lift force" (cf le Curtiss-Wright X-100) et les surfaces mobiles arrières devait être abaissées légèrement pour participer à la poussée ascensionnelle. Le décollage devait être accomplie avec une inclinaison d'ailes de +3 degrés. Une fois en vol, les ailes devaient être graduellement inclinées jusqu'à 90 degrés par rapport à la verticale ce qui les transformait en ailes relativement classiques.
La transition du vol vertical vers le vol horizontal et vice versa, promettait cependant de grandes difficultés pour le pilote. Les manoeuvres d'atterrissage, pendant lesquelles le pilote était en position allongée dans le nez, et devait se faire à reculons, promettaient d'être particulièrement difficiles.
Après la guerre, quelques études de ce type de chasseur furent reprises notamment par les Etats Unis. Des chasseurs propulsés par des turbomoteurs entrainant des hélices contrarotatives montées dans le nez de l'appareil furent testées sans grand succès opérationnel (cf les Convair XFY-1 et Lockheed XFV-1).
Le train d'atterrissage était constitué d'une roue principal de taille 780 x 260 mm à l'arrière du fuselage et de quatre roues auxiliaires à l'extrémité de chaque surface de l'empennage arrière cruciforme. La roue principale était montée sur un train rétrac-table avec une jambe de 500 mm, qui se rétractait longitudinalement dans le fuselage. Les quatre roues auxiliaires (380 x 150 mm) étaient montées sur une jambe rétractable fixée sur un longeron d'empennage.
Enfin pour aujourd´hui un truc avec une bonne gueule le Focke Wulf Ta 283.


Malgré une balances des blancs des plus douteuses, un projet utilisant la même technologie de statoréacteur que le Triebflugel (en forme d´oeuf et développé par le professeur Sänger aprés ses projets d´avion stratosphérique).
Un moteur fusée était sensé permettre le décollage et d´atteindre la vitesse minimal pour les stato.
Encore un truc Huma au 1/72 assez rapide a monter.
Ca doit aussi exister au 1/48 (par Arba je crois)
Ce chasseur équipé de statoréacteurs possédait un long nez effilé en forme de pointe et un poste de pilotage à mi fuselage, intégré dans une grande dé-rive verticale. Il devait être équipé d´un moteur fu-sée Walter HWK pour le décollage et de deux stato-réacteurs Pabst une fois la vitesse de fonctionnement atteinte. La voilure était en position basse sur le fuselage et avait une flèche de 45 degrés. Les statoréacteurs étaient situés sur le bout des empen-nages loin de toute partie mobile pour éviter toute perturbation du flux d´air. L'avion reposait sur un train d'atterrissage rétractable de trés faible hauteur.
L'armement prévu était de deux canon Mk 108 de 30mm.
Pour poursuivre, un FW 1000 x 1000 x 1000, pour repondre au programme d´un bombardier emportant 1000 kg de bombe a 1000 km/h sur 1000 km.
En 1944, Focke-Wulf développa trois projets de bombardier utilisant deux turboréacteurs Heinkel-Hirth S 011. Ces bombardiers étaient connus sous le nom d Bombardier-Projekt 1000x1000x1000 et étaient sous direction de Dipl.- Ing. H. von Halem et D. Küchemann. La dénomination signifiait que l'avion pouvait emporter une charge de bombe de 1000 kilogrammes (2205 livres) à 1000 kilomètres (621 milles) en volant à 1000 km/h (621 M/H).
La deuxième étude sous le numéro de design 031 0239/10 prenait la forme d´une aile volante. Il y avait un petit fuselage qui contenait le poste de pilotage et le train d'atterrissage avant. La voilure était en flèche à 35 degrés et les chargements d'essence dans des réservoirs souples étaient installés en avant du longeron d'aile principal. Les propulseurs et le train principal étaient placés derrière ce même longeron. Deux turboréacteurs Heinkel-Hirth S 011 développant 1300 kg de poussée chacun étaient alimentés par des entrées d'air situées dans le bord d'attaque de l'aile près de l´emplantures. Les extrémités d'aile étaient orientées vers le bas pour faire fonction de stabilisateurs verticaux et contenaient de petites gouvernes de direction. Les ailerons étaient également utilisés en tant que gouvernes de profondeur. De petits déflecteurs étaient montés à la sortie des réacteurs, une des premières utilisations de poussée orientable. Le train principal se rétractait vers l'intérieur. Un unique pilote prenait place dans un poste de pilotage considérablement vitré. Aucun armement n'avait été prévu à ce stade du développement. Une charge de bombe de 1000 kilogrammes (2205 livres) pouvait être emportée dans une soute à bombes interne située dans le plan central.
Ce projet nécéssitant plusieurs années pour arriver à terme, la fin de la guerre mit prématurement fin à tout développement.
C´est un modele Unicraft trouvé chez Eol au hasard et coutant la poduc.....c´est simple quand j´ai vu le "contenu" de l´immonde sachet je n´ai pas voulu y croire. Depuis je relativise car l´artisan (ukrainien je crois) qui fait ca a au moins le merite de le faire et les moulages se sont depuis bien amélioré...reste que Unicraft ca reste toujours du sport
Pour couronner le tout c´était quasiment ma premiere experience de la résine et j´ai eu la joyeuse idée de paumer le truc thermoformé qui servait de verriere
Bref je présente ca ici a titre "informatif" plus qu´autre chose. La verriere a été remplacée par un bete bout de blister comme d´ailleurs ce fut a l´époque le cas pour tout les modéles du FW 3x1000 version "C" a partir de 1947 (et hop je suis sauvé). Le truc Unicraft n´est meme pas juste dans les formes par rapport aux images que j´ai pu trouver (les tuyeres en particulier)


