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A-4C Skyhawk VFA-153 Uss Coral SeaPar Momo |
Présentation et Charges - Trains et Tuyère - Intérieurs - Montage - Peinture et Décorations - Diorama et Conclusion
Volets, becs de bord d’attaque et aérofreins:
Voici les différentes pièces composant les parties mobiles: Becs de bord d'attaque, volets, aérofreins ainsi que leurs pistons. Ces pièces sont magnifiquement moulées et il faudra seulement prévoir de poncer les pastilles d'injection.
Le tout a reçu ensuite une couche de TS-30 Silver Leaf, peinture en bombe de Tamiya (Je remercie au passage Black Dog pour m'avoir donné quelques règles d'utilisation telles la distance d'application, le temps de séchage, etc...). J'ai rajouté les deux petites pièces en photodécoupe sur les volets que j'avais oublié de mettre avant d'appliquer la sous-couche.
Cette sous-couche fut très utile pour appliquer le rouge par la suite. En effet, j'aurai pu passer une sous-couche de blanc à la place, mais avant d'avoir une teinte rouge éclatante, j'aurai eu tout un dégradé de rose auparavant....Or, avec une sous-couche en alu, j'ai obtenu un rouge nickel en seulement trois couches! J'ai ensuite vaporisé du Klir en vue de poser les décals représentant les derniers chiffres du numéro de série. Ceux-ci ont été badigeonnés de Microsol afin d'épouser les formes des volets.
Un jus Raw Umber est ensuite passé sur chacun des éléments pour patiner le tout, puis est essuyé à l'aide d'un vieux T-shirt (Lors de l'essuyage, il m'est arrivé un truc assez sympa: des écaillures se sont produites au niveau des arrêtes des parties mobiles, ce qui donne un aspect assez opérationnel et réaliste...Enfin, à mon goût!). Apres un séchage de 24h, un voile de vernis mat est vaporisé à l'aérographe, et les pistons des aérofreins ont été peints au pinceau en Aluminium 11 de chez Humbrol.
Baies:
Etant donné que la procédure de peinture est la même que celle décrite pour les parties mobiles, je vous présente juste le résultat obtenu.
Fuselage:
Les sous-ensembles tels que le cockpit, la tuyère ou bien la soufflante ont été collés à la cyano. A ce stade, il ne faudra pas oublier de percer tous les trous mentionnés par la notice.
J'ai ensuite collé les deux moitiés à
l'aide de cyano liquide, ainsi que les différentes pièces rapportées
(base et sommet de la dérive, une plaque située sur l'extrados,
les pièces recouvrant les espaces réservés aux lance leurres,
ainsi qu'une grosse pièce venant se fixer à l'intrados en avant
de la sortie du réacteur). Toutes ces pièces ajoutent de la difficulté
au montage, car leur ajustement est assez imprécis.
Une fois le collage effectué, j'ai poncé l'excédent de
cyano après 24h de séchage avec du papier 600 pour donner un fini
nickel. Malheureusement, pendant cette lutte, des lignes de structures ont été
effacées. C'est pourquoi, à l'aide de plusieurs morceaux de bande
Tamiya superposés et une aiguille montée sur un manche X-Acto,
j'ai regravé ces lignes, doucement mais sûrement. Pour vous dire
la vérité, c'est la première fois que j'attaque ce genre
d'entreprise, et même si c'est loin d'être parfait, je suis très
content du résultat.
Une fois que les lignes ont été regravées, j'ai poncé
le tout au papier 1200 pour supprimer les bavures, et passé de la colle
Tamiya extra fluide (bouchon vert) pour éliminer les poussières
résiduelles.
Ensuite, le nez a été collé à la cyano. Il ne faudra
pas oublier de mettre du plomb à l'intérieur, sinon vous verrez
votre A-4 s'asseoir littéralement sur son derrière. Là
aussi, apres avoir poncé le joint, la regravure a été de
mise.
Pour en finir avec le fuselage, j'ai collé quelque petites pièces
telles les feux de position sur l'extrados et à la base de la dérive,
ainsi que différentes ouies.
Ailes:
Elles sont composées de trois pièces: Un intrados
et deux extrados. Le collage (à la cyano) ne pose pas trop de problème
car l'ajustement est quasi parfait, cependant, dans un soucis de facilité
de montage entre les ailes et le fuselage, je vous conseille de ne pas 'pincer'
trop fort les extrados sur les intrados lors du séchage de la colle.
Cela évite par la suite d'avoir un jour d'environ 1/2 millimètre
lors de l'assemblage final.
Les différentes pièces transparentes ont été collées
à la cyano également, puis poncées progressivement au papier
de grain 600, 1200, 3600, 12000, ce qui permettra de leur rendre leur aspect
parfaitement translucide. Elles ont ensuite été recouvertes de
bande cache Tamiya pour les protéger lors des opérations de peinture.
La gravure a été reprise aux endroits où elle a disparu
à l'aide de la technique évoquée dans la partie 'Fuselage'
ci dessus, mais il n'y a presque rien à faire rassurez-vous.
Tout d'abord, lors de l'assemblage des ailes, je vous ai dis de ne pas trop pincer les extrados avec l'intrados, sous peine d'avoir un jour au niveau du raccord aile/fuselage. Bien évidemment, je vous donne ce conseil suite à ma petite déconvenue....Donc j'ai dû boucher l'espace avec de la bande de carte plastique Evergreen collée à la colle traditionnelle. Le tout sera de poncer le surplus par la suite!