Pas de quoi être fier mais j´en suis sorti vivant (je veux bien savoir d´ailleurs comment creuser une cavité rectangulaire dans de la résine avec une miniperceuse...les entrées d´air par exemple)

Notons simplement que quelques ingénieurs de Focke-Wulf ont été invités a travailler sur le Amstrong Whitworth AW.52 qui vola en 1947.

Pour faire passer la pilule, et exactement a l´opposé si l´on considère le plaisir pris a monter (la maquette hein, la maquette) LE Ta183 au 1/48 de Tamiya qui m´a prouvé que faire du Luft46 pouvait aussi être un plaisir.
Tube de colle dans la boite, on secoue et ca donne ca :



Bon je fini les projets FW, et oui les ingénieurs de Bremen et du moment en ont pondu un sacré paquet
En premier un relativement impressionnant (par la taille) chasseur de nuit a propulsion mixte le Focke Wulf Entwurf II. Autant dire qu´il n´a pas de nom ("projet numéro 2", "je ne suis pas un numéro!!!") mais des plans détaillés ont tout de même été effectués en janvier 1945.

Les ingénieurs Schüffel et Merkel ont conçu cet avion à propulsion mixte en tant que chasseur de nuit et tout temps. Trois différents moteurs à piston furent proposés pour ce projet (Daimler Benz DB603N, de 2707 Ch, hélice quadripale ; Jumo 222 C/D 24 cylindre, de 3000 ch, hélice à cinq pales ; Argus As 413, 4000 ch).
Avec les deux dernières propositions de propulseur une paire de turboréacteurs BMW 003A placés sous la voilure devait également être installé. Situé au milieu du fuselage le moteur devait actionner l'hélice arrière via un long arbre de transmission et était alimenté en air par l'intermédiaire de deux entrées d´air situées à l´emplantures des ailes. La voilure était en flèche et un empennage cruciforme fut adapté, l'aileron inférieur permettant également de conserver une garde au sol suffisante pour l'hélice au moment du décollage. Un équipage de trois hommes (pilote, navigateur et radariste) s´asseyaient ensemble dans un poste de pilotage pressurisé sous une verrière en forme de bulle. L´autonomie en vol aurait pu atteindre jusqu'à huit heures avec les turboréacteurs arrêtés et le moteur arrière fonc-tionnant à mi-puissance.
L´armement prévu était de quatre canons Mk 108 de 30mm dans le nez, mais cette configuration pouvait être modifiée pour accueillir deux canons Mk 103 de 30mm canon et deux Mk 213 de 30mm, ou un canon Mk 112 de 55mm et deux Mk 108 de 30mm.
Deux canons à tir obliques vers le haut Mk 108 de 30mm auraient également pu être installés ainsi que deux réservoirs largables MW 50. En outre, deux bombes de 500 kilogrammes pouvaient être portées sous voilure.


Maquette Planete au 1/72, sans trop (je relativise) de problémes, a moins que je me rode lentement aux trucs en résine et verriere thermoformée. Principale source d´emm******, coller les 5 pales d´hélices sans reperes...j´aime les hélices moulées en une fois ou au moins des moyeux prémoulés....enfin on peut réver.
Enfin le camouflage s´inspire de la couverture du bouquin de David Myhra, "Secret Aircaft Designs of the 3 Reich" (oui je sais le titre fait un peut "Surfer Nazi must die!" nanar mythique des Studio-Trauma)
Et c´est pas tout ca il m´en reste encore a présenter, donc rapidement le FW Super Lorin, maillon manquant entre le Ta183 et le FW 283 et équipé de statoréacteur...Lorin (c´est original!!)
Très peu de chose sont connue au sujet de ce projet, qui a été conçu dans la même période que le Focke-Wulf FW Ta 283. Conçu par Dipl. Ing. von Halen, le « super Lorin » était équipé d´une voilure en flèche installée a mi-fuselage. Deux statoréacteurs était installés en bout d´empennages en flèche, ceci étaient concus pour réduire au minimum l´écoulement du flux d'air. Puisque les statoréacteurs ne pouvaient commencer à fonctionner qu´à une vitesse d'approximativement 240 km/h, un autre mode de propulsion devait être utilisé pour propulser l´avion jusqu´à la vitesse requise. Cela devait être réalisé par l'utilisation de moteurs fusée, à combustible solide ou liquide.
Le train d'atterrissage était de type tricycle.
L'armement aurait dû être de deux canons Mk 108 de 30mm.

Ta183 de PM, un kit super basique et résine de conversion de Bird Model pour les ailes et tout l´arrière du fuselage.
La jonction de la résine sur le fuselage ne fut pas coton vu la forme tarabiscoté du fuselage du Ta183 a cet endroit la.
La résine elle meme comporte presque plus de bulles que de résine, a ce niveau j´appel ca une émulsion et mastiquer la dentelle du bord des stato fut une vrai partie de plaisir pour un résultat "bof"
Et le dernier, le relativement connu FW Flitzer, projet bien avancé avec une mock up entiere complétée ainsi que des sous ensembles.

En mars 1943 l´usine Focke-Wulf de Brême entama une série d'études de conception pour un chasseur monoplace propulsé par réaction. En fevrier 1944 fut approuvé la construction de maquette sous les dénominations Entwurf 6 ou Projekt VI.

La dénomination changea plus tard en Projekt VII et se vit attribuer le code « Flitzer ». Le milieu du fuselage, la voilure d´une flèche modérée (32 de-grés), les poutres supportant l´empennage furent installés. L´unique turboréacteur S 011A devait être complété par une fusée HWK 509 A-2 de Walter montée au-dessous de la tuyère.

Cet agencement fut plus tard revu et le moteur fusée éliminé. L'armement prévu se composait de deux canons Mk 103 de 30mm ou de deux Mk 108 de 30mm dans la partie inférieure d u nez et de deux canon MG 151/20 de 20mm dans la voilure. L'étude du « Flitzer » était bien avancée, une maquette à l´échelle à été terminée et certains prototypes de sous-ensembles complétés.


Au dessus Kurt Tank fait joujou avec son nouveau Flizter.

Le projet a été abandonné car, bien qu´utilisant un unique turboréacteur, ses performances n'était pas meilleure que celles du Me 262 qui entrait alors en service.


Maquette Revell au 1/72, trouvée juste a temps sur Ebay pour ne pas finir celle aussi au 1/72 de Special Hobby au montage beaucoup plus laborieux.

En août 1941, l´ingénieur Mittelhuber poursuivait une étude sur la conception d´un chasseur monoplace utilisant les moteurs alors en développement. Celle ci était basée sur l´architecture du FW 190, qui était entré en service au même moment.