Ensuite, voilà le moment tant attendu du collage des ailes au fuselage! Le moment où la maquette va avoir sa 'gueule' quasi-définitive!
Que dire? Eh bien ça jointe pas trop mal, mais il y
aura quelques endroits qui nécessiteront du mastic, mais rien de bien
méchant. Le gros point noir se situe au niveau de l'intrados...Il faudra
prévoir pas mal de ponçage et de masticage par la suite. Un autre
point noir qui a été soulevé auparavant lors du montage
du fuselage se trouve à l'arrière...Là aussi le ponçage
fut de rigueur.
Les deux cercles rouges vous montrent où se situent les parties qui m'ont
demandé pas mal de travail, mais attention: Il n'y a rien d'insurmontable!
Je pense que cela est dû en grande partie à mon empressement et
mon manque d'expérience. Un bon maquettiste n'aura certainement pas ce
problème.
Avant les opérations de peinture, j'ai juste collé les toutes dernières pièces telle la perche de ravitaillement (avec le joint de collage comblé à la cyano), diverses antennes à l'extrados comme à l'intrados et le pare-brise. Ce dernier est fixé à la colle blanche, en ayant éliminé à l'eau tiède le bourrelet de colle résiduel. Non seulement le joint est quasi nickel, mais le pare-brise ne risque pas de blanchir comme ça pourrait être le cas si le collage avait été fait à la cyano.
Echelle:
Celle-ci se compose de deux pièces qu'il suffira d'ébarber au mieux pour enlever la ligne de moulage. L'assemblage est des plus aisée, mais faîtes attention lors de la manipulation, car j'ai cassé les barres de renfort à plusieurs reprises!
L'échelle a ensuite reçu un apprêt de couleur
alu TS-30 'Silver Leaf' Tamiya, et ce, pour deux raisons:
- Laisser le métal apparent par endroit.
- Permettre à la couche de peinture jaune de bien couvrir, mieux que
si l'apprêt avait été du blanc.
Du Maskol a été déposé aux endroits les plus susceptibles
d'être usé, c'est à dire là où le pilote marche.
Du jaune H-4 Gunze a ensuite été vaporisé.
Seulement trois, voir quatre couches suffiront largement! En revanche, je ne
suis pas sûr de la véracité de cette teinte. A vrai dire,
j'ai voulu la peindre comme ça pour la simple et bonne raison qu'un fois
le modèle fini, nous trouverions une dérive bleue, des aérofreins/volets/baies
en rouge, le tout avec une échelle jaune. Tout ceci offrant un joli panaché
de couleurs!
Du Klir est ensuite passé pour protéger le tout du jus.
Une fois le Klir bien sec, j'ai retiré le Maskol pour
voir apparaître les écaillures: l'effet est assez sympa à
mon goût!
Par la suite, j'ai appliqué grossièrement un jus composé
de Raw Umber Winsor & Newton mélangé avec du noir de Bougie
sur l'échelle, puis je l'ai essuyé à sec avec un vieux
T-shirt.
A ce stade, un travail de micro peinture est réalisé avec du Gun
Metal n°53 de chez Humbrol. Cette technique, empruntée aux blindéistes,
consiste a surligner les arrêtes avec cette teinte pour simuler le métal
rouillé/travaillé suite à de la peinture qui s'est enlevée.
Pour vous inspirez de ce procédé, je vous suggère de regarder
le matériel de chantier (barrières, échafaudages) qui subit
régulièrement des contraintes similaires aux échelles d'avions
(dans des conditions certes moins rudes).
N'oubliez pas de peindre en noir les petites roulettes, et
vous pourrez enfin passer un voile très léger de vernis mat.
Une fois le tout bien sec, j'ai repris les endroits où le métal
nu apparaît avec une mine de critérium. Il suffit de passer cette
dernière sur l'arrête qui est restée en TS-30, ce qui aura
tendance à la foncer un peu. Cet effet aura pour conséquence de
simuler un polissage du métal à force de frottement avec les semelles
du pilote, mais il n'apparaît pas sur la photo du fait que celle-ci a
été prise avant.
Crosse:
Le joint de moulage a été simplement poncé et la pièce n'a subit aucune autre opération.
Après avoir pulvérisé du TS-30 'Silver Leaf' Tamiya sur la crosse, elle a été peinte avec du blanc H-316 Gunze, le crochet étant en Gun Metal n°53 de Humbrol. Cette partie a été masquée à l'aide du Maskol lors du passage du Klir, de la pose du décal représentant les lignes noires et blanches, le jus et le vernis mat. Une fois le Maskol enlevé, le crochet a été dry-brushé avec de la poudre de graphite; effet métallique garanti!
Canon:
En dehors du ponçage de la ligne de joint, le frein de bouche a été percé à l'aide d'une fraise fixé à un manche-outil. L'intérieur a été affiné à l'aide d'un bout de papier de verre (grain 600) préalablement roulé en forme de cône, afin de mieux épouser la forme du frein de bouche.
Avec du TS-30 en bombe, j'ai apprêté les deux
pièces, puis masqué le frein de bouche avec du Maskol. La base
des canons a été peinte en gris H-315 Gunze, alors que l'affût
a reçu une couche de Gun Metal n°53 de chez Humbrol.
La patine se résume à un jus à l'huile assez gras autour
et à l'intérieur du frein de bouche, ainsi qu'au niveau de la
base des canons. L'affût a, quant à lui, été patiné
avec de la poudre de graphite.
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