Un tel projet d'avion de combat était basé sur le fuselage du FW 190, mais avec moteur à 18 cy-lindres en double étoile BMW 802 possédant une suralimentation monoétage à trois vitesses. Ce moteur possédait une puissance au décollage de 2600 CV, et pouvait délivrer 1600 CV à 12000 m d´altitude. Le moteur était intégré dans un carrenage profilé spécialement conçus par BMW pour générer une traînée réduite. Il actionnait une hélice a pas variables de 3.8 m de diamètre. Une configuration différente utilisant le propulseur BMW P.8011 fut aussi étudiée. Ce moteur devait développer une puissance estimée à 2800-2900 CV. C'était fondamentalement un moteur BMW 802 avec deux turbines à gaz inclues dans des capotages aérodynamiques, et actionnant deux hélices contrerotatives.


Une charge de bombe de 500 kilogrammes ou deux réservoirs largables de 300 litres pouvait être emportée, avec une bombe optionnelle de 50 kilogrammes sous chaque voilure. Aucun armement interne ne fut developpé à cette phase d'études. Ce projet ne fut finalement pas réalisé, Focke-Wulf continua à développer des versions ultérieures du chasseur à haute altitude Ta 152.
Je suis plus tenté par la version propulsée par le BMW P.8011, a helice contrerotative donc et vais tenter au final de faire un truc ressemblant a ca (le camouflage me plait assez aussi!!)

Source Internet Luft46.com
Cape Hobby propose cette version au 1/72 et 1/48 (et je suppose que c´est sous traité par Anigrand donc de la tres belle résine)...par contre pour trouver ca dans nos riantes contrées
Le même en vol pour le fun

Source Internet Luft46.com
Le kit Planet (plus facilement trouvable) est trés basique et devrait se monter assez vite, pour ceux qui ne sont pas capable de détailler comme moi!!!
En tout cas un kit parfait pour ceux qui veulent tes-ter la résine...deux demi fuselage casserole d´hélice inclue, deux ailes, deux empennage et basta.

Le cockpit est plus que sommaire (mais que restera t il a voir une fois le tout fermé??), le tableau de bord se résume a un triangle en résine sans détail.
Pas d´autre choix pour moi qui ne suis pas doué que de fouiller dans la boite a rabiot pour meubler tout ca (et ne me demandé pas la provenance des trucs avec des boutons ou cadrans dessus, au moins c´est allemand..je n´ai fais que ca).
J´avais récupérer des harnais en photodécoupe Luftwaffe au 1/72 (truc générique) donc ca meublera.
Le cockpit est rempli, le tout monté à blanc et de la bande Dino collée sur le pif pour regraver l´emplacement de la deuxieme hélice.
Je fais l´impasse sur l´armement de capot!!!
Alors ca avance un peu avec le cockpit fini, la verriere masquée, les trains renforcés (le tout résine pour les trains..y a rien de plus cassant) et le collage des ailes.

Je confirme l´epoxy pour la résine est plus pratique et moins stressante que la cyano (on a un peu plus de temps de réajuster la piece)...et ca tiens BIEN....apres un positionnement des ailes avec un diedre trop prononcé, j´ai du arraché le tout au tournevis....de la vrai microchirurgie
Bon c´est recollé et ca va mieux.

C´est du brut de collage....prochaine etape : mas-tique a gogo!!!!
Le montage a été relativement rapide car peu de pieces en résine...
Les ajustements, en particulier des ailes sans aucun repere, n´a pas ete de tout repos.
Les tranchées présentent entre les ailes et le fuselage ont été comblé par un mélange colle epoxy/résine en poudre (une carotte sacrifiée)
Le camouflage souhaité s´inspire d´infographie montrée plus haut.
Souhaitant un version a hélice contrerotative, j´ai retaillé deux pales supplémentaire dans des chutes de résine et regravé l´avant de l´avion.
La peinture est du "sky" Tamiya diluer au lave glace plus des mélanges noir, blanc Tamiya pour obtenir mes gris plus ou moins foncés.

Donc dans l´ordre il y a eu : couche d´Aclad, tam-ponnage au Maskol/scotchbrit, préombrage, couche vert clair du dessous, des côtés et de certaines parties des ailes, différents gris, grattage (pas de tirage,) du Maskol, Klir, décalques, jus (moins appuyer que ce que les photos laisseraient croire), pas-tels, vernis mat..ouf!!!

J´ai rajouté des petites chutes de photodécoupe pour les échappements.

Les photos font complétement disparaitre les différences de teintes du camouflage (tacheté sur les côtés)...je suis surement une grosse buse en photo ou éclairage!!!! Bon en vrai ca se rapproche plus de l´image 3d qui m´a inspirée

Les photos démontrent aussi clairement (truc que je ne voyai pas en vrai) l´énormité des trappes d´atterissage...a affiner dans le futur!!!

La fixation a la cyano des six pales directement sur le fuselage (pas de casserole séparée!), a 120 degré et de biais (dans un sens puis dans l´autre) fut aussi un grand moment
Les décalques viennent de la boite a rabiot. Pas d´armement de capot, j´attend des micro tube pour faire l´armement d´aile.
Mais pourquoi revient il nous saouler avec les projets FW.....ben parce qu´il en a trouvé un nouveau pardi!!! Donc j´ai nommé le Fock Wulf Victoria Tail surnommé aussi a l´époque par les ingénieurs du doux sobriquet de FW P.0310.025-1006 (trop mimi).

Peu d´historique donc l´avion étant resté au stade de la planche a dessin.
Cet avion de combat monoplace trouve ses origines dans une spécification du RLM datée du 21 juillet 1944. Focke-Wulf a soumis cette proposition en octobre 1944 en tant que chasseur tout temps et à haute altitude.
Une version biplace fut également envisagée. La propulsion était assurée par un moteur Argus As 413 de 4000 CV de puissance, actionnamt deux hélices contrerotatives. Un réservoir de carburant blindé de 1300 litres était monté dans le fuselage, deux réservoirs non protégé de 300 litres dans les voilures, et fournissaient a l´avion une autonomie de deux heures à 10 000 mètres d´altitude.
L'armement se composait de deux canons Mk 103 de 30mm (avec 46 obus chacun) et de deux MG 213 de 20mm (avec 125 munitions chacun).
J´ai longtemps cherché le modele Sharkit avant de tombé par hasard sur le kit Cape Hobby.

Cette maquette est je crois sous-traitée par Anigrand est, et n´ayant pas peur des mots, une pure merveille de résine.
C´est trés simple la résine est aussi belle que la boite et le mode d´emploi sont pourrave

Petit mots donc sur la boite dont je ne comprends toujours pas comment toutes les pieces sont rentrées dedans et surtout sur le splendide mode d´emploi constitué de photocopie cradas des photos du master (avec en bonus un mot de remerciement a Dan Johnson, proprietaire de Luft46.com, inscrit au marqueur!!!! Un collector vous dis-je). On est loin du Hasegamiya mais la qualité des pieces (avec picot de positionnement pour les ailes pour de la résine) font que l´on se passera de mode d´emploi sans probleme.
Bon une fois la résine dégraissée, les carottes poncées, la verriere retaillée et klirée...yapuka...

Les montages a blanc prouvent la qualité des ajus-tements des kits Anigrand, les ailes et les ailerons, munies de picot, s´emboitent a la perfection et tiennent quasi sans colle !!!! Pas souvent vu pour des kits résine!
Pour une fois qu´il y a quelque chose de trés bien, il faut bien que un gros lourdos comme moi arrive a casser les picots d´ajustement Une tanche vous dis-je !!!!
Enfin un truc en résine qui se monte trés facilement.

Les images sont immondes mais le reflex est en nettoyage!!!!
Je pense que pour le poids cela devrait suffire...j´en liquide mes stocks de plombs, le tout noyé dans de la cyano Les trains ont pour la peine été renforcés avec des tiges en métal.
Le cockpit en deux parties est minimaliste mais recoit des harnais en photodécoupe, rab du Skoda P14. Il sera amélioré, le tableau de bord est en particulier inexistant, après assemblage du fuselage.
L´entrée d´air est peinte en Gun metal avec un dry-brushing argenté.
Les trains recoivent une fixation de vérin en photo-découpe et une durite qui va bien.
La verriere est poncée jusqu´a la bonne forme du fuselage et s´abblutionne avec allegresse dans son Klir.


Le tout est collé. Le gros avantage (le seul) de la cyano c´est qu´il n´y a pas perpette a attendre avant de passer au reste.
Les ajustements sont vraiment tres bien pour de la résine. un peu de mastique nécessaire devant le cockpit, sur quelques bulles présentent sur les ailes et pour la dérive mais vraiment rien de bien méchant...
Je ne pourrai pas en dire autant du P14 que je monte en parallele (2 maquettes en résine, 2 mondes)
Petite avancée de la chose avec poulvairisatzionne des montants de la verriere avant de recouvrir grossierement le tout d´alu Citadelle maxi dilué au lave glace pour eviter les sur-épaisseurs et détecter les pétouilles

Le rendu n´est pas uniforme mais c´est encore un fois juste un sous couche pour simuler les écaillures
Le camouflage se rapprochera de celui présenté sur le plan 3 vues.
Reste donc à tamponner le maskol et faire le pré-ombrage avant d´entamer la peinture proprement dite.
La deuxième couche est passée.
Auparavant une joyeuse séance de découpage des masques pour faire le camo splitter du plan trois vues.
Le pire n´est pas de découper mais d´arriver a décoller la partie autocollante de 200 petits morceaux


J´hesite à laisser la maquette comme ca pour en faire un roman en braille
Peut etre une deuxieme couche de la meme couleur bientot, celle si etait vraiment tres diluée.
Et avant la troisieme couleur, rebelote pour compléter les vides avec les petits bouts autocollants qui vont bien
Ensuite déballage du cadeau.
C´est toujours une surprise car il n´est pas evident d´avoir une idée du résultat final avant déshabillage de la bete.
En plus rien ne garantie que les masques ont tous bien tenu et que il n´y ai pas de flou dans les bords.

Les photos permettent de voir que j´ai oublier de virer un masque sur une des poutres.
Ensuite il faut déterminer ou j´ai placé le Maskol pour gratter tout ca (pour une fois j´y suis allé mollo sur le Maskol!!!)

Encore plein de truc a faire, peut etre un leger voile gris pour uniformiser?? puis masquage général pour peinture du dessous puis décalques.

Une nouvelle fois, désirant faire un truc se rappro-chant de ca, je me tate !!! (je sais c´est mal, mon corps change!!). Damier en décalco découpé ou masquage.
J´anticipe aussi la peinture de la casserole d´hélice, jamais parfaitement verticale
Le dessous est peint en Citadelle Grey Space Wolf (ou un nom dans le genre...ca change de XF...)

Les décalques sont finis.....gros silvering a éviter sur les ailes car les croix proviennent d´une maquette PM bien naze...
donc reKlir, Microset en masse, reklir et vernis mat.

Les damiers viennent de la boite a rabiot (P38 je crois!!) mais découpé en bandelette (gros carré a l´origine)...le stock de Microsol y est passé pour assouplir le tout
Pas de marque de service a gogo...on ne les verrait de toute facon pas avec le motif
Le jus est trés appuyé mais il fallait que ca tranche un peu avec le camouflage.
Pastel pour les echappements et les sorties canons.
Reste a faire grimper le tout sur ses trains et a fixer les trappes.
Bon ca ce termine. La sauterelle est sur ses pattes.
Je me tate pour un fils d´antenne...mais a partir de 1947 peu de modeles en etaient pourvus (pour cause de poussiere dans la vitrine!!!)

De la trés bonne maquette résine en tout cas!

Le tout a été sévèrement verni en matt pour sceller les décalco récalcitrants.

Les camo spliter c´est vraiment la facilité pour moi, quiche de premiere avec un aero...c´est long a masquer mais peu de chance de se planter (trois couches uniformes, pas besoin d´etre un as de la pulvérisation)

Vu la taille des papattes, les trains sont renforcés avec des aiguilles.

Au final encore un truc bizaroide dans la vitrine